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FRANCFORT (Reuters) - Siemens prévoit des réductions de personnel de l'ordre de 4%, soit 16.750 postes, pour faire face au ralentissement économique global, annonce le groupe allemand.
Siemens précise que 12.600 postes seront supprimés d'ici 2010, principalement dans les services généraux, pour lui permettre d'atteindre son objectif de 1,2 milliard d'euros d'économies et de doper ses marges.
Les 4.150 autres postes supprimés le seront via des restructurations, sans calendrier précis pour l'instant.
Le groupe prévoit de réaliser ces économies, qui représentent 10% de ses coûts administratifs et commerciaux, notamment en réduisant le nombre d'entités légales composant le conglomérat, qui emploie quelque 400.000 personnes.
Le président du directoire Peter Löscher, qui s'est lancé dans une vaste restructuration depuis son arrivée à la tête du groupe il y a un an, estime que Siemens doit devenir plus efficace pour rattraper ses concurrents.
"Ceci revêt une urgence particulière lorsque l'on considère le ralentissement actuel", dit-il, avant d'ajouter que les négociations avec les syndicats commenceraient rapidement.
Le syndicat IG Metall a condamné ces plans de suppressions d'emplois.
"Siemens est en bonne santé, les carnets de commande sont pleins (...) ce qui rend ces suppressions d'emplois ni compréhensibles ni acceptables. En outre, elles sont excessives", a dit Werner Neugebauer, responsable d'IG Metall en Bavière, où Siemens est basé.
REGAGNER LA CONFIANCE DES INVESTISSEURS
Siemens est actuellement embourbé dans un long procès pour corruption et espère regagner la confiance des investisseurs après l'avertissement sur ses résultats lancé en mars, qui l'a fait chuter en Bourse.
Le titre Siemens perdait 1,9% en fin d'après-midi à la Bourse de Francfort, à 69,46 euros, alors qu'au même moment le DAX abandonnait 1,8%.
L'action du groupe allemand est en baisse de plus de 35% depuis le début de l'année.
Peter Löscher a promis d'imposer une cure d'amincissement à Siemens, qui fabrique aussi bien des ampoules électriques que des trains à grande vitesse, des équipements médicaux ou des turbines, pour lui permettre d'améliorer sa technologie et de refaire son retard sur ses concurrents, plus profitables.
Jusqu'à maintenant, il a regroupé les unités du groupe au sein de trois divisions principales liées au grands secteurs de la croissance mondiale : infrastructures et industrie, énergie, technologie médicale.
Peter Löscher, qui a également réduit le directoire de 11 à 8 membres, a précisé que 6.350 postes seraient supprimés dans la division industrielle, 3.950 dans la division énergétique et 2.800 dans celle de santé.
Siemens précise que 12.600 postes seront supprimés d'ici 2010, principalement dans les services généraux, pour lui permettre d'atteindre son objectif de 1,2 milliard d'euros d'économies et de doper ses marges.
Les 4.150 autres postes supprimés le seront via des restructurations, sans calendrier précis pour l'instant.
Le groupe prévoit de réaliser ces économies, qui représentent 10% de ses coûts administratifs et commerciaux, notamment en réduisant le nombre d'entités légales composant le conglomérat, qui emploie quelque 400.000 personnes.
Le président du directoire Peter Löscher, qui s'est lancé dans une vaste restructuration depuis son arrivée à la tête du groupe il y a un an, estime que Siemens doit devenir plus efficace pour rattraper ses concurrents.
"Ceci revêt une urgence particulière lorsque l'on considère le ralentissement actuel", dit-il, avant d'ajouter que les négociations avec les syndicats commenceraient rapidement.
Le syndicat IG Metall a condamné ces plans de suppressions d'emplois.
"Siemens est en bonne santé, les carnets de commande sont pleins (...) ce qui rend ces suppressions d'emplois ni compréhensibles ni acceptables. En outre, elles sont excessives", a dit Werner Neugebauer, responsable d'IG Metall en Bavière, où Siemens est basé.
REGAGNER LA CONFIANCE DES INVESTISSEURS
Siemens est actuellement embourbé dans un long procès pour corruption et espère regagner la confiance des investisseurs après l'avertissement sur ses résultats lancé en mars, qui l'a fait chuter en Bourse.
Le titre Siemens perdait 1,9% en fin d'après-midi à la Bourse de Francfort, à 69,46 euros, alors qu'au même moment le DAX abandonnait 1,8%.
L'action du groupe allemand est en baisse de plus de 35% depuis le début de l'année.
Peter Löscher a promis d'imposer une cure d'amincissement à Siemens, qui fabrique aussi bien des ampoules électriques que des trains à grande vitesse, des équipements médicaux ou des turbines, pour lui permettre d'améliorer sa technologie et de refaire son retard sur ses concurrents, plus profitables.
Jusqu'à maintenant, il a regroupé les unités du groupe au sein de trois divisions principales liées au grands secteurs de la croissance mondiale : infrastructures et industrie, énergie, technologie médicale.
Peter Löscher, qui a également réduit le directoire de 11 à 8 membres, a précisé que 6.350 postes seraient supprimés dans la division industrielle, 3.950 dans la division énergétique et 2.800 dans celle de santé.