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Les catastrophes naturelles ont été très meurtrières depuis le début de l'année, selon un bilan semestriel établi par le réassureur allemand Munich Re, qui appelle une nouvelle fois à la lutte contre le changement climatique.
Entre janvier et juin, plus de 150.000 personnes sont décédées, soit plus que sur l'ensemble de 2004, année du tsunami dans le sud-est asiatique.
En Birmanie, 138.000 habitants sont morts ou portés disparus après le cyclone Nargis qui a ravagé le pays début mai. Le séisme qui a frappé la Chine à la mi-mai a entraîné 69 200 morts et disparus, précise Munich Re dans un communiqué.
Pour Torsten Jeworrek, membre du directoire du groupe, la prévention de telles calamités doit être «la priorité des gouvernements» et, dans le cas de la Chine par exemple, les normes de construction doivent être repensées.
Les experts du réassureur munichois (sud) ont comptabilisé environ 400 catastrophes naturelles sur le semestre, qui ont provoqué des dégâts estimés à 50 milliards de dollars. A titre de comparaison, les 960 catastrophes répertoriées en 2007 avaient coûté 82 milliards, dont 30 milliards à la charge des assureurs.
Et les trois-quarts des catastrophes ont été provoquées par des phénomènes extrêmes comme des tempêtes ou de fortes pluies, dont le nombre va croissant et qui sont directement «influencés par le changement climatique», selon Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re.
Les États-Unis sont particulièrement touchés. Le pays a subi de nombreuses tornades et de fortes grêles, sans compter les inondations qui ont frappé l'Iowa.
«Des mesures ambitieuses pour la lutte contre le changement climatique sont nécessaires», souligne Peter Höppe, en charge de la recherche sur les catastrophes naturelles chez Munich Re. D'autant qu'elles sont «un facteur de croissance au niveau économique», ajoute-t-il.
- AFP
Entre janvier et juin, plus de 150.000 personnes sont décédées, soit plus que sur l'ensemble de 2004, année du tsunami dans le sud-est asiatique.
En Birmanie, 138.000 habitants sont morts ou portés disparus après le cyclone Nargis qui a ravagé le pays début mai. Le séisme qui a frappé la Chine à la mi-mai a entraîné 69 200 morts et disparus, précise Munich Re dans un communiqué.
Pour Torsten Jeworrek, membre du directoire du groupe, la prévention de telles calamités doit être «la priorité des gouvernements» et, dans le cas de la Chine par exemple, les normes de construction doivent être repensées.
Les experts du réassureur munichois (sud) ont comptabilisé environ 400 catastrophes naturelles sur le semestre, qui ont provoqué des dégâts estimés à 50 milliards de dollars. A titre de comparaison, les 960 catastrophes répertoriées en 2007 avaient coûté 82 milliards, dont 30 milliards à la charge des assureurs.
Et les trois-quarts des catastrophes ont été provoquées par des phénomènes extrêmes comme des tempêtes ou de fortes pluies, dont le nombre va croissant et qui sont directement «influencés par le changement climatique», selon Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re.
Les États-Unis sont particulièrement touchés. Le pays a subi de nombreuses tornades et de fortes grêles, sans compter les inondations qui ont frappé l'Iowa.
«Des mesures ambitieuses pour la lutte contre le changement climatique sont nécessaires», souligne Peter Höppe, en charge de la recherche sur les catastrophes naturelles chez Munich Re. D'autant qu'elles sont «un facteur de croissance au niveau économique», ajoute-t-il.
- AFP