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Le «cerveau» s’efface

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    RETRAITE POUR LE GENERAL MAJOR MOHAMED TOUATI

    Le «cerveau» s’efface



    «El-Mokh» s’en va. Le général major Mohamed Touati, considéré comme une des éminences grises de l’armée algérienne, a quitté officiellement toutes ses fonctions au sein de la présidence et de l’ANP. Son départ marque la fin d’une époque au sein de l’armée algérienne.

    Le général major Touati a ainsi pris sa retraite à sa demande de toutes les fonctions qu’il occupait, dont celles de conseiller à la sécurité à la présidence de la République et de conseiller à l’état-major de l’ANP. A bientôt 68 ans, celui que les observateurs qualifient de «cerveau» de l’ANP durant les années de feu, se retire dans la discrétion.

    Pourtant, même si le rôle du général Touati n’est pas très connu pour l’opinion publique, son activité et ses contributions ont fait de lui le «politique» de l’armée algérienne. Apparu au grand jour lors de l’installation de la commission du dialogue nationale en 1984, en compagnie de Mohamed Bensalah, le général major Touati a été l’un des artisans de l’idée de l’arrêt du processus électoral qui empêcha le FIS d’accéder au pouvoir et à la République de sombrer dans l’islamisme. Sa faculté d’analyse et ses projections politiques ont souvent servi l’armée dans ses prises de décisions stratégiques, notamment à l’époque où le MDN avait à assumer la sauvegarde de l’Etat. Entre 1990 et 1999, les cercles politiques voient sa main partout.

    Dans l’encouragement des partis démocratiques tels que le RCD, dans la création du CNSA, dans la venue de Mohamed Boudiaf ou Liamine Zeroual, le général major Touati a été le véritable architecte de la stratégie des militaires algériens.

    Pourtant, rien ne prédisposait ce gendarme de carrière à incarner la tête pensante de l’armée. Jeune capitaine, il se fait remarquer en tant que juge d’instruction auprès du tribunal militaire d’Oran dans le jugement des putschistes de 1967 de Tahar Zbiri. Ancien moudjahid, faisant partie de l’ALN en 1960, ce natif d’Azzefoun a intégré le corps de la Gendarmerie nationale en 1963 en pleine crise de la Kabylie avec le FFS.

    Son détour par la justice militaire allait lui ouvrir les portes de l’armée de terre, corps qu’il ne quittera pas jusqu’à son départ en retraite. En 1982, il devient chef d’état-major de la Gendarmerie nationale, poste qu’il quittera pour revenir aux forces terrestres en 1984. Après un passage en tant que directeur de la santé militaire en 1987, il intègre définitivement l’état-major de l’ANP, dans le staff de Khaled Nezzar, en 1989, en tant que chef du département emploi et réparation.

    Mais c’est son parcours «politique» qui fit de Touati un personnage incontournable dans la hiérarchie militaire, sur lequel se sont appuyés tous les chefs d’état-major de Guenaïzia à Nezzar en passant par Zeroual et Mohamed Lamari. Tel un joueur d’échecs, celui qu’on surnomme «El-Mokh» avait travaillé sans relâche sur les scénarios politiques, éliminant l’option de cohabitation avec les islamistes et en prônant un retour de l’armée au premier plan politique pour gérer la déliquescence de l’Etat à la fin de règne de Chadli Bendjedid.

    Personnage affable et plein d’humour, il a également incarné le visage de l’armée à l’extérieur du fait de sa participation à toutes les concertations et rencontres internationales au début de l’ouverture de l’armée vers l’étranger. Connu à Bruxelles, au siège de l’OTAN, il est apprécié par les partenaires étrangers pour avoir expliqué dans les colloques et séminaires internationaux, le sens de la lutte antiterroriste que mène l’armée algérienne contre les mouvements terroristes, ce qui a fini par le cataloguer comme un éradicateur pur jus. Après l’élaboration de la plate-forme de 1998 où il y prône un retour vers une transition politique de 18 mois et un verrouillage partisan autour de la résurgence programmée du FLN, signant l’échec du processus démocratique des années 90, le général major Touati a été appelé par le président Bouteflika à occuper le poste de conseiller à la sécurité. Un rôle qu’il assuma assez bien, surtout dans la période où l’on prêtait à l’état-major de l’ANP et à la présidence, un conflit d’autorité. Avec son départ, l’ANP abandonne définitivement le rôle politique qui lui incombait.

    Le qittidine d'Oran

  • #2
    est ce que le FIS REVIENT?????? :22:
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      Le FIS à défaut d'être à l'assemblée est toujours dans les esprits.

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      • #4
        Appelleras-tu donc a "expurger" les ésprits des gens et à leur indiquer exactement ce qu'ils doivent penser ou pas penser ?
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          Voici un article du khabar ,en français , qui parle de la mise en retraite ,ou mise à l'écart de certains généraux....Certains méritent une retraite digne et il est temps qu'ils passent le flambeau à des jeunes bien formés ,patriotes et qui ameneront nos forces de défense à un niveau plus intéréssant à tous points de vue...

          Ministère de la Défense nationale
          Limogeage de cinq officiers supérieurs


          Par : Anis Rahmani

          En sa qualité de ministre de la Défense, Chef suprême des armées, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a limogé cinq officiers supérieurs de l'institution militaire dans le cadre des changements qu'il a entamé depuis la dernière présidentielle, en d'avril 2005. Toutefois, rien n'a encore été annoncé officiellement.

          Selon des sources bien-informées, parmi les concernés par le limogeage est le secrétaire-général du ministère de la défense nationale, le général Ahmed Senhadji, qui exerçait la fonction d'attaché militaire à Paris avant de voir ses prérogatives étendues, en août 2004, pour inclure l'administration effective du ministère.

          Le nouveau mouvement a également touché le général Bourannane qui occupait le poste de directeur du service financier du ministère. Le général Bourannane a pu préserver ce poste durant neuf ans, en dépit des précédents mouvement qu'à connu le ministère tout au long de cette période.

          Il a également été mis fin aux fonctions du général Mohamed Bouacha, directeur de l'administration et des services communs du ministère. Cet officier supérieur, considéré comme un proche de l'ex-secrétaire-général, avait préservé son poste pour une durée de quatorze ans.

          Le général Mohamed Zanakhri, surveillant général au ministère de la défense nationale, est également concerné par ce mouvement. Il a été l'un des piliers du ministère depuis le début des années 90. Ce général a occupait le poste de surveillant général au ministère durant dix années.

          Le cinquième nom cité, dans ce contexte, est celui du général Mohamed Touati, conseiller aux questions de défenses au sein du ministère, qui a été mis à la retraite. Le général Mohamed Touati a occupé différentes fonctions clés à la tête de la hiérarchie militaire.

          Ces changements entrepris par le président de la République, ministre de la défense nationale, en sa qualité de Chef suprême des armées, s'inscrivent dans le cadre de la recherche de cohérence au sein de l'institution militaire, après la démission du général-major Mohamed Lamari, en juillet 2004.

          Rappelons que le président de la République a nommé, en mai dernier, le général Mohamed Gnaïzia dans le poste de ministre délégué auprès du ministre de la défense nationale dans le but de retrouver l'équilibre nécessaire entre le Chef d'état-major et le secrétaire-général du ministère. Le général Mohamed Gnaïzia s'est vu doté de larges prérogatives qui relevaient, auparavant, du ressort du secrétaire-général du ministère ou de l'état-major de l'armée.

          Il y a une année, il a été mis fin aux fonctions de plus de 17 directeurs centraux et près de 20 généraux occupant des postes de responsabilité aux différentes structures de l'institution militaire. Un mouvement sans précédant depuis le début des années 90, qui a donné l'impression de l'existence d'une volonté de renouveler le staff principal de l'institution militaire, avec modernisation de cette dernière, afin de répondre aux nouveaux défis, tant au niveau régional qu'international.

          N.B : j'ai l'impression ,vu de loin bien sûr ,que monsieur GUENAIZIA est un brave soldat de l'algérie....ça c'est moi qui le pense ,chicanos..
          Dernière modification par chicanos, 07 août 2005, 18h14.

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          • #6
            bonsoir
            je crois que boutef vient de gagner quelques points pour faire passer sa loi sur l'amnistie
            Ne soyez pas de ceux qui haïssent mais de ceux que l'on hait, on y est en meilleure compagnie.
            S.Guitry

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            • #7
              je pense que c'est une bonne chose enfin, etant un fils de militaire.. ca me surprend la retraite de qu'elque uns, et me fait plaisir.. enfin il reste plus qu'a en faire une armee profesionelle, au lieux de tribal.

              un bon point pour Boutef comme a dit Abanna.

              Un jour mon pere, rentre a la maison presque les larmes au yeux, lui qui etait si fort si charismatique, Un exemple. a dit : "Mon fils, l'Algerie m'a decu." ca m'a choquer, toucher, rendu triste, et tout ce que j'attendait un jour qu'on m'annonce la retraite de qlq generaux.

              But still some are missing

              Merci pour l'info augustin.
              We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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              • #8
                On voit que ce mouvement touche toutes les armes....Voici un article du site confidentiel-algérie qui parle du général de marine monsieur YALA..


                Commandement des forces navales:
                Le général-major Mohamed Tahar Yala admis à la retraite



                Le commandant des forces navales, le général-major Mohamed Tahar Yala a été admis à la retraite par le président de la République et chef suprême des forces armées, apprend-on de sources bien informée.
                Ce changement survient après celui de la mise en retraite de cinq généraux majors et serait une suite logique de tout un programme de rajeunissement et de rééquilibrage de l’institution militaire, entamé par le président Bouteflika en août 2004 par l’écartement du chef d’état-major, le général de corps d’armée Mohamed Lamari.

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                • #9
                  Ils pensent ce qu'ils veulent ou du moins ce qu'ils peuvent penser. dès lors que leur pensées ne débordent pas de leur boîte cranienne pour venir inonder les rues de sang et de larmes.

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                  • #10
                    J'aime bien ta phrase Augustin
                    Ils pensent ce qu'ils veulent ou du moins ce qu'ils peuvent penser. dès lors que leur pensées ne débordent pas de leur boîte cranienne pour venir inonder les rues de sang et de larmes.
                    We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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                    • #11
                      ok babouche khoroto
                      Dernière modification par éliamine, 13 août 2013, 07h57.

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                      • #12
                        c vrai j'ai pas suivis
                        enfin une tres bonne nouvelle
                        au dela de ses convictions politique qui reste les siennes
                        j'ai pas apprecie son analyse oui l'algerie n'est ni une democratie ni une dicatature
                        il se fou du monde il reinvente la science politique cad qu'il se prend pour plus intelligent que platon, hobbes, rousseau , hannah arend etc...
                        c de la pedanterie, qu'il joue son psuedo intello devant nezzar ou lamari ok
                        mais faut pas se foutre de la gueule du monde qd meme

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