Depuis le 8 juin dernier, date à laquelle l'arrivée de Laurence Ferrari a été confirmée à la place de Patrick Poivre d'Arvor, plus de huit millions de téléspectateurs attendaient ce moment. Beaucoup avec nostalgie et tristesse, et quelques-uns avec joie. Ce moment, c'était bien sûr le dernier journal télévisé de PPDA sur TF1. Après 21 années de bons et loyaux services, Patrick Poivre d'Arvor, 60 ans, s'est donc installé une dernière fois dans le fauteuil de la grand-messe du 20H de TF1. C'est vers 19H59, que le journaliste le plus populaire de France a lancé une dernière fois son fameux Madame, Monsieur, bonsoir. Vêtu d'une veste noire, d'une chemise blanche et d'une cravate violette, "l'excellent Patrick Poivre d'Arvor", comme l'a salué Evelyne Dhéliat à la fin de sa météo, juste avant le JT, a commencé par assurer son journal. Informations internationales, politique intérieure, écologie, faits de société, il n'a d'abord rien laisser transparaître. Malgré quelques regards complices avec les téléspectateurs et de légers sourires, le journaliste a voulu être professionnel jusqu'au bout.
En dépit d'une apparente décontraction, après 25 minutes de direct, PPDA, pris par l'émotion, bafouille, hésite, sa voix s'éraille. Comment rester de marbre quand on fait ses adieux à son public? Le temps d'un reportage, et le journaliste réapparaît, comme si de rien n'était. Celui qui avait présenté le JT le soir de la mort de sa fille Solenn (en 1995), ne cède pas. Après un sujet sur la naissance de quatre girafons ( qui tombent de deux métres en sortant du ventre de leur mère) il lâchera même cette phrase incroyable : "parfois on croit chuter, mais on rebondit très vite". Après un dernier sujet sur le Vésuve, PPDA enchaîne sur une citation de Shakespeare : "ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser". Il ajoute : "Très modestement, puisque je n'ai pu éviter ce qui arrive ce soir, je vous embrasse tous". Il conclura en disant qu'ils laissent ses téléspectateurs entre de "bonnes mains, celle d'Harry Roselmack" (ne prononçant jamais le nom de Laurence Ferrari). Laissons lui les mots de la fin : "Je suis sûr qu'on se retrouvera très vite. Et comme on dit en Bretagne Adieu-Vat"
Par purpeople
En dépit d'une apparente décontraction, après 25 minutes de direct, PPDA, pris par l'émotion, bafouille, hésite, sa voix s'éraille. Comment rester de marbre quand on fait ses adieux à son public? Le temps d'un reportage, et le journaliste réapparaît, comme si de rien n'était. Celui qui avait présenté le JT le soir de la mort de sa fille Solenn (en 1995), ne cède pas. Après un sujet sur la naissance de quatre girafons ( qui tombent de deux métres en sortant du ventre de leur mère) il lâchera même cette phrase incroyable : "parfois on croit chuter, mais on rebondit très vite". Après un dernier sujet sur le Vésuve, PPDA enchaîne sur une citation de Shakespeare : "ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser". Il ajoute : "Très modestement, puisque je n'ai pu éviter ce qui arrive ce soir, je vous embrasse tous". Il conclura en disant qu'ils laissent ses téléspectateurs entre de "bonnes mains, celle d'Harry Roselmack" (ne prononçant jamais le nom de Laurence Ferrari). Laissons lui les mots de la fin : "Je suis sûr qu'on se retrouvera très vite. Et comme on dit en Bretagne Adieu-Vat"
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