Tweet
En Algérie, le taux de réussite à l’examen du baccalauréat 2008 aurait atteint 54%.
Contactés par téléphone, les responsables de la communication du ministère de l’Education nationale n’ont ni confirmé ni infirmé l’information qui circule. Si ce taux se confirme, un nouveau record serait établi.
Avec 53,29%,l’édition du bac de l’année dernière avait déjà enregistré un taux de réussite jamais égalé depuis l’indépendance.
Deux records successifs, serait-ce une nouvelle dynamique enclenchée par M. Benbouzid pour booster les chiffres ? «Le bac algérien n’est pas politique, mais pédagogique», assurait le ministre lors des travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation de wilaya tenue en mai dernier. Une manière de dire que les chiffres comptent peu, l’essentiel étant la qualité de l’enseignement.
Sur ce dernier point, le baccalauréat 2008 a présenté plusieurs particularités.
L’examen incluait pour la première fois des élèves issus de la réforme du système éducatif. Ceux-ci, d’après les premières estimations rapportées par le quotidien nationalEl Moudjahid, ont enregistré de très bons résultats.
Les autres faits marquants quant au déroulement de cet examen, c’est la limitation du seuil de révision à 80% du programme suite aux revendications des élèves, la possibilité de choisir entre deux sujets distincts pour chaque matière, en plus de la demi-heure supplémentaire accordée pour toutes les épreuves.
Des dispositions très favorablement accueillies par les lycéens. Preuve en est, malgré quelques fautes d’impression dans certains sujets, le déroulement des examens n’a pas connu de complications particulières. Aucune fuite de sujets ni cas de triche collective ou de manifestation austère n’ont été signalés. Il faut dire que, pour l’édition du bac 2008, le ministère a mis les moyens : 300 millions de dinars pour le déroulement de l’examen, 110 000 enseignants pour l’encadrement (soit presque un surveillant pour six candidats) et plus de 25 000 pour la correction des copies. Voilà l’autre mesure pour lutter contre la triche : la copie de chaque élève est corrigée en dehors de la wilaya où il a passé l’examen.
Par ailleurs, si le taux de réussite est confirmé, l’université algérienne devra se préparer à accueillir plus de 323 000 étudiants. Les 27 universités, 16 centres universitaires, 6 instituts nationaux, 5 écoles nationales et 4 écoles normales supérieures constituant le réseau universitaire algérien auront du mal à faire face au rush de ces nouveaux bacheliers. Pour la rentrée 2007/2008, l’université algérienne avait fait face à la demande d’inscription de plus de 275 000 étudiants.
Avant la publication des résultats du bac 2007, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) avait déjà prévu 83 000 nouvelles places pédagogiques dans les différentes universités. Cette année, en attendant que le MESRS affiche les dispositions prises pour la rentrée universitaire 2008/2009 et l’annonce des résultats, prévue pour le 10 juillet, les conditions de pré-inscription et d’orientation sont d’ores et déjà disponibles sur le site Internet du ministère.
La circulaire n°1 du 09 juin 2008 fixe les conditions générales de la pré-inscription et de l’orientation. Il est noté que l’orientation obéit à un classement qui repose sur les vœux du titulaire, la série et les résultats du bac ainsi que sur la capacité d’accueil des établissements.
Aussi, il est stipulé que la pré-inscription, l’orientation et les recours se feront exclusivement en ligne (sur Internet). Notons que la période de pré-inscription est fixée à partir du jour de l’annonce des résultats, c’est-à-dire du 10 au 23 juillet 2008. Quant à la période d’inscription définitive, elle s’étalera du 30 juillet au 4 août 2008.
Par la Tribune
Contactés par téléphone, les responsables de la communication du ministère de l’Education nationale n’ont ni confirmé ni infirmé l’information qui circule. Si ce taux se confirme, un nouveau record serait établi.
Avec 53,29%,l’édition du bac de l’année dernière avait déjà enregistré un taux de réussite jamais égalé depuis l’indépendance.
Deux records successifs, serait-ce une nouvelle dynamique enclenchée par M. Benbouzid pour booster les chiffres ? «Le bac algérien n’est pas politique, mais pédagogique», assurait le ministre lors des travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation de wilaya tenue en mai dernier. Une manière de dire que les chiffres comptent peu, l’essentiel étant la qualité de l’enseignement.
Sur ce dernier point, le baccalauréat 2008 a présenté plusieurs particularités.
L’examen incluait pour la première fois des élèves issus de la réforme du système éducatif. Ceux-ci, d’après les premières estimations rapportées par le quotidien nationalEl Moudjahid, ont enregistré de très bons résultats.
Les autres faits marquants quant au déroulement de cet examen, c’est la limitation du seuil de révision à 80% du programme suite aux revendications des élèves, la possibilité de choisir entre deux sujets distincts pour chaque matière, en plus de la demi-heure supplémentaire accordée pour toutes les épreuves.
Des dispositions très favorablement accueillies par les lycéens. Preuve en est, malgré quelques fautes d’impression dans certains sujets, le déroulement des examens n’a pas connu de complications particulières. Aucune fuite de sujets ni cas de triche collective ou de manifestation austère n’ont été signalés. Il faut dire que, pour l’édition du bac 2008, le ministère a mis les moyens : 300 millions de dinars pour le déroulement de l’examen, 110 000 enseignants pour l’encadrement (soit presque un surveillant pour six candidats) et plus de 25 000 pour la correction des copies. Voilà l’autre mesure pour lutter contre la triche : la copie de chaque élève est corrigée en dehors de la wilaya où il a passé l’examen.
Par ailleurs, si le taux de réussite est confirmé, l’université algérienne devra se préparer à accueillir plus de 323 000 étudiants. Les 27 universités, 16 centres universitaires, 6 instituts nationaux, 5 écoles nationales et 4 écoles normales supérieures constituant le réseau universitaire algérien auront du mal à faire face au rush de ces nouveaux bacheliers. Pour la rentrée 2007/2008, l’université algérienne avait fait face à la demande d’inscription de plus de 275 000 étudiants.
Avant la publication des résultats du bac 2007, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) avait déjà prévu 83 000 nouvelles places pédagogiques dans les différentes universités. Cette année, en attendant que le MESRS affiche les dispositions prises pour la rentrée universitaire 2008/2009 et l’annonce des résultats, prévue pour le 10 juillet, les conditions de pré-inscription et d’orientation sont d’ores et déjà disponibles sur le site Internet du ministère.
La circulaire n°1 du 09 juin 2008 fixe les conditions générales de la pré-inscription et de l’orientation. Il est noté que l’orientation obéit à un classement qui repose sur les vœux du titulaire, la série et les résultats du bac ainsi que sur la capacité d’accueil des établissements.
Aussi, il est stipulé que la pré-inscription, l’orientation et les recours se feront exclusivement en ligne (sur Internet). Notons que la période de pré-inscription est fixée à partir du jour de l’annonce des résultats, c’est-à-dire du 10 au 23 juillet 2008. Quant à la période d’inscription définitive, elle s’étalera du 30 juillet au 4 août 2008.
Par la Tribune