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La cuisine française à l'Unesco

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  • La cuisine française à l'Unesco

    La France est candidate à l'inscription de sa cuisine au patrimoine immatériel de l'humanité en 2009.

    La gastronomie française va-t-elle figurer au patrimoine culturel immatériel de l'humanité ? Elle y est en tout cas candidate pour 2009 comme l'a annoncé Nicolas Sarkozy au Salon de l'Agriculture, en février. Et c'est l'Unesco qui en décidera.

    L'organisation internationale a déjà inscrit au patrimoine mondial la Grande Muraille de Chine, le sanctuaire de Machu Picchu et, depuis, les fortifications Vauban, notamment celles de Mont-Dauphin.

    Mais ce n'est que depuis 2003 qu'elle a créé une convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dont la définition est celle "d'un patrimoine vivant, creuset de la diversité culturelle, garant de la créativité permanente de l'homme.

    "La définition précise qu'un tel patrimoine est transmis de génération en génération, qu'il constitue un ensemble de techniques et de savoir-faire et procure un sentiment d'identité. On dirait ces principes écrits pour la gastronomie. Elle a donc toutes les raisons d'entrer au patrimoine mondial", commente Francis Chevrier, directeur de l'Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation, et délégué général de la mission chargée de la candidature de la France.

    Des débats passionnés

    Jamais une gastronomie n'a été inscrite au patrimoine mondial. Que celle de la France soit la première passionne les débats. Qualifiant la cuisine française de "meilleure au monde", Nicolas Sarkozy a jeté un peu d'huile sur le feu.

    Car la France n'est plus seule à candidater. L'Espagne et l'Italie proposent une inscription au titre d'un régime alimentaire méditerranéen. Si chacun se garde de parler de compétition, le premier inscrit savourera la nouvelle. Mais avant de crier victoire, encore faut-il convaincre.

    Contre la malbouffe

    Le point de vue d'un responsable de l'Unesco a récemment tendu l'atmosphère. "Il n'y a pas de catégorie pour la gastronomie", a déclaré Chérif Khaznadar. Catherine Dumas, sénatrice UMP, en charge d'une mission d'information sur la candidature française se veut diplomate.

    "Nous devons trouver la bonne approche pour répondre au cahier des charges de l'Unesco. Appartenir au patrimoine mondial permettra de développer l'éducation au goût et de promouvoir un modèle de développement durable qui respecte l'authenticité des produits". Une lutte contre la malbouffe ?

    - Provence
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