A la veille du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) dont le lancement est prévu dimanche à Paris, le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a exprimé jeudi à Tunis, le souhait de voir Barcelone abriter le siège du secrétariat général de la nouvelle institution euro-méditerranéenne.
C'est la première fois que le nom de cette ville espagnole où avait été lancé en 1995 le "Processus de Barcelone" est évoqué. Jusqu'ici, seule la Tunisie, le Maroc et Malte étaient cités comme candidats potentiels pour accueillir le secrétariat général de l'UPM. "Que ce soit Tunis ou Barcelone, l'essentiel c'est que ce soit dans un pays méditerranéen", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole lors d'une conférence de presse.
M. Moratinos achevait une brève visite en Tunisie dans le cadre d'une tournée maghrébine qui l'a déjà conduit en Mauritanie et en Algérie. Il doit se rendre jeudi après-midi en Libye et vendredi au Maroc.
Il a déclaré avoir évoqué cette question avec le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son homologue, Abdelwahab Abdallah.
Selon lui, "ce qui importe pour Madrid comme pour Tunis, c'est que le secrétariat général soit une institution forte, bien structurée, dotée de méthodes de travail et qui soit en mesure d'assurer le suivi et l'exécution des décisions qui émaneront du sommet de Paris".
Sur l'immigration, il a plaidé pour la "co-responsabilité" entre pays d'origine et pays d'accueil, et pour "une immigration organisée".
"Nous ne considérons pas les migrants comme des criminels ou représentant un danger, mais nous nous efforçons de comprendre les raisons qui les ont poussés à partir et de garantir leurs droits", a-t-il soutenu, rappelant que l'Espagne avait dans son histoire fourni elle-même d'importants contingents de migrants.
Selon lui, le pacte européen sur l'immigration prône "une approche globale" qui ne se limite pas uniquement aux aspects sécuritaires, mais englobe également le partenariat et le co-développement, a-t-il fait valoir.
Il a jugé impératif de lutter contre l'immigration illégale qui "ne profite qu'aux réseaux mafieux de trafic des êtres humains".
M. Moratinos a, par ailleurs, annoncé que le couple royal espagnol se rendra en visite officielle en Tunisie début 2009, la deuxième après celle effectuée en 1994.
source : AP
C'est la première fois que le nom de cette ville espagnole où avait été lancé en 1995 le "Processus de Barcelone" est évoqué. Jusqu'ici, seule la Tunisie, le Maroc et Malte étaient cités comme candidats potentiels pour accueillir le secrétariat général de l'UPM. "Que ce soit Tunis ou Barcelone, l'essentiel c'est que ce soit dans un pays méditerranéen", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole lors d'une conférence de presse.
M. Moratinos achevait une brève visite en Tunisie dans le cadre d'une tournée maghrébine qui l'a déjà conduit en Mauritanie et en Algérie. Il doit se rendre jeudi après-midi en Libye et vendredi au Maroc.
Il a déclaré avoir évoqué cette question avec le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son homologue, Abdelwahab Abdallah.
Selon lui, "ce qui importe pour Madrid comme pour Tunis, c'est que le secrétariat général soit une institution forte, bien structurée, dotée de méthodes de travail et qui soit en mesure d'assurer le suivi et l'exécution des décisions qui émaneront du sommet de Paris".
Sur l'immigration, il a plaidé pour la "co-responsabilité" entre pays d'origine et pays d'accueil, et pour "une immigration organisée".
"Nous ne considérons pas les migrants comme des criminels ou représentant un danger, mais nous nous efforçons de comprendre les raisons qui les ont poussés à partir et de garantir leurs droits", a-t-il soutenu, rappelant que l'Espagne avait dans son histoire fourni elle-même d'importants contingents de migrants.
Selon lui, le pacte européen sur l'immigration prône "une approche globale" qui ne se limite pas uniquement aux aspects sécuritaires, mais englobe également le partenariat et le co-développement, a-t-il fait valoir.
Il a jugé impératif de lutter contre l'immigration illégale qui "ne profite qu'aux réseaux mafieux de trafic des êtres humains".
M. Moratinos a, par ailleurs, annoncé que le couple royal espagnol se rendra en visite officielle en Tunisie début 2009, la deuxième après celle effectuée en 1994.
source : AP
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