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ouragan

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  • ouragan

    Arrivé comme un ouragan
    Il a devasté tout mes sentiments
    Sans s annonncer
    Il est entré

    Je n ai pas tenu tête
    A cette tempete
    A l aide d un leurre
    Il a vaincu mes peurs

    Arrimée á son voilier
    Je me suis laissée allée
    J ai balancé mes haines
    Et jeter mes peines

    Comme un bateau ivre
    J’ai eu l appetit de vivre
    L envie de me laisser aller
    Le gout d aimer

    J ai découvert la delicatesse
    De la tendresse
    Et une predisposition
    Pour la passion

    Il a quitté le large
    Deriver jusqu’á cette plage
    Eveillée, j ai retrouvé
    Mon coeur cadenassé

  • #2
    Mmmh j'ai aimé Hellas!



    Le bâteau ivre...clin d'oeil à celui de Rimbaud, c'était subtil.



    A la lecture, ça tangue, ça chavire, exactement comme pendant un orage.
    On sent les vagues de la passions, les houles de la mer agitée...

    Et puis tout s'arrête net!
    On reste là, con, avec un léger mal de mer...




    Si c'était inspiré de ton vécu, je te remercie de nous y avoir fait entrer.

    Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
    Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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    • #3
      Hellas, je ne te savais pas poétesse.
      Bel essai, en tout cas. Il doit certainement sortir de ton vécu comme l’a pressenti notre amie Chäma.
      Et comme je le pressens moi aussi, je te dis ceci :
      Si à lui, ton cœur cadenassé est de plus en plus lié,
      Pourras-tu amarrer pour toujours son voilier ?
      Le temps a passé, ce ne sera point une mince affaire
      Et pour y arriver, je présume ; il y a fort à faire.

      De son voilier, il a rarement rejoins le sol
      Il a toujours navigué sans phare ni boussole
      Préférant le grand large à la terre ferme
      Loin de la jungle des villes et ce qu’elle renferme.

      Pourtant, le monde qui t’entoure est loin de lui
      Et le sien est si sombre qu’il ressemble à la nuit,
      Mais dans son bateau, il cultive un véritable trésor
      Pour celle qui viendra peut être, le rejoindre à son bord.

      Si l’ouragan est dévastateur la plupart du temps,
      Il est parfois porteur de bonnes choses pourtant
      Tu as pu grâce à lui, jeter tes haines et tes peines
      Et retrouver l’envie de vivre qui était de toi, si lointaine.
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        Hellas = C etait d abord leger et doux, j aime la chute, realiste, du vecu pour beaucoup....

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