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L'identification par le contour de la main est et sera de plus en plus utilisé. La CNIL a décidé d'assouplir sa position vis à vis de ce dispositif de surveillance et de controle. Et du coup l'usage s'est et va se développer aussi bien dans les centres commerciaux les collèges que dans les prisons, les bureaux de poste, les centres hospitaliers.
«Notre doctrine a évolué ces dernières semaines, reconnaît Christophe Pallez, secrétaire général de la Cnil en charge des affaires juridiques. Le critère de l'usage des techniques biométriques devient secondaire par rapport à la technique elle-même. Nous considérons aujourd'hui que les risques d'atteinte aux libertés individuelles sont limités s'agissant de l'exploitation de données biométriques qui ne laissent pas de traces, comme la reconnaissance par le contour de la main ou par la rétine. Dans ces derniers cas, la présence physique de la personne est requise pour son identification.» A la différence des empreintes digitales ou de l'ADN : l'individu n'étant pas maître des «traces» qu'il laisse derrière lui, ces dernières peuvent être utilisées, à son insu, à des fins non avouables, comme la confrontation avec les fichiers de la police, ou autres.
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En pratique, la personne qui veut s'identifier saisit son code personnel sur le clavier d'un lecteur biométrique puis place sa main sur un appareil qui analyse la géométrie de sa main. «Le lecteur vérifie alors si le code tapé correspond au volume de la main», précise Yves Cordonnier, responsable informatique de la mairie de Gagny. «A ce niveau, le système n'est pas en mesure d'identifier la personne qui passe. L'identification s'effectue dans un second temps : validé, le code est transmis au système de gestion qui seul est en mesure de l'associer à un agent particulier.»Les applications de cette «main badge» sont multiples, parfois même déconcertantes. (...)Des collèges (à Mandelieu mais aussi à Carqueiranne, dans le Var) se sont équipés pour filtrer l'accès des élèves et des personnels à la cantine scolaire.
Pour passer, il faut désormais présenter patte blanche
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En pratique, la personne qui veut s'identifier saisit son code personnel sur le clavier d'un lecteur biométrique puis place sa main sur un appareil qui analyse la géométrie de sa main. «Le lecteur vérifie alors si le code tapé correspond au volume de la main», précise Yves Cordonnier, responsable informatique de la mairie de Gagny. «A ce niveau, le système n'est pas en mesure d'identifier la personne qui passe. L'identification s'effectue dans un second temps : validé, le code est transmis au système de gestion qui seul est en mesure de l'associer à un agent particulier.»Les applications de cette «main badge» sont multiples, parfois même déconcertantes. (...)Des collèges (à Mandelieu mais aussi à Carqueiranne, dans le Var) se sont équipés pour filtrer l'accès des élèves et des personnels à la cantine scolaire.
Pour passer, il faut désormais présenter patte blanche