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Créances Bancaires

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    Mes cher(e)s ami(e)s,

    Apres l' article sur Tonic d' El-Watan, voici un autre sur le QuotidienOran qui sans citer de noms laisse deviner qui' il s' agit de la meme boite de la classe 'khalifasitation' .... 1000 milliards de da, 3500 employes, ... Tonic ?

    Ce n' est pas la solution, et ce n' est pas comme cela que l' on recupere ses credit, ... verdammt nochmals !!
    La Banque doit faire un plan de sauvetage (reduire les coups, faire entrer des actionaires nouveaux dans le board of directors, ..., pardon, je voulais dire remplacer le DG !), avant de liquider la boite. Et l' incompetence de la banque. Que doit changer !?


    l' autre cote de cet article qui me fait des 'soucis', autre solutions a l' Algerienne 'vite fait mal fait' ... c' est de regler les choses par decret ou par ( l' humeur du president ) ...

    (extrait)
    ' ... Un autre investissement qui a coûté à l’Etat 7 milliards de dinars seulement en crédits, soit 3 milliards de dollars, avec pour seule garantie quelques hectares arides sans aucune valeur agricole ...

    Cela veut dire que pour obtenir un credit en Algerie, il suffit d' avoir de l' argent (garanties), ou de la terre !!
    *) De quoi sagit le projet ?
    Que propose cette boite comme produit/service !?

    *) Qui est le promoteur ? son CV, experience, ...
    Est-ce qui il sait ecrire, pour ne pas dire gerer un projet/equipe ?
    ... ou ce n' est rien que des cousines et cousins ?
    *) Quels sont les risques du projet ?

    ... enfin, ou est le business-case !?

    Car donner des credits par decret signifira laisser les portes des banques ouvertes rien q' aux genereaux, deteneurs de terrain (autre probleme de foncier !) ... et le fermer pour les investisseurs de famille/honnete a mourir a 40 ans :22:

    Wella lala ? (n' est ce pas)

    Allo




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    CRéANCES BANCAIRES

    A l’ombre de l’argent du contribuable



    L’importance des créances impayées au niveau des banques publiques a été l’une des raisons qui a obligé les pouvoirs publics à geler l’octroi des crédits à l’investissement.

    Il n’est peut-être pas écrit noir sur blanc que les banques publiques ne doivent plus donner de crédits aux investisseurs jusqu’à ce que toutes les créances soient épongées. Mais l’instruction qu’on qualifie de ferme du président de la République d’obliger au respect rigoureux des échéances de remboursement se veut tout comme. Bouteflika a, selon des sources crédibles, instruit les responsables des finances publiques pour procéder à, du moins, l’envoi des mises en demeures aux investisseurs endettés, sinon à des dépôts de plainte pour, dit-on, «assainir des situations de désastre financier». Comprendre par de tels propos que les banques publiques croulent sous le poids des créances impayées. Une affirmation qui est en totale contradiction avec les déclarations de responsables qui estiment qu’il existe un important matelas d’argent au niveau des banques que l’Etat n’arrive pas à fructifier.

    Ceci étant dit, l’on pointe du doigt dans le chapitre du «désastre financier», particulièrement les crédits qui ont été débloqués au profit d’investisseurs «très bien introduits dans les cercles décisionnels», sans aucun respect des règles prudentielles.

    L’on signale même que certaines banques ont carrément dépassé les ratios prudentiels universels. Il existe des exemples qui sont légion et qui ne peuvent échapper au regard du simple citoyen. Un investissement de 1.000 milliards de dinars qui emploie 3.500 personnes et dont un seul hangar coûte 42 millions d’euros, c’est vite repéré. Jusque-là, on parle d’un paiement par son propriétaire, de près de 900 milliards de centimes de dettes auprès des banques depuis que les premières échéances de remboursement sont tombées. Il reste que, pour être ainsi «bâti», l’investissement a bénéficié de deux lignes de crédits colossales sans compter d’autres financements pour l’achat des approvisionnements et le dédouanement. Le tout provient bel et bien des banques publiques, «donc l’argent du contribuable». Aujourd’hui, les temps semblent se faire durs pour que les remboursements des crédits octroyés soient respectés.

    Les investisseurs de cette trempe en appellent aux autorités à tous les niveaux pour les aider à bénéficier d’un reprofilage ou alors d’un rééchelonnement de leurs dettes. La raison est qu’ils accusent un manque de liquidités les empêchant d’honorer leurs engagements. Un autre investissement qui a coûté à l’Etat 7 milliards de dinars seulement en crédits, soit 3 milliards de dollars, avec pour seule garantie quelques hectares arides sans aucune valeur agricole. Au passage, il est avancé que l’investissement en question qui est plus de services et non de production de marchandises, comme c’est le cas du premier cité, permet une entrée quotidienne de 100 millions par jour.

    Ce qui est fort possible parce que non seulement son propriétaire a bénéficié d’un important crédit sans prouver une quelconque solvabilité, mais il a réussi à décrocher un marché des plus juteux auprès d’institutions publiques. Il n’existe pas que ces deux investissements qui obligent à une révision de l’utilisation des deniers publics. D’autres investisseurs comme eux sont sujets à polémiques auprès des banques mais aux yeux des observateurs, il ne sert à rien de rendre publique leur identité «parce qu’elle est répertoriée plutôt sous de lourds signes sonnants et trébuchants».

    Interrogés sur le niveau actuel des crédits non remboursés, les financiers et les banquiers restent muets. «L’équivalent de la dette publique externe», lance l’un d’entre eux. «Vous voulez connaître les créances des moudjahidines, des généraux ou des entreprises ?» interroge un autre non sans une pointe d’humour pour démontrer que les créances au niveau des banques publiques sont d’ordre divers. «Ça fait beaucoup !» répond un de ses collègues. Un autre clôt le débat sur la question en soulignant «qu’il n’y a pas de limite à ces crédits mais il y a une grande discrétion à ce sujet».

    Si le ministre des Finances ou les banques publiques se refusent ainsi à commenter ce genre de situation, la confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, elle, faut-il le rappeler, n’a pas hésité à divulguer les niveaux des créances irrécouvrables à ce jour. C’est son président, Mahmoudi, qui a levé quelque peu le voile sur la mauvaise gestion des finances publiques. « La BDL a fait un escompte de 150 millions de dollars, le CPA a 500 millions de dollars d’irrécouvrables, c’est dans son rapport, la BNA en a 130 milliards de dinars pour une seule personne, la BEA 1.000 milliards de dinars pour trois personnes et la BADR 6.000 milliards de dinars pour une seule personne !», a-t-il affirmé. Ces données doivent certainement exister dans les fichiers puisqu’elles ont été dites par et dans un milieu détenteur de l’information, à savoir les cadres de la finance et de la comptabilité.

    L’on nous précise auprès des banques, comme cela a été annoncé, qu’il n’est plus question de débloquer des crédits à des investisseurs qui n’ont pas encore remboursé ce qu’ils doivent aux caisses de l’Etat. Ce que les hommes d’affaires qualifient d’ineptie parce que, disent-ils, «les banques doivent savoir que l’entreprise est confrontée à des impondérables comme le cas des matières premières qui bloquent au port ou à la douane, nous ne pouvons donc toujours respecter les délais qui nous sont impartis pour payer nos dettes». A l’évocation de l’investissement colossal dont le propriétaire insiste pour bénéficier d’un autre crédit pour un investissement de l’ordre de 150 millions d’euros, des spécialistes de la gestion des entreprises reprochent un manque flagrant de savoir-faire et de management. «On ne peut se permettre d’injecter une somme aussi importante d’argent dans un même temps et quand on est un simple vendeur d’articles, il est normal qu’on se retrouve dépassé !» nous dit un économiste. «Interdit» pour l’instant d’investissement sur fonds publics, l’investisseur en question n’arrive pas à approvisionner son affaire en matière première. D’où un ralentissement dans l’activité et un risque de perte de marché dont les conséquences pourraient toucher directement les salariés qui lui coûtent 60 milliards en charges. «Mais pourquoi s’entêtent-ils à garder ce genre d’investissement dans le giron familial, pourquoi ne pas tenter l’ouverture de capital surtout qu’ils managent très mal avec, en plus, de l’argent strictement public ?», s’interrogent des banquiers qui notent que ces lourds crédits ont bénéficié à des personnes physiques. Les crédits gelés par les banques ? «C’est absurde, ça n’a pas de sens», estiment les hommes d’affaires. Les plus avertis sont convaincus que l’instruction du président de la République répond à des enjeux politiques «qui nous échappent». Ils ne s’empêchent pas de faire état «d’une volonté d’ouvrir le marché, en prévision de l’entrée en vigueur de l’accord d’association et de l’adhésion à l’OMC, en démontrant que les banques publiques sont incapables de contrôler qui que ce soit». Désormais, un contrôle financier qui ne relève que des soins de la Banque d’Algérie ? C’est ce que pensent les spécialistes de la question en accusant les gestionnaires des établissements bancaires «y compris ceux de la Banque d’Algérie , puisqu’ils sont censés en être les garants et rappeler à l’ordre en cas de dérive», de n’avoir pas su manager et d’avoir exposé les caisses de l’Etat au désastre.

    Ghania Oukazi
    source ; http://www.lequotidien-oran.com/html/home.html , 9. Aout 2005

    Reference : Article Tonic a sec, ... une autre Khalifa ?
    http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=8488
    Dernière modification par allo, 09 août 2005, 10h42.
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