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La sœur de Matoub Lounès salue la décision du tribunal

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  • La sœur de Matoub Lounès salue la décision du tribunal

    Le tribunal criminel de Tizi-Ouzou a reporté hier, le procès de l'assassinat du chanteur Matoub Lounès pour complément d'enquête, après que la partie civile dans l'affaire ait demandé la convocation de nouveaux témoins et eu égard à l'absence de certains témoins déjà cités dans l'arrêt renvoi et des experts. L'audience a débuté par l'appel à la barre des deux prévenus en détention, à savoir M. Malik et Ch. Mahiedine et la mère et la soeur de la victime.

    Ces deux dernières ont alors formulé leur requête quant à la présence de 50 témoins dont la liste contenant des noms de dirigeants politiques et journalistes a été rendue publique la veille, sans que Malika, la soeur de Matoub Lounès, n'omette de rappeler au tribunal, qu'elle demande aussi la reconstitution des faits.

    La requête de la partie civile a été réitérée par les avocats Bouchachi et Rahem. Devant cette requête, le président du tribunal décide de suspendre l'audience pour trancher sur la demande de la partie civile. Après plus d'une demi-heure, le président du tribunal annonce le report du procès pour le motif précité sans fixer de date. Ainsi, c'est la troisième fois que ce procès est reporté après ceux de 2000 et 2001.

    A la sortie du tribunal, l'épouse du chanteur, Nadia, réitère sa quête pour que toute la vérité soit connue sur l'assassinat de son époux. Alors que Malika Matoub s'est, dans un point de presse tenu dans l'après-midi d'hier, félicitée du report du procès tenant compte de sa requête.

    Comme elle a qualifié la décision du tribunal comme «une grande avancée dans les droits de l'homme en Algérie». Notons par ailleurs, que l'audience d'hier s'est déroulée dans des conditions normales, en dépit du caractère exceptionnel de l'affaire qui tient en haleine toute une région depuis dix ans.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    La sœur de Matoub Lounès salue la décision du tribunal

    Mdr! Oui c'est cela!!! La justice algérienne est transparente comme un fantôme, blanche comme Blanche-neige et innocente comme les incapables aux commandes de l'état....
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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    • #3
      C’est dans un climat de grande tension que s’est ouvert ce matin, à la cour de Tizi-Ouzou, le procès de l’assassinat de Lounès Matoub un certain 25 juin 1998 à Tala Bounane, un village non loin du chef-lieu de Beni-Douala. Un important dispositif policier entourait le bâtiment dès l’aube.
      Les entrés sont filtrées. Les forces de l’ordre, en force, sont dans un grand état de nervosité.
      L’opinion et la famille du défunt crient à un « simulacre de procès » et exigent la vérité.

      La famille Matoub, via la présidente de la fondation, s’est prononcée pour ne pas cautionner une “mascarade judiciaire” afin d’expédier et de classer l’affaire. La fondation et la famille Matoub ont réitéré leur demande de faire une enquête approfondie, de procéder une reconstitution des faits, une analyse balistique et l’audition de tous les temoins, un préalable pour la programmation du procès, ne cesse de clamer hier lors de la tenue d’un point de presse la présidente de la fondation Matoub, qui a déclaré avoir remis au procureur général une liste de 50 témoins potentiels pouvant apporter des éléments pour les besoins de l’enquête. Ces témoins ne peuvent être convoqués par la justice car les délais sont dépassés. La présidente de la fondation dira que sa mère et elle n’ont reçu la convocation de la justice que le 8 juillet, soit deux jours avant la date du procès est arrêtée il y a de cela 6 semaines. “La présence de la fondation et de la famille à ce procès, n’est synonyme d’aucun caution à apporter à la parodie judiciaire en place”, a-t-elle déclaré.

      Elle reppelle, pour étayer son propos, que le 7 juin 2000, la famille de Lounès était présente lors de la reconstitution des faits à Tala Bounane, “une opération qui s’est avérée de la poudre aux yeux, car une telle mission devrait au moins faire la délimitation d’un périmètre, alors que le trafic routier s’exécutait normalement.”

      Comme elle a tenu aussi à rappeler la présence de la fondation et de la famille lors “du simulaire de procès du 20 décembre 2000, où les accusés alibis ont crie durant l’audience “on n’a pas tué Matoub, c’est faux” a-t-elle déclaré. Elle rappelle aussi avoir vu les deux terroristes en question, Abdelhakim Chenoui et Malik Medjnoun, pour la première fois dans le véhicule de la Gendarmerie nationale lors de la reconstitution des faits le 7 juin 2000 et ils lui ont clamé leur inoncence.
      "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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      • #4
        déjà un truc tout simple on est e****** pendant des lustres alors le procès de matoub c'est encore pire!
        je suis amoureuse...

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