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Béjaïa et le Savoir

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  • Béjaïa et le Savoir

    La ville de Bougie, aujourd’hui Béjaïa, n’a cessé d’éclairer depuis l’époque médiévale. Sa lumière est désormais éternelle. Elle scintille à travers son art, sa culture, son savoir incarné et distillé par une université qui, depuis, n’a cessé d’être un centre des échanges savantes, et des connaissances de l’excellence.

    Ibn Hamdis poète sicilien (1184), El-Qurahi, algebriste, Ibn Arabi, métaphysicien andalou, Ibn Khaldoun, sociologue, Ibn Battuta Marocain, Leonardo Fibinaca, mathématicien italien (1240), Raymond Lulle, philosophe, qui y «disputa» en 1307 avec les savants de la ville.

    Toutes ces éminences et bien d’autres ont formé depuis le Xe siècle à Béjaïa, un pôle d’enseignement le plus important du Maghreb. Ce sont les occupations espagnoles au XVIe siècle et française au XIVe qui ralentirent cet élan savant … sans pour autant en venir à bout.

    Il reprendra de plus belle en 1983/1984 pour devenir aujourd’hui un centre qui accueille 31 000 étudiants dans différentes facultés.

    Une université formatrice qui dispense un savoir à des étudiants nationaux mais aussi à nombreux autres venus de contrées du continent. C’est également un haut lieu d’échange et de partenariat. Une véritable locomotive d’une société en pleine mutation. Elle se veut innovatrice, créatrice, entreprenante, chercheuse dans différents domaines du savoir. Un savoir en mouvement, qui se conjugue et s’adapte à tout un environnement dont elle contribue à mettre au diapason et de niveau des sociétés évoluées.
    Le rapprochement entre l’université de Béjaïa et le secteur économique local, national et étranger est désormais une réalité objective de son recteur Merabet Djoudi.

    C’est un vœux, un challenge, une stratégie. Un paramètre de taille au progrès de l’économie. Une économie qui, à travers les appuies de la création compétitivité une concurrence qui la hisseront aux hauts standing qui visent un développement durable. Le deuxième forum de Béjaïa, tenu le 2 et 3 juillet à Aboudaou vise à consolider cet apport. Il cible à concilier à placer des passerelles entre l’université et le monde productif. Deux journées de rencontres savantes ou savoir et expériences se sont échangés, mêlés pour produire ce qu’il y a de meilleur dans la perspective de l’amélioration du perfectionnement.

    Cinquante structures de l’université, ses facultés, ses laboratoires, ses clubs, ses espaces tout un monde en mouvement en expérimentation.

    Des expositions, brochures, explications d’une part. Cinquante autres entités économiques, du privé et du secteur public à travers Sonatrach, Etr, Entec, Som’s, BDL, Enag, Enip, Naftal Cevital, Air Algérie, étaient également venus apporter mais aussi prendre les apports, les éléments qui manquent à leurs mécanismes.

    L’ouverture des travaux a été donnée successivement par le wali, le président d’APW le doyen de l’université qui ont rehaussé le forum placé sous le haut patronage du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils se sont étalés sur deux journées, qui en dépit de la grande chaleur ont semblé courts pour pouvoir couvrir tous les espaces offerts aux présents à travers les expositions, les ateliers, les conférences et les contacts.

    Une dizaine de conférences étaient au menu et portaient sur différents thèmes.

    Ouaret Abdelhamid, P-dg de Verital, «comment tisser des relations durables entre l’université et son environnement».
    Arezki Dahmani, consultant international en stratégie, développera «un savoir d’excellence pour tous».

    Salah Mouhoubi, docteur d’Etat et membre du Cnes, parlera de «l’Algérie et la mondialisation».

    Bruno Ponson, directeur de l’Esaa, explorera «l’entreprenariat et la gouvernance entreprenariale». Taïbi Mohamed, directeur général de directeur général de Anvredet, interviendra dans le thème de «recherche et innovation et développement en Algérie». Lakhdar Mebarki (Ferphos) H. Smaoune (DHI-BBA) Djelil Mohamed Sayah (ENG) interviendront, également, sur des thèmes autant intéressants et écoutés avec passions sur les sables pour béton, les investissements à Bordj Bou-Arreridj et la relation université-entreprise.

    Les ateliers ont du reste été autant passionnants, ils seront animés par Workshop sur l’ABCD du leadership. Présenté par M. Kolli (DG-BBC), le second intitulé relation et entreprise sera animés par des professeurs entrepreneurs et étudiants.

    L’élément cérémonial et fictif a été également un point fort dans l’organisation de ces journées. A travers l’émotion de la remise des prix aux différents lauréats. Une animation culturelle a également marqué ce deuxième rendez-vous de l’université dont les impacts qui ont concouru à son grand succès sont autant nombreux que difficiles à énumérer.

    Un forum qui, selon un des intéressants pose " le vrai problème, celui de la relation université environnement socio-économique et l’insertion dans le monde du travail. Il engage une réflexion nécessaire, judicieuse et vitale, selon ce conférencier.

    Par la Nouvelle République
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