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Le gouvernement britannique et Amnesty International sensibilisés au sujet des graves violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf
Londres, 11/07/08- Une délégation des victimes du "polisario", actuellement en visite à Londres, a tenu vendredi des rencontres avec de hauts responsables du ministère britannique des Affaires étrangères et d'Amnesty International (AI), consacrées aux graves violations des droits de l'homme commises par les séparatistes dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Les membres de la délégation: MM. Mostapha Bouh Barazani, ex-dirigeant du "polisario", Mohamed Lkabch et Mme Rbiaa Azeuini, anciens détenus et Melle Saâdani Maaelainine, victime de la déportation à Cuba, ont souligné que la rencontre tenue au siège d'AI a offert l'occasion de livrer des témoignages détaillés sur le calvaire qu'ils ont personnellement subi dans les camps du "polisario" et sur les conditions inhumaines dans lesquelles continuent de vivre les populations séquestrées dans ces camps.
Les témoignages sur ces violations et sur les centres de détention du "polisario", notamment celui d'Errachid où sont torturées les personnes séquestrées, ont été suivis avec beaucoup d'intérêt par les responsables de cette Organisation internationale, ont indiqué les membres de la délégation, qui ont remis à Amnesty une liste des prisonniers décédés et ceux qui ont réussi à sortir vivants des geô les des séparatistes.
Les responsables d'Amnesty, qui se sont montrés particulièrement attentifs aux témoignages des victimes, ont fait savoir que leur Organisation continuera de suivre ce dossier de près et compte dépêcher prochainement une délégation au Maroc pour rencontrer d'autres victimes des violations commises par le "polisario".
Les membres de la délégation ont également informé les responsables d'AI qu'ils attendent une prise de position plus claire de la part de l'Organisation de défense des droits de l'Homme au sujet de ces violations dans les camps.
Amnesty dispose de suffisamment de preuves pour pointer du doigt les véritables bourreaux du "polisario", dont certains occupent des postes de responsabilité et se déplacent librement à travers le monde, ont relevé les membres de la délégation, ajoutant que la situation déplorable des femmes et des enfants dans les camps de Tindouf, ainsi que la politique de déportation pratiquée par le "polisario", notamment vers Cuba, ont également été soulevées avec Amnesty International.
Et les membres de la délégation de souligner que la direction du "polisario" doit être condamnée pour des violations devenues connues de toutes les Organisations internationales actives dans le domaine de la protection des droits de l'Homme.
Amnesty avait exprimé par la voix de son Directeur-adjoint chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Philip Luther, ses profondes préoccupations au sujet de l'impunité et des restrictions à la liberté de mouvement dans les camps de Tindouf.
"Pour AI, l'impunité dont jouissent les auteurs de violations des droits de l'Homme dans les camps du +polisario+ reste une source majeure de préoccupation", avait indiqué M. Luther, en marge de la présentation du rapport-2008 d'Amnesty sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
M. Luther avait notamment cité parmi ces violations les disparitions forcées, la torture et les détentions dans des lieux secrets.
"Aucune enquête n'a été menée sur ces cas ni par la direction du +polisario+ ni par l'Algérie qui abrite les camps du +polisario+ sur son territoire", a déploré le responsable, regrettant que les responsables de ces violations soient encore en liberté et n'aient fait l'objet d'aucune poursuite.
Les membres de la délégation des victimes des exactions commises par le "polisario" se sont, par la suite, rendus au siège du Foreign Office où ils ont examiné avec de hauts responsables du ministère britannique des Affaires étrangères plusieurs questions politiques et des droits de l'Homme.
Lors de cette rencontre, qualifiée de "très importante", les responsables britanniques ont été informés des manoeuvres et tactiques du "polisario" visant à bloquer les négociations déclenchées sous l'égide des Nations unies grâce à la décision sage et courageuse du Maroc de présenter son initiative d'autonomie dans les provinces du sud.
Cette attitude du "polisario" de se cantonner dans une position révolue dénote l'absence de toute volonté d'avancer vers un règlement, ont indiqué les membres de la délégation, ajoutant qu'ils ont informé le Foreign Office des tentatives du "polisario" de changer la réalité sur le terrain dans la région de Tifariti, déclarée zone tampon en vertu de l'accord de cessez-le-feu.
Ils ont également attiré l'attention des responsables britanniques sur les dangers qui guettent la région en raison des activités d'organisations terroristes et de réseaux d'immigration clandestine et de contrebande, activités qui menacent, ont-ils souligné, non seulement la sécurité des pays de la région mais également celle de l'Europe.
Les membres de la délégation ont, en outre, fait savoir que les responsables du Foreign Office se sont montrés intéressés par le recensement des réfugiés dans les camps de Tindouf.
Les responsables britanniques se sont également montrés touchés par le problème humanitaire suite aux témoignages poignants livrés par les victimes des violations des droits de l'Homme commises par le "polisario", ont ajouté les membres de la délégation, soulignant que les responsables du Foreign Office "sont conscients" que le "polisario" tente par tous les moyens de dissimuler la vérité sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf.
Londres, 11/07/08- Une délégation des victimes du "polisario", actuellement en visite à Londres, a tenu vendredi des rencontres avec de hauts responsables du ministère britannique des Affaires étrangères et d'Amnesty International (AI), consacrées aux graves violations des droits de l'homme commises par les séparatistes dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Les membres de la délégation: MM. Mostapha Bouh Barazani, ex-dirigeant du "polisario", Mohamed Lkabch et Mme Rbiaa Azeuini, anciens détenus et Melle Saâdani Maaelainine, victime de la déportation à Cuba, ont souligné que la rencontre tenue au siège d'AI a offert l'occasion de livrer des témoignages détaillés sur le calvaire qu'ils ont personnellement subi dans les camps du "polisario" et sur les conditions inhumaines dans lesquelles continuent de vivre les populations séquestrées dans ces camps.
Les témoignages sur ces violations et sur les centres de détention du "polisario", notamment celui d'Errachid où sont torturées les personnes séquestrées, ont été suivis avec beaucoup d'intérêt par les responsables de cette Organisation internationale, ont indiqué les membres de la délégation, qui ont remis à Amnesty une liste des prisonniers décédés et ceux qui ont réussi à sortir vivants des geô les des séparatistes.
Les responsables d'Amnesty, qui se sont montrés particulièrement attentifs aux témoignages des victimes, ont fait savoir que leur Organisation continuera de suivre ce dossier de près et compte dépêcher prochainement une délégation au Maroc pour rencontrer d'autres victimes des violations commises par le "polisario".
Les membres de la délégation ont également informé les responsables d'AI qu'ils attendent une prise de position plus claire de la part de l'Organisation de défense des droits de l'Homme au sujet de ces violations dans les camps.
Amnesty dispose de suffisamment de preuves pour pointer du doigt les véritables bourreaux du "polisario", dont certains occupent des postes de responsabilité et se déplacent librement à travers le monde, ont relevé les membres de la délégation, ajoutant que la situation déplorable des femmes et des enfants dans les camps de Tindouf, ainsi que la politique de déportation pratiquée par le "polisario", notamment vers Cuba, ont également été soulevées avec Amnesty International.
Et les membres de la délégation de souligner que la direction du "polisario" doit être condamnée pour des violations devenues connues de toutes les Organisations internationales actives dans le domaine de la protection des droits de l'Homme.
Amnesty avait exprimé par la voix de son Directeur-adjoint chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Philip Luther, ses profondes préoccupations au sujet de l'impunité et des restrictions à la liberté de mouvement dans les camps de Tindouf.
"Pour AI, l'impunité dont jouissent les auteurs de violations des droits de l'Homme dans les camps du +polisario+ reste une source majeure de préoccupation", avait indiqué M. Luther, en marge de la présentation du rapport-2008 d'Amnesty sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
M. Luther avait notamment cité parmi ces violations les disparitions forcées, la torture et les détentions dans des lieux secrets.
"Aucune enquête n'a été menée sur ces cas ni par la direction du +polisario+ ni par l'Algérie qui abrite les camps du +polisario+ sur son territoire", a déploré le responsable, regrettant que les responsables de ces violations soient encore en liberté et n'aient fait l'objet d'aucune poursuite.
Les membres de la délégation des victimes des exactions commises par le "polisario" se sont, par la suite, rendus au siège du Foreign Office où ils ont examiné avec de hauts responsables du ministère britannique des Affaires étrangères plusieurs questions politiques et des droits de l'Homme.
Lors de cette rencontre, qualifiée de "très importante", les responsables britanniques ont été informés des manoeuvres et tactiques du "polisario" visant à bloquer les négociations déclenchées sous l'égide des Nations unies grâce à la décision sage et courageuse du Maroc de présenter son initiative d'autonomie dans les provinces du sud.
Cette attitude du "polisario" de se cantonner dans une position révolue dénote l'absence de toute volonté d'avancer vers un règlement, ont indiqué les membres de la délégation, ajoutant qu'ils ont informé le Foreign Office des tentatives du "polisario" de changer la réalité sur le terrain dans la région de Tifariti, déclarée zone tampon en vertu de l'accord de cessez-le-feu.
Ils ont également attiré l'attention des responsables britanniques sur les dangers qui guettent la région en raison des activités d'organisations terroristes et de réseaux d'immigration clandestine et de contrebande, activités qui menacent, ont-ils souligné, non seulement la sécurité des pays de la région mais également celle de l'Europe.
Les membres de la délégation ont, en outre, fait savoir que les responsables du Foreign Office se sont montrés intéressés par le recensement des réfugiés dans les camps de Tindouf.
Les responsables britanniques se sont également montrés touchés par le problème humanitaire suite aux témoignages poignants livrés par les victimes des violations des droits de l'Homme commises par le "polisario", ont ajouté les membres de la délégation, soulignant que les responsables du Foreign Office "sont conscients" que le "polisario" tente par tous les moyens de dissimuler la vérité sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf.
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