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Retrouvailles entre le Venezuela et la Colombie
Le président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue colombien Alvaro Uribe doivent se retrouver ce vendredi à Coro, dans le nord-ouest du Venezuela, pour normaliser les relations entre les deux pays après plusieurs mois de tension liée au dossier des otages de la guérilla colombienne.
Des deux côtés, on s'essaye à l'emphase : c'est avec enthousiasme, affirme Alvaro Uribe auréolé par l'opération de libération d'Ingrid Betancourt, qu'il va revoir son homologue vénézuélien qui, lui, met l'accent sur le frère, représentant du peuple-frère, qu'il s'apprête à recevoir.
Les deux hommes auront néanmoins une franche explication : ils se parleront pendant deux heures à huis-clos et en tête-à-tête. Mais on est loin des invectives qu'ils se sont lancées pendant des mois par-dessus la longue frontière commune.
La crise a éclaté quand Alvaro Uribe a relevé Hugo Chavez de sa médiation dans l'affaire des otages - c'était fin 2007 - et elle s'est exacerbée avec le raid colombien du 1er mars contre le camp équatorien de feu Raul Reyes, alors n°2 des FARC.
Faciliter le commerce entre les deux pays
Le lieu du sommet de ce vendredi - à proximité de raffineries pétrolières- dit cependant assez combien le pragmatisme inspire ces retrouvailles. De coopération énergétique, il sera question à Coro, avec, à l'honneur, des projets d'oléoduc et de voie ferrée donnant au Venezuela accès au Pacifique.
Mais il s'agira plus largement de faciliter le commerce entre ces deux pays aux économies imbriquées. Hugo Chavez, en perte de vitesse chez lui et sur la scène internationale, vient de remettre à sa place le parti communiste vénézuélien, son allié, qui voulait manifester contre la visite d'Alvaro Uribe. En lui disant en substance : « Nous sommes obligés de nous entendre avec le gouvernement colombien, quel qu'il soit ».
(RFI)
Des deux côtés, on s'essaye à l'emphase : c'est avec enthousiasme, affirme Alvaro Uribe auréolé par l'opération de libération d'Ingrid Betancourt, qu'il va revoir son homologue vénézuélien qui, lui, met l'accent sur le frère, représentant du peuple-frère, qu'il s'apprête à recevoir.
Les deux hommes auront néanmoins une franche explication : ils se parleront pendant deux heures à huis-clos et en tête-à-tête. Mais on est loin des invectives qu'ils se sont lancées pendant des mois par-dessus la longue frontière commune.
La crise a éclaté quand Alvaro Uribe a relevé Hugo Chavez de sa médiation dans l'affaire des otages - c'était fin 2007 - et elle s'est exacerbée avec le raid colombien du 1er mars contre le camp équatorien de feu Raul Reyes, alors n°2 des FARC.
Faciliter le commerce entre les deux pays
Le lieu du sommet de ce vendredi - à proximité de raffineries pétrolières- dit cependant assez combien le pragmatisme inspire ces retrouvailles. De coopération énergétique, il sera question à Coro, avec, à l'honneur, des projets d'oléoduc et de voie ferrée donnant au Venezuela accès au Pacifique.
Mais il s'agira plus largement de faciliter le commerce entre ces deux pays aux économies imbriquées. Hugo Chavez, en perte de vitesse chez lui et sur la scène internationale, vient de remettre à sa place le parti communiste vénézuélien, son allié, qui voulait manifester contre la visite d'Alvaro Uribe. En lui disant en substance : « Nous sommes obligés de nous entendre avec le gouvernement colombien, quel qu'il soit ».
(RFI)