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le nucleaire, une carotte pour pour la rive sud

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  • le nucleaire, une carotte pour pour la rive sud

    ça a commencé timidement, mais voila, nous y sommes, à l'occasion des negociations pour L'UPM, la France devait d'offrir quelque chose en echange afin d'integrer les pays de la rive sud dans son giron, jusqu'a présent, à part l'imprudent Saddam Hussein, seule l'Algérie avait des pretentions pour ce genre de joujous, civiles faut il le preciser, c'etait evidement trés mal vu par les occidentaux, mais entretemps, les choses ont rapidement changé, Sarko est venu donner un coup de pied dans la fourmilliere, en proposant, à Alger pour commencer des perspectives plus importantes, au Maroc ensuite, à la Lybie de kadhadi, à la Syrie, et meme à la Jordanie, en un mot, une station nucleraire sous chaque tente d'un bedouin !

    mais au fond, la carotte etait echangée plutot contre autre chose que ce pretendu "danger nucleaire" usé jusqu'a la corde et qui n'effraie que ses concepteurs, le vrai enjeu, c'est sont plutot les ressources naturelles qu'est le petrole et le gaz,
    on nous dit voila, on vous offre du nucleraire ( toujours sous veille occidentale bien sur ) pour votre future energie, et vous nous reservez le petrole à des prix interessants et pour longtemps, en un mot, on deal avec ce qu'on a, et ce que vous disposez,...... et en avant les lendemains incertains ! pensez vous que ce deal est interessant ? Sarko est il "pragmatique" ou un fou du meme calibre qu'un Kadhafi ?

  • #2
    A mon avis, le pays ne devrait pas s'engager dans une voie que l'on sais mener vers la dépendance énergétique. Le nucléaire est à mon sens un piège pour toute la région.

    Premièrement, bien que l'Algérie dispose d'importantes réserves d'uranium, elle n'aura jamais la possibilité de l'enrichir elle même. Ceci veut dire que le pays serra non seulement dépendant sur les plans technologique et alimentaire, mais également sur le plan énergétique. En bref, nous n"auront plus rien à vendre, juste des choses à acheter, mais avec quoi?

    Deuxièmement, le nucléaire peu être utilisé comme arme politique. Le jour ou nous voudront faire quelque chose qui ne correspond pas à leur vision des choses, nous seront accusés de détournement du programme nucléaire à des fins militaires, s'en suivra des sanctions, puis des frappes militaire, et nos chers puits de pétrole se retrouveront aux mains des ricains.

    Troisièmement, une centrale nucléaire ne s'entretient pas comme une centrale thermique, elle exige un savoir faire que nous n'avons pas et nous n'auront pas de si tôt. Ce que Sarkozy vend c'est du travail pour ces entreprises, nous seront toujours obligés d'aller chercher AREVA pour le moindre petit pepin.
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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    • #3
      Merci pour cet exposé clair samir, tes arguments sont tous valables, mais que vois-tu comme alternative pour des pays qui qui ne produisent déjà pas assez d'électricité ? C'est le cas du Maroc par exemple dont la consommation augmente rapidement.

      Je doute qu'avec l'éolienne ou le solaire, on ait le compte.

      La production d'électricité d'origine thermique est très polluante et contribue fortement à l'effet de serre.
      Dernière modification par freesoda, 09 juillet 2008, 10h35.
      Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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      • #4
        La production d'électricité par centrales à gaz n'est pas aussi polluante que ça, les éjections de CO2 dans l'atmosphère sont faibles, ce qui n'est pas le cas du charbon.

        Comme alternatives, de nouvelles techniques de production d'énergie basée sur le thermique commencent à donner de bon résultats, et dans des pays comme les nôtres ou l'on suffoque 250j/365 il est intéressant de mettre en place cette énergie. Pour le solaire, les rendements sont relativement faibles, mais le frein majeur reste le sable, il faut mener des études proposant des solutions au problème des dépôts de couches de sables sur les panneaux, les pays occidentaux ne le font pas car ils n'ont pas ce genre de problèmes. Pour les éoliennes, elle sont à mon avis une véritable arnaque, leur commande s'adapte très mal au conditions variantes et leur entretient coute cher.

        Je voudrai aussi revenir sur l'impact sur l'environnement. Je pense que nos pays doivent justement laisser ces considérations de coté pour se consacrer au coté technologique, nous ne devons pas nous imposer des contraintes environnementales avant de réaliser l'autosuffisance énergétique, une fois celle ci atteinte on pourra toujours se permettre le luxe d'améliorer nos installations. Je pense que ce genre de considérations est juste un moyen que les occidentaux ont trouvé pour faire du protectionnisme et favoriser leurs produits.
        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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        • #5
          sahit ya samirlechequier pour tes analyses detaillées,
          en fait, le dernier mot revient au president de 6 mois, Mohamed Boudiaf ( Allah yadhakrou belkheir ) la science rien que la science !
          que peux on demander aux occidentaux ? de nous inventer et nous servir sur un plateau du "comment exploiter notre sable pour le rendre comestible" afin de s'en passer d'eux ? faut pas exagerer non plus !
          aucun pays musulman et encore moins arabe ne s'est lancé serieusement dans les recherches avec une equation toute simple :

          90 % de nos terres representent

          - le sable
          - le soleil
          - les energies fossiles
          - trés peu d'eau

          à partir de ces données, toutes les recherches en terre islamique, meme s'il y'en a qu'une doit aller dans la conjugaison de ces elements, le reste, on s'en branle !
          oui, mais j'ai oublié, qu'on prefere s'occuper d'autres elements de "recherches"

          -djihad version "rebellion", riposte, ou destabilisation
          - maintenire ses administrés sous domination dictatoriale ( tous les regimes musulmans sans exeption )
          - le voile pour les bonnes femmes afin qu'on les matte pas
          - crier au complot etranger qui existe evidement, mais criez au loup, il reviendra tous soirs pour...bouffer ( crier ne suffit pas )
          -je continue ? ou j'ai agacé suffisement ?

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          • #6
            Malheureusement, ce que tu dit est une réalité. Le raisonnement rationnel qui doit amené les bananiers qui nous gouvernent à agir dans le sens d'une politique énergétique allant vers l'indépendance ne semble pas faire le poids devant l'allégeance qu'ils ont promis à l'occident.

            Avec tout l'argent qu'il y a dans les caisses de l'état, il y a largement de quoi faire de la recherche. Un projet de recherche peu être lancé avec moins de 100000 euros, cette argent servira à acheter du matériel qui servira pas la suite pour la pédagogie, ce n'est jamais de l'argent perdu. Il n'y a pas un manque de compétences ou de matériel, il y a un manque de volonté politique .
            « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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            • #7
              Bonjour tout le monde,
              Mr Samirlechequier, j'ai lu avec un intérêt certain ton exposé. Mais je dois dire, que même si des points importants sont soulevés, il n'en reste pas moins que je pense tout le contraire.

              En effet, le nucléaire est pour nos pays, une énergie incontournable. J'explicite:

              L'utilisation des énergies fossiles fera augmenter les coûts de fabrication de toute production nécessitant un apport énergique élevé.
              Aujourd'hui, l'Algérie dispose de gaz et de pétrole, mais même là, les industriels privés et publiques devront acheter l'énergie au prix du marché, ou à un prix subventionné par l'état, et qui coutera donc beaucoup d'argent au contribuable pour peu d'efficacité.

              Il est bien plus intéressant à moyen terme, de limiter l'utilisation des énergies fossiles à des secteurs de premières nécessités qui ne peuvent s'en passer. Je pense là au transport et aux industries pétrochimiques.

              Le bénéfice qu'en tirera l'Algérie alors, sera énorme. Car la transition vers des énergies et méthodes alternatives pour ces domaines prendra un certain temps.

              L'énergie nucléaire (je me limite au cas de l'Algérie, car le Maroc lui a encore moins le choix) permettrait alors de dégager des bénéfices énormes sur une très courte durée et de gonfler à bloc les caisses de l'état pour permettre l'élaboration en douceur d'un plan pour couper avec la dépendance vis à vis des énergies fossiles. Luxe que ne pourra pas se permettre les pays industrialisés vu la situation instable de leurs économies, et la peur que la stagflation revienne faire exploser les chiffres du chomage et de l'inflation.

              L'Algérie a là une carte à jouer. C'est vrai qu'elle sera un temps dépendante de l'approvisionnement en combustible enrichi, mais la parade est simple pour éviter un chantage à l'alimentation en énergie.

              D'un côté l'Algérie peut en faire de même avec le gaz et le pétrole, ce qui aurait une incidence plus rapide sur les pays industrialisés.

              Et de l'autre côté, il suffit de multiplier les partenaires commerciaux en ne se limitant pas à des centrales construites par la France. Il est tout à fait possible de faire construire deux centrales par la France, une autre par les américains, et une autre par la Russie.

              Et au pire il existe le marché noir pour acheter du combustible nucléaire aux anciennes républiques soviétiques le temps de développer un programme de centrifugeuse secret.

              Et là on part dans un trip catastrophiste, car dans les faits, il est impossible pour les européens d'avoir un foyer de crise en face de leur territoire.
              Ils le savent et savent aussi qu'il est beaucoup plus rentable, de faire des pays de la rive sud un pôle de croissance, et donc un marché plus intéréssant pour eux mêmes.

              C'est au fond un partenariat win-win, et c'est dans cette optique là que l'UPM est en train d'être élaborée en coulices.

              De plus, il suffit de varier ses sources d'approvisionnement, et de garder un filet de sécurité. L'interconnexion entre les réseaux maghrébins, et européens est une garantie supplémentaire.

              En suite, le développement de centrales nucléaires, permettra aussi de développer la recherche et de collaborer à des projets de pointe comme ITER ou faire de la recherche sur les Laser, ou dans le domaine médical.

              Enfin, si les pays européens voulaient nous chercher des poux, ils n'auraient pas vraiment besoin de ça pour nous casser la gueule

              C'est pour ça que je pense, que le nucléaire est pour nous une chance, pour préparer l'après pétrole, et engranger des points de croissance plus rapidement. Et nous permettre aussi, de développer à notre aise un programme ambitieux pour un passage vers un plan "énergies renouvelables".
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Ton exposé et bien argumenté, seulement le problème de la dépendance en matière d'uranium enrichi reste posée.

                Si l'Algérie s'approvisionne sur le marché noir, c'est la porte ouverte aux accusations de programme militaire.

                Pour ce qui d'une réserve, les occidentaux n'accepteront jamais de laisser un pays arabe se créer une réserve d'uranium car c'est une quantité qui pourra être utilisée à tout moment comme bombe sale, sans aucun savoir technologique.

                Le win win est réaliste lorsque les pays travaillent ensemble on la même vision du monde, dans ce cas précis, ce n'est pas le cas.
                « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                • #9
                  Toute chose est négociable frère Samir. Si la France ne veut pas vendre de l'uranium enrichi, la mondialisation jouera, et la chine ou la Russie en vendra.
                  La Russie a toujours ignoré les embargos quand c'était dans son intérêt. Et aucun pays ne peut décréter aujourd'hui un embargo sans passer par le conseil de sécurité, et donc risquer de se prendre un véto dans la face.

                  De plus, il suffirait en cas de crise de rebasculer sur un mode de production énergétique classique, et l'Algérie peut se le permettre vu qu'elle a le gaz et le pétrole pour.
                  Enfin, avec le nucléaire et ses énergies fossiles, l'Algérie pourra vendre une grande partie de sa production à l'Europe. Et l'Europe elle même sera dépendante de la production algérienne.

                  Les risques, Mr Samir il y en a partout. Il suffit juste de les contourner. Il ne sert à rien, de les prendre en pleine face.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    A la dépendance, je préfère l'innovation.

                    Au lieu d'aller s'équiper en matériel qui peut être conflictuel, je préfèrerai que l'Algérie s'équipe d'un matériel qui exploite bien ses spécificités.

                    C'est pas en étant d'éternels acheteurs de technologie que nous avancerons.

                    De plus, l'uranium ne se vend pas comme des patates pour aller se servir chez la concurrence, l'Iran l'a bien compris, et c'est pour cela qu'il refuse d'inclure l'enrichissement d'uranium dans les négociations.
                    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                    • #11
                      L'Algérie peut en faire autant avec un peu plus de tact que l'a fait l'Iran lors des sommets de l'UPM.

                      L'innovation c'est bien beau, mais à moyen terme ça ne couvrira pas les besoins de l'Algérie. Mais oui il faut financer de la recherche et l'Algérie avec ses énormes fonds peut faire les deux en même temps.
                      Il faut marier divers technologies pour s'assurer une autonomie énergétique.
                      Être mono-dépendant énergiquement a toujours été un mauvais paris.

                      L'Algérie peut tout à fait élaborer divers plans pour combler le risque d'une coupure d'approvisionnement en combustible nucléaire, par une hausse de la production classique.

                      C'est vraiment, à mon sens un faux problème. Car le nucléaire n'a devant lui que 100 ans au pire avant de passer à une technologie de fusion et là nul risque de dépendance.
                      A la diplomatie algérienne, et au pouvoir algérien, de limiter les risques liés à l'approvisionnement. L'Algérie en est largement capable, surtout dans le cadre d'une UPM, où les acteurs seront de plus en plus inter-dépendants sur tous les plans.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        hi

                        Le nucléaire!!!

                        On t'aide (l'occident) à faire le nucléaire et quleques années après on t'accuse de l'enrichir pour développer une bombe atomique comme on l'a fait avec l'irak et on le fait actuellement avec l'iran!
                        je pense que ce n'est pas une bonne chose! Vaut mieux s'intérersser aux energies renouvelables ( solaire, éolien, ....).

                        this is my opinion!
                        "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                        • #13
                          Justement, à moyen terme, nous n'avons aucun problème d'approvisionnement énergétique, exploitons ce temps pour passer à des technologies plus innovantes et garante d'un avenir énergétique indépendant.

                          Comme tu l'a si bien dit, dans maximum 100 ans, ce sera la fusion, alors on est entrain de nous vendre une technologie en voie de péremption. Le japon à mis au point un plan énergie qui prévoie un approvisionnement à hauteur de 30% venant de l'espace à l'horizon 2030.

                          La NASA a mis au point un programme similaire, et EADS vient de s'y mettre. Ce que l'on nous vend, c'est une technologie que nous devrons remplacer dans un siècle. En bref, il sont entrain de faire perdurer leur règne.
                          « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                          • #14
                            Tu oublies de dire que le Japon utilise le nucléaire majoritairement pour subvenir à ses besoins énergétiques actuellement.

                            Comme je l'ai dit plus haut, fabriquer de l'électricité à partir des énergies fossiles sera de plus en plus couteux, et sera un véritable gâchis pour l'économie algérienne, qui pourrait en tirer un bénéfice plus profitable.

                            L'Algérie peut faire du nucléaire tout en faisant de la recherche pour de nouvelles sources en énergie.
                            Les centrales nucléaires elles, sont construites pour 20 ans. Ca donnera alors 20 ans à l'Algérie de l'énergie la moins chère du marché, et fera faire au contribuable algérien, des économies substantielles, tout en garantissant une rente confortable pour l'état.

                            Il ne faut pas avoir peur d'une technologie. Il faut la maitriser avec les risques qu'elle comporte. Et là le jeu en vaut largement la chandelle.

                            Mais à chacun son avis mon ami Samir.

                            Amicalement.
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              T'a une vision d'économiste, j'ai celle d'un chercheur.

                              Nos points de vue ont des références différentes et ne pourront se rapprocher que dans le cadre d'un plan global, ce que nos bananiers ne savent pas faire.

                              aller, passe une bonne après midi.
                              « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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