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Alger sera le fer de lance du développement de Gazprom en Afrique

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  • Alger sera le fer de lance du développement de Gazprom en Afrique

    C’est à partir d’Alger, où il ouvre son bureau régional, que le géant russe disserte sur ses projets dans la prospection, la production, le transport, la liquéfaction du gaz mais aussi la production d’électricité sur le continent.

    Gazprom souhaite développer des projets communs avec la firme algérienne Sonatrach en Afrique. Alexandre Medvedev, vice-président de Gazprom, qui était à Alger le mardi 17 juin pour l’ouverture des bureaux du groupe, a expliqué que l’Afrique a « une importance de première ordre ». « Gazprom a une expérience unique dans le monde puisqu’elle est active dans des conditions météorologiques extrêmes que ce soit dans le Nord ou dans le Sud. Sonatrach a une expérience unique dans le domaine du GNL ainsi que de la production d'hydrocarbures sur son territoire. Si dans le futur on est capables de réunir des forces entre les deux compagnies, on pourra réaliser les projets même les plus complexes », a déclaré Alexandre Medvedev.

    La filiale de Tripoli du groupe, créée avec la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), sera rattachée à la représentation d’Alger, dirigée par un haut cadre du groupe, Sergey Panferov. « Nous donnons pouvoir à notre bureau d’Alger d'agir en Afrique. Après, au fur et à mesure que des projets vont se développer, on sera probablement amenés à créer d'autres bureaux sur le continent », a expliqué Alexandre Medvedev.

    TSGP, pour vendre du gaz dans l’Europe du Sud

    Le premier des projets qui pourrait sceller la coopération entre Gazprom et Sonatrach pourrait bien être le gazoduc transsaharien (TSGP). A Alger, proposition est faite au géant russe pour prendre part aux travaux de construction du gazoduc transsaharien (TSGP) long de 4200 km et dont la moitié traverse le territoire algérien. Sonatrach et NNPC, Société nationale nigériane, avaient signé un protocole d’accord en 2002 pour lancer cet immense projet estimé à au moins 13 milliards de dollars. Gazprom peut d’ailleurs venir sur le TSGP par son bout nigérian. Le géant russe s’est déjà entendu avec la société nationale pétrolière (NNPC) pour la création d’un système national de gazoducs.

    Le gazoduc transsaharien, qui devra transporter 25 milliards de mètres cubes de gaz/an à partir de 2015, et qui devra traverser la Méditerranée, alimentera plusieurs pays de l’Union européenne. Au niveau africain, on estime que ce projet contribuera au développement de pays pauvres, comme le Niger, grâce au paiement de droits de passage sur une longue période. Sonatrach souhaite vivement une participation de Gazprom pour accélérer la réalisation du projet, d’autant que la Commission européenne a montré son intérêt ainsi qu’une entreprise indienne.

    Un haut responsable du géant russe nous a confié que l’engagement de Gazprom dans le TSGP est à l’étude à Moscou. « Ce projet nous intéresse. Gazprom cherche à entrer dans les marchés portugais et espagnol. On se dit que cela ne se fera qu’à partir de l’Afrique », nous a-t-il précisé.
    L’Angola, le Soudan et le golf de Guinée

    Le gazier russe a d’autres projets en Afrique. Aidé par la firme Suntera (propriété du Russe Itera et de l’Indien Sun Energy Resources), il envisage de construire au Nigeria une centrale électrique à vapeur alimentée au gaz. Gazprom cherche à diversifier davantage ses activités en s’appuyant principalement sur l’Afrique. « La Russie a des liens historiques avec l’Angola et le Soudan. Il est possible que nous ayons des projets dans ces deux pays. Nous sommes en phase d’étude et de prospection », nous a confié ce même responsable de Gazprom. Le potentiel énorme que recèle le golfe de Guinée intéresse aussi le géant russe, notamment pour y développer la filière gaz naturel liquéfié (GNL), un domaine de partenariat pressenti avec Sonatrach. Un partenariat scellé pour l’heure dans le commerce : Gazprom et Sonatrach établissent des contrats swap pour l’échange du gaz.

    Le gaz libyen, l’autre porte d’entrée

    En avril 2008, après la visite de l’ex-président russe Vladimir Poutine à Tripoli, l’accord de créer une filiale a été signé en vue de lancer des opérations de prospection et d’exploitation de gaz et de pétrole. Gazprom entend, à terme, participer au renforcement des capacités d’un gazoduc entre la Libye et l’Italie. « Un gazoduc marin allant jusqu'à la Sicile d'un débit annuel de 5 milliards de mètres cubes a été construit, et la réalisation du deuxième tronçon, qui multipliera par deux le volume des livraisons, est envisagée. C'est justement ce projet qui intéresse Gazprom », a déclaré le patron du groupe russe, cité par la presse de Moscou.

    L’Italie, qui est le premier importateur du pétrole libyen, souhaite s’appuyer sur le groupe russe pour développer ses activités en Libye. Alexeï Miller, président de Gazprom, a parlé de la possibilité d’un échange d'actifs avec la compagnie italienne ENI. En outre, l’énergie électrique capte l’intérêt du groupe russe en Libye. « Les perspectives de développement de l'énergie électrique y vont de pair avec celles du domaine gazier », a déclaré à la presse Alexeï Miller. Depuis fin 2007, Gazprom travaille sur trois blocs gaziers dans le bassin de Ghadamess, au sud de la Libye, aux frontières avec l’Algérie, d'une surface totale de 3936 km2. Sonatrach est également engagée dans ce même bassin dans un projet de partage de production avec un consortium composé aussi par la NOC et l’Indian Oil Corporation.

    Les Afriques

  • #2
    où il ouvre son bureau régional, que le géant russe disserte sur ses projets dans la prospection
    sa filiale immobiliere au Maroc , sera t elle indépendante de ce bureau régional ?

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par zakaria89
      sa filiale immobiliere au Maroc , sera t elle indépendante de ce bureau régional ?
      On parle d'investissement énergetiques et stratégiques dans laquelle SONATRACH et GAZPROM peuvent réelement développer une coopération effective.

      Mais l'immobilier n'a rien à voir avec le Gaz et le secteur énergétique et SONATRACH ne sera pas d'une grande utilité à GAZPROM dans celà.

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