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Le groupe pétrolier français Total qui comptait dans un premier temps exploiter un champ gazier géant de South Pars , a finalement renoncé à poser ses pions en Iran.
Dans une interview au Financial Times ce jeudi, le président du groupe, Christophe de Margerie, juge le risque politique trop élevé. "Aujourd'hui, nous prendrions un risque politique trop important à investir en Iran car on dirait: "Total ferait n'importe quoi pour gagner de l'argent"", déclare ainsi le patron de la compagnie pétrolière.
Total est engagé depuis des années dans des négociations avec l'Iran, qui possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz derrière la Russie, pour l'exploitation de réserves de gaz (bloc 11) à South Pars, un gisement considéré comme le plus grand au monde. Les discussions prévoient également la création d'une installation produisant du gaz naturel liquéfié pour l'exportation.
Des responsables iraniens avaient affirmé fin 2007 que Total devait prendre une décision d'ici juin pour éviter de se faire remplacer par d'autres compagnies sur South Pars. Ils étaient ensuite revenus sur cet ultimatum.
La décision de Total est toutefois prise à contre coeur. Le patron de Total déplore ainsi dans le Financial Times la mise à l'écart politique de l'Iran et de l'Irak. "Vous enlevez deux grands pays (l'Iran et l'Irak) du système et après vous dites: "il n'y a plus assez de pétrole et de gaz. Oh, quelle surprise!"", s'exclame-t-il.
En octobre dernier, quand Paris avait invité les sociétés privées à ne plus investir en Iran et en Birmanie, Christophe de Margerie avait déjà affirmé, dans le quotidien français Le Monde, "qu'aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut décider de façon unilatérale où une compagnie pétrolière peut investir".
Par la Tribune
Dans une interview au Financial Times ce jeudi, le président du groupe, Christophe de Margerie, juge le risque politique trop élevé. "Aujourd'hui, nous prendrions un risque politique trop important à investir en Iran car on dirait: "Total ferait n'importe quoi pour gagner de l'argent"", déclare ainsi le patron de la compagnie pétrolière.
Total est engagé depuis des années dans des négociations avec l'Iran, qui possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz derrière la Russie, pour l'exploitation de réserves de gaz (bloc 11) à South Pars, un gisement considéré comme le plus grand au monde. Les discussions prévoient également la création d'une installation produisant du gaz naturel liquéfié pour l'exportation.
Des responsables iraniens avaient affirmé fin 2007 que Total devait prendre une décision d'ici juin pour éviter de se faire remplacer par d'autres compagnies sur South Pars. Ils étaient ensuite revenus sur cet ultimatum.
La décision de Total est toutefois prise à contre coeur. Le patron de Total déplore ainsi dans le Financial Times la mise à l'écart politique de l'Iran et de l'Irak. "Vous enlevez deux grands pays (l'Iran et l'Irak) du système et après vous dites: "il n'y a plus assez de pétrole et de gaz. Oh, quelle surprise!"", s'exclame-t-il.
En octobre dernier, quand Paris avait invité les sociétés privées à ne plus investir en Iran et en Birmanie, Christophe de Margerie avait déjà affirmé, dans le quotidien français Le Monde, "qu'aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut décider de façon unilatérale où une compagnie pétrolière peut investir".
Par la Tribune