La Chine et la Russie ont opposé leur veto vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution soutenu par les Occidentaux qui aurait sanctionné le Zimbabwe pour son processus électoral violent et contesté. Le projet de résolution, rédigé par les Etats-Unis, a recueilli neuf voix pour (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Belgique, Croatie, Italie, Costa Rica, Panama, Burkina Faso), cinq contre (Chine, Russie, Afrique du sud, Libye, Vietnam) et une abstention (Indonésie). Le texte a donc été rejeté.
Ces six pays étaient hostiles par principe à l'implication du Conseil dans la crise zimbabwéenne. Leurs représentants ont tous soutenu que la situation au Zimbabwe ne constituait en rien une menace pour la paix et la sécurité internationale, seul champ de compétence du Conseil de sécurité. Ils ont également argué que prendre des sanctions maintenant aurait risqué de compromettre les délicates négociations entre les partis rivaux du Zimbabwe, entamées jeudi à Pretoria sous l'égide de l'Afrique du sud et qui se poursuivaient vendredi.
Le projet prévoyait un embargo sur les armes à destination du Zimbabwe et des sanctions ciblées - interdiction de voyager et gel des avoirs financiers à l'étranger - contre quatorze dignitaires du régime, dont le président Robert Mugabe. Ces personnes sont considérées comme ayant entravé le processus électoral démocratique dans le pays ou participé aux violences, avant la réélection de M. Mugabe le 27 juin, jugée illégitime par une large part de la communauté internationale.
Le texte exigeait du gouvernement qu'il négocie pour trouver "une solution pacifique qui reflète la volonté du peuple zimbabwéen et respecte les résultats des élections du 29 mars".
Ce jour-là, le MDC avait remporté les élections législatives et son chef, Morgan Tsvangirai, avait devancé M. Mugabe au premier tour de la présidentielle.
Ce paragraphe avait été très critiqué par les six opposants au texte, selon lesquels il n'entre pas dans les prérogatives du Conseil de sécurité d'arbitrer des élections dans des Etats souverains.
Pour être adoptée, une résolution doit recueillir au moins neuf voix sur quinze, sans vote négatif d'un des cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), équivalant à un veto.
source : AFP
Ces six pays étaient hostiles par principe à l'implication du Conseil dans la crise zimbabwéenne. Leurs représentants ont tous soutenu que la situation au Zimbabwe ne constituait en rien une menace pour la paix et la sécurité internationale, seul champ de compétence du Conseil de sécurité. Ils ont également argué que prendre des sanctions maintenant aurait risqué de compromettre les délicates négociations entre les partis rivaux du Zimbabwe, entamées jeudi à Pretoria sous l'égide de l'Afrique du sud et qui se poursuivaient vendredi.
Le projet prévoyait un embargo sur les armes à destination du Zimbabwe et des sanctions ciblées - interdiction de voyager et gel des avoirs financiers à l'étranger - contre quatorze dignitaires du régime, dont le président Robert Mugabe. Ces personnes sont considérées comme ayant entravé le processus électoral démocratique dans le pays ou participé aux violences, avant la réélection de M. Mugabe le 27 juin, jugée illégitime par une large part de la communauté internationale.
Le texte exigeait du gouvernement qu'il négocie pour trouver "une solution pacifique qui reflète la volonté du peuple zimbabwéen et respecte les résultats des élections du 29 mars".
Ce jour-là, le MDC avait remporté les élections législatives et son chef, Morgan Tsvangirai, avait devancé M. Mugabe au premier tour de la présidentielle.
Ce paragraphe avait été très critiqué par les six opposants au texte, selon lesquels il n'entre pas dans les prérogatives du Conseil de sécurité d'arbitrer des élections dans des Etats souverains.
Pour être adoptée, une résolution doit recueillir au moins neuf voix sur quinze, sans vote négatif d'un des cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), équivalant à un veto.
source : AFP
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