Londres/Zurich.
Les banques européennes poursuivent leur déclin mardi en Bourse après avoir touché leur plus bas niveau depuis cinq ans alors que de nombreux analystes prédisent de nouvelles dépréciations d'actifs menant à d'autres augmentations de capital.
Mardi vers 10h00 GMT, l'indice paneuropéen du secteur bancaire abandonnait 2,99% à 268,46 après avoir touché un plus bas à 267,08 points, un plus bas inédit depuis 2003.
À la même heure, UBS perdait 3,51%, Crédit Suisse 4,82%, Crédit Agricole 4,26%, RBS 4,33%.
UBS n'avait jamais été coté aussi bas depuis sa création par fusion en 1998.
La détérioration des perspectives économiques incite les investisseurs des deux côtés de l'Atlantique à penser que d'autres difficultés restent à venir pour le secteur.
Lundi, les banques américaines ont touché un plus bas de plus d'une décennie, les marchés anticipant des résultats inférieurs à des prévisions qui n'étaient déjà pas optimistes.
Steven Pearson, stratège en chef chez Bank of Scotland écrit dans une note destinée à ses clients que "l'épicentre de la crise se déplace des banques d'investissement vers le bilan des banques commerciales."
"Vues les performances médiocres réalisées par les valeurs financières hier aux Etats-Unis (imputables, entre autres, aux difficultés rencontrées par Freddie Mac et Fannie Mae), nous nous attendons à des développements semblables en Suisse", explique de son côté l'analyste Julius Baer.
Les banques les plus exposées à la titrisation de dette montrent les replis les plus marqués, surtout en Irlande et au Royaume-Uni.
Bank of Ireland perd 11,42% et Anglo-Irish Bank 10,16%.
Sur le continent, Deutsche Bank abandonne 3,37%, Société Générale 3,96%, BBVA 2,26% et UniCredit 3,39%.
Par Steve Slater, Sam Cage et Rupert Pretterklieber, version française Nicolas Delame.
Sources : Reuters.
Les banques européennes poursuivent leur déclin mardi en Bourse après avoir touché leur plus bas niveau depuis cinq ans alors que de nombreux analystes prédisent de nouvelles dépréciations d'actifs menant à d'autres augmentations de capital.
Mardi vers 10h00 GMT, l'indice paneuropéen du secteur bancaire abandonnait 2,99% à 268,46 après avoir touché un plus bas à 267,08 points, un plus bas inédit depuis 2003.
À la même heure, UBS perdait 3,51%, Crédit Suisse 4,82%, Crédit Agricole 4,26%, RBS 4,33%.
UBS n'avait jamais été coté aussi bas depuis sa création par fusion en 1998.
La détérioration des perspectives économiques incite les investisseurs des deux côtés de l'Atlantique à penser que d'autres difficultés restent à venir pour le secteur.
Lundi, les banques américaines ont touché un plus bas de plus d'une décennie, les marchés anticipant des résultats inférieurs à des prévisions qui n'étaient déjà pas optimistes.
Steven Pearson, stratège en chef chez Bank of Scotland écrit dans une note destinée à ses clients que "l'épicentre de la crise se déplace des banques d'investissement vers le bilan des banques commerciales."
"Vues les performances médiocres réalisées par les valeurs financières hier aux Etats-Unis (imputables, entre autres, aux difficultés rencontrées par Freddie Mac et Fannie Mae), nous nous attendons à des développements semblables en Suisse", explique de son côté l'analyste Julius Baer.
Les banques les plus exposées à la titrisation de dette montrent les replis les plus marqués, surtout en Irlande et au Royaume-Uni.
Bank of Ireland perd 11,42% et Anglo-Irish Bank 10,16%.
Sur le continent, Deutsche Bank abandonne 3,37%, Société Générale 3,96%, BBVA 2,26% et UniCredit 3,39%.
Par Steve Slater, Sam Cage et Rupert Pretterklieber, version française Nicolas Delame.
Sources : Reuters.