Tweet
Avec l’arrivée des grandes chaleurs, les risques d’intoxications alimentaires deviennent de plus en plus grands en Algérie La période étant propice au développement des microbes et germes dans les produits alimentaires.
Manque d’hygiène, irrespect des règles de propreté et habitudes alimentaires aidant, il ne se passe pas un été sans que des cas d’intoxications alimentaires soient signalés un peu partout. En ville comme dans les villages les plus reculés d’Algérie, nul n’est à l’abri. Rares sont, en effet, les commerçants qui respectent la chaîne de froid et les règles de conservation des produits périssables nécessitant des conditions de conservation irréprochables. Des frigos éteints ou réglés à des températures supérieures aux seuils requis en matière de conservation, des produits périssables exposés à l’air libre ou dans des endroits insalubres, sont les principales infractions relevées par les agents de la Direction de la concurrence et des prix (DCP).
Il suffit de faire un tour dans les rues de la capitale pour constater ces manquements aux règles d’hygiène les plus élémentaires tant dans la conservation que dans l’utilisation des denrées alimentaires. Pourtant, la loi fixe clairement des conditions draconiennes en matière d’équipement frigorifique dans les établissements recourant à la conservation des denrées alimentaires altérables réfrigérées ou congelées.
Celui-ci doit être fabriqué à base de matériaux imperméables, imputrescibles, résistants aux chocs, n'altérant pas les denrées en contact et faciles à nettoyer et à désinfecter. L’équipement doit, en outre, être aménagé pour faciliter un stockage rationnel des produits permettant une circulation intérieure de l'air et une répartition uniforme de la température ambiante entre toutes les différentes composantes des marchandises stockées. Des conditions que la majorité des commerçants ne respectent pas.
Quant au personnel, la réglementation oblige les personnes appelées à manipuler les denrées à s’astreindre à la plus grande propreté vestimentaire et corporelle. Mais là encore, l’aspect extérieur des vendeurs et préparateurs laisse deviner les conditions d’hygiène dans lesquelles sont confectionnés les mets et autres produits destinés à la consommation.
Si la mission des services de la DCP s’étale tout au long de l’année, le dispositif de contrôle est renforcé durant les trois mois de l’été et de Ramadan. Deux périodes qui connaissent une importante augmentation de la consommation des ménages en produits alimentaires périssables. Chaque année, ce sont entre 3 000 et 5 000 cas d’intoxications alimentaires qui sont recensés. Et une journée d’hospitalisation d’un malade coûte entre 2 000 et 3 000 DA. C’est dire l’importance d’une campagne de prévention. C’est d’ailleurs l’objectif de la caravane de sensibilisation aux risques d’intoxications alimentaires qui débutera aujourd’hui. Initiée par le ministère du Commerce, dont le siège à Alger sera le point de départ, cette caravane sillonnera le pays durant une dizaine de jours.
CONSERVATION DES DENRÉES ALIMENTAIRES
Les températures maximales de réfrigération
- Produits de mer frais, notamment les poissons, crustacés, mollusques : + 2°C
- Abats, viandes découpées de boucherie et viandes conditionnées en unité de vente au consommateur, plats froids préparés le jour même, sandwichs, fond de sauce, pâtisserie fraîche, crème pâtissière, entremets frais : + 3°C
- Volailles, lapins, gibiers, produits de charcuterie non stables, notamment le cachir, pâté et merguez : + 4°C
- Oeufs en coquilles réfrigérés, lait cru, lait pasteurisé, produits laitiers frais non stérilisés, (yaourt, le lait fermenté et la crème dessert, fromage à pâte molle, fromage à pâte persillée) : + 6°C
Les températures minimales de congélation et de surgélation des denrées :
- Abats, volailles, lapins et ovoproduits - 12°C
- Beurres, graisses alimentaires y compris la crème destinée à la beurrerie - 14°C
- Produits de la pêche, viandes, plats cuisinés, toute denrée préparée avec des produits d'origine animale : - 18°C
- Glaces et crème glacées : - 20°C
Par le soir
Manque d’hygiène, irrespect des règles de propreté et habitudes alimentaires aidant, il ne se passe pas un été sans que des cas d’intoxications alimentaires soient signalés un peu partout. En ville comme dans les villages les plus reculés d’Algérie, nul n’est à l’abri. Rares sont, en effet, les commerçants qui respectent la chaîne de froid et les règles de conservation des produits périssables nécessitant des conditions de conservation irréprochables. Des frigos éteints ou réglés à des températures supérieures aux seuils requis en matière de conservation, des produits périssables exposés à l’air libre ou dans des endroits insalubres, sont les principales infractions relevées par les agents de la Direction de la concurrence et des prix (DCP).
Il suffit de faire un tour dans les rues de la capitale pour constater ces manquements aux règles d’hygiène les plus élémentaires tant dans la conservation que dans l’utilisation des denrées alimentaires. Pourtant, la loi fixe clairement des conditions draconiennes en matière d’équipement frigorifique dans les établissements recourant à la conservation des denrées alimentaires altérables réfrigérées ou congelées.
Celui-ci doit être fabriqué à base de matériaux imperméables, imputrescibles, résistants aux chocs, n'altérant pas les denrées en contact et faciles à nettoyer et à désinfecter. L’équipement doit, en outre, être aménagé pour faciliter un stockage rationnel des produits permettant une circulation intérieure de l'air et une répartition uniforme de la température ambiante entre toutes les différentes composantes des marchandises stockées. Des conditions que la majorité des commerçants ne respectent pas.
Quant au personnel, la réglementation oblige les personnes appelées à manipuler les denrées à s’astreindre à la plus grande propreté vestimentaire et corporelle. Mais là encore, l’aspect extérieur des vendeurs et préparateurs laisse deviner les conditions d’hygiène dans lesquelles sont confectionnés les mets et autres produits destinés à la consommation.
Si la mission des services de la DCP s’étale tout au long de l’année, le dispositif de contrôle est renforcé durant les trois mois de l’été et de Ramadan. Deux périodes qui connaissent une importante augmentation de la consommation des ménages en produits alimentaires périssables. Chaque année, ce sont entre 3 000 et 5 000 cas d’intoxications alimentaires qui sont recensés. Et une journée d’hospitalisation d’un malade coûte entre 2 000 et 3 000 DA. C’est dire l’importance d’une campagne de prévention. C’est d’ailleurs l’objectif de la caravane de sensibilisation aux risques d’intoxications alimentaires qui débutera aujourd’hui. Initiée par le ministère du Commerce, dont le siège à Alger sera le point de départ, cette caravane sillonnera le pays durant une dizaine de jours.
CONSERVATION DES DENRÉES ALIMENTAIRES
Les températures maximales de réfrigération
- Produits de mer frais, notamment les poissons, crustacés, mollusques : + 2°C
- Abats, viandes découpées de boucherie et viandes conditionnées en unité de vente au consommateur, plats froids préparés le jour même, sandwichs, fond de sauce, pâtisserie fraîche, crème pâtissière, entremets frais : + 3°C
- Volailles, lapins, gibiers, produits de charcuterie non stables, notamment le cachir, pâté et merguez : + 4°C
- Oeufs en coquilles réfrigérés, lait cru, lait pasteurisé, produits laitiers frais non stérilisés, (yaourt, le lait fermenté et la crème dessert, fromage à pâte molle, fromage à pâte persillée) : + 6°C
Les températures minimales de congélation et de surgélation des denrées :
- Abats, volailles, lapins et ovoproduits - 12°C
- Beurres, graisses alimentaires y compris la crème destinée à la beurrerie - 14°C
- Produits de la pêche, viandes, plats cuisinés, toute denrée préparée avec des produits d'origine animale : - 18°C
- Glaces et crème glacées : - 20°C
Par le soir