Tweet
La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a averti jeudi l'Iran que les États-Unis avaient renforcé leur «présence» en vue d'assurer «la sécurité» dans le Golfe et n'hésiteraient pas, le cas échéant, à défendre Israël et leurs autres alliés dans la région.
Dans le même temps, Mme Rice, qui effectue depuis mercredi une visite en Géorgie, a appelé à l'arrêt des violences dans les régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, soutenues par la Russie.
«Nous défendrons les intérêts américains et les intérêts de nos alliés. Nous prenons très au sérieux nos obligations de défendre nos alliés et nous avons l'intention de le faire», a répondu le chef de la diplomatie américaine à la question d'un journaliste sur de récentes menaces proférées par un haut responsable iranien.
«Dans la région du Golfe, les États-Unis ont renforcé leur capacité en matière de sécurité, leur présence (en vue d'assurer) la sécurité et nous travaillons de façon très étroite avec tous nos alliés (...) pour faire en sorte qu'ils soient capables de se défendre», a poursuivi Mme Rice.
«Ce sont tous les éléments» montrant «la détermination de l'Amérique à empêcher l'Iran de menacer nos intérêts ou les intérêts de nos amis et alliés», a-t-elle souligné. «Je ne pense pas que les Iraniens se posent trop de questions sur la capacité et la puissance des États-Unis pour faire exactement cela», a encore noté la secrétaire d'État.
Ces déclarations de Mme Rice interviennent à un moment où les Iraniens non seulement se livrent à une virulente rhétorique, mais ont effectué jeudi de nouveaux tirs d'essai de missiles dans le Golfe, au troisième jour de manoeuvres militaires qui ont fait monter d'un cran la tension entre Téhéran et les pays occidentaux.
L'Iran «mettra le feu» à Tel Aviv et à la flotte militaire américaine dans le Golfe s'il est attaqué, avait menacé l'hodjatolislam Ali Shirazi, représentant du guide suprême Ali Khamenei au sein des forces navales des Gardiens de la révolution, cité mardi par l'agence Fars.
Condoleezza Rice a par ailleurs mis à profit son déplacement en Géorgie pour solennellement exhorter à mettre fin aux violences en Abkhazie et en Ossétie du Sud.
«Les violences doivent cesser», a martelé Mme Rice devant la presse après avoir rencontré le président géorgien pro-occidental Mikheïl Saakachvili.
«Il est très important que toutes les parties rejettent la violence en tant qu'option», a-t-elle ajouté.
Parlant plus spécifiquement de l'Abkhazie, où trois Géorgiens et trois rebelles ont été blessés dans un nouvel incident mercredi, Mme Rice a assuré que Washington s'efforcerait d'aider à stabiliser cette région.
«Il doit y avoir une solution pacifique à cette situation (prévalant) en Abkhazie et c'est ce sur quoi nous allons travailler», a dit le chef de la diplomatie américaine.
Moscou avait de son côté accusé mercredi les États-Unis de «couvrir les provocations» de Tbilissi dans les régions séparatistes géorgiennes.
L'Abkhazie, une étroite bande de terre au bord de la mer Noire, est de facto indépendante depuis une guerre en 1992 avec la Géorgie, qui a fait des milliers de morts et a contraint des centaines de milliers de personnes à fuir.
Condoleezza Rice a en outre plaidé pour le développement de la démocratie en Géorgie, pendant une rencontre avec des dirigeants de l'opposition.
«La démocratie est absolument nécessaire, non pas parce que les êtres humains sont parfaits, mais parce que les êtres humains sont imparfaits», a jugé Mme Rice.
«Nous appuyons la Géorgie dans sa quête de devenir une démocratie plus forte», a ajouté la secrétaire d'État, au cours de cette réunion avec six opposants de premier plan à M. Saakachvili, président de cette ancienne république soviétique devenue un des alliés-clés des États-Unis.
- AFP
Dans le même temps, Mme Rice, qui effectue depuis mercredi une visite en Géorgie, a appelé à l'arrêt des violences dans les régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, soutenues par la Russie.
«Nous défendrons les intérêts américains et les intérêts de nos alliés. Nous prenons très au sérieux nos obligations de défendre nos alliés et nous avons l'intention de le faire», a répondu le chef de la diplomatie américaine à la question d'un journaliste sur de récentes menaces proférées par un haut responsable iranien.
«Dans la région du Golfe, les États-Unis ont renforcé leur capacité en matière de sécurité, leur présence (en vue d'assurer) la sécurité et nous travaillons de façon très étroite avec tous nos alliés (...) pour faire en sorte qu'ils soient capables de se défendre», a poursuivi Mme Rice.
«Ce sont tous les éléments» montrant «la détermination de l'Amérique à empêcher l'Iran de menacer nos intérêts ou les intérêts de nos amis et alliés», a-t-elle souligné. «Je ne pense pas que les Iraniens se posent trop de questions sur la capacité et la puissance des États-Unis pour faire exactement cela», a encore noté la secrétaire d'État.
Ces déclarations de Mme Rice interviennent à un moment où les Iraniens non seulement se livrent à une virulente rhétorique, mais ont effectué jeudi de nouveaux tirs d'essai de missiles dans le Golfe, au troisième jour de manoeuvres militaires qui ont fait monter d'un cran la tension entre Téhéran et les pays occidentaux.
L'Iran «mettra le feu» à Tel Aviv et à la flotte militaire américaine dans le Golfe s'il est attaqué, avait menacé l'hodjatolislam Ali Shirazi, représentant du guide suprême Ali Khamenei au sein des forces navales des Gardiens de la révolution, cité mardi par l'agence Fars.
Condoleezza Rice a par ailleurs mis à profit son déplacement en Géorgie pour solennellement exhorter à mettre fin aux violences en Abkhazie et en Ossétie du Sud.
«Les violences doivent cesser», a martelé Mme Rice devant la presse après avoir rencontré le président géorgien pro-occidental Mikheïl Saakachvili.
«Il est très important que toutes les parties rejettent la violence en tant qu'option», a-t-elle ajouté.
Parlant plus spécifiquement de l'Abkhazie, où trois Géorgiens et trois rebelles ont été blessés dans un nouvel incident mercredi, Mme Rice a assuré que Washington s'efforcerait d'aider à stabiliser cette région.
«Il doit y avoir une solution pacifique à cette situation (prévalant) en Abkhazie et c'est ce sur quoi nous allons travailler», a dit le chef de la diplomatie américaine.
Moscou avait de son côté accusé mercredi les États-Unis de «couvrir les provocations» de Tbilissi dans les régions séparatistes géorgiennes.
L'Abkhazie, une étroite bande de terre au bord de la mer Noire, est de facto indépendante depuis une guerre en 1992 avec la Géorgie, qui a fait des milliers de morts et a contraint des centaines de milliers de personnes à fuir.
Condoleezza Rice a en outre plaidé pour le développement de la démocratie en Géorgie, pendant une rencontre avec des dirigeants de l'opposition.
«La démocratie est absolument nécessaire, non pas parce que les êtres humains sont parfaits, mais parce que les êtres humains sont imparfaits», a jugé Mme Rice.
«Nous appuyons la Géorgie dans sa quête de devenir une démocratie plus forte», a ajouté la secrétaire d'État, au cours de cette réunion avec six opposants de premier plan à M. Saakachvili, président de cette ancienne république soviétique devenue un des alliés-clés des États-Unis.
- AFP
Commentaire