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UPM : La Syrie et le Liban : Une Relation qui se Développe.

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  • UPM : La Syrie et le Liban : Une Relation qui se Développe.

    La Syrie et le Liban renouent

    Première rencontre entre le président syrien, Bachar el-Assad, et son homologue libanais, Michel Sleimane, et déjà les deux pays renouent leurs relations diplomatiques. Voilà comment à débuté ce week-end, consacré au lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Un progrès "historique", selon Nicolas Sarkozy. Paix israélo-syrienne et nucléaire iranien ont également été évoqués samedi à l'Elysée.

    Pour le bon fonctionnement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la cohésion entre ses 44 membres - les 13 membres du processus de Barcelone lancé en 1995 pour rassembler les deux rives de la Méditerranée, ainsi que la Bosnie, la Croatie, Monaco et le Monténégro - est essentielle. De fait, Nicolas Sarkozy, qui lancera ce projet dimanche lors du sommet de Paris, se fait faiseur de paix au Proche-Orient. Ce week-end crucial a démarré sur les chapeaux de roue, avec une rencontre historique entre les présidents libanais, Michel Sleimane, et syrien, Bachar el-Assad. Mieux: par une réconciliation historique entre les deux pays.

    A l'issue de leur entretien à l'Elysée, le général Sleimane a en effet dit souhaiter l'établissement de relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie. "Nous aussi nous voulons bien évidemment un échange d'ambassadeurs et des relations diplomatiques avec la Syrie", a-t-il déclaré à la presse. Une volonté partagée par Damas, selon l'Elysée, ce qui représente une avancée de taille, puisque depuis l'indépendance de ces deux pays, dans les années 1940, ils n'avaient jamais échangé d'ambassade, la Syrie ayant toujours voulu jusque-là maintenir sa tutelle politique et militaire sur son voisin. La France et la grande majorité des Libanais verraient donc dans la concrétisation de cette annonce le signe d'une reconnaissance de la souveraineté du Liban par la Syrie. Symbole de cette réconciliation: Bachar el-Assad et Michel Sleimane ont fait voiture commune pour repartir de l'Elysée.

    Paris, "parrain" des négociations de paix israélo-syriennes

    A 19 heures, tous trois, ainsi que l'émir du Qatar, Cheikh Hamad Bin Khalifa al Thani - qui avait déjà eu un rôle de médiateur dans les négociations de Doha, qui avaient permis l'élection du général Sleimane à la tête du pays du Cèdre le 25 mai dernier, avec l'assentiment de Damas - ont donné une conférence de presse commune dans la salle des fêtes du Palais de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a qualifié de "progrès historique" la décision de la Syrie et du Liban d'établir des relations diplomatiques, et confirmé qu'il acceptait l'invitation de Bachar el-Assad en Syrie, où il se rendra avant la mi-septembre. Dans le but de préparer cette visite, le vice-Premier ministre syrien, Abdallah Dardari, se rendra à Paris les 21 et 22 juillet, et le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, ira également à Damas d'ici là.

    Bachar el-Assad a par ailleurs confirmé son souhait de voir la France jouer un rôle de "parrain" dans les pourparlers d'abord indirects, puis directs, avec Israël, dans l'espoir d'aboutir à un accord de paix entre ces deux pays, en conflit notamment sur la question du plateau du Golan. Selon lui, les "rôles américain, européen et en l'occurrence français sont complémentaires." Des négociations sont actuellement en cours avec l'intermédiaire de la Turquie.

    La Syrie pour une solution politique en Iran

    Concernant l'Iran, qui est soupçonné par l'Union européenne et les Etats-Unis de vouloir se doter de l'arme atomique, Nicolas Sarkozy a déclaré avoir "demandé à la Syrie d'aider à la résolution du problème". "Il s'en tient à la déclaration iranienne selon laquelle Téhéran n'a pas l'intention de se doter de l'arme atomique; nous lui avons donc demandé de nous aider à les convaincre d'en apporter la preuve", a-t-il précisé. Et Bachar el-Assad de se dire prêt à le faire ("Nous allons discuter avec les autorités iraniennes"), tout en prônant une "solution politique" à ce dossier. "Sinon, les conséquences seraient gravissimes", a-t-il mis en garde. Le président syrien a également confirmé croire en la version de l'Iran. "On ne peut pas juger des choses qu'on ne voit pas", a-t-il fait valoir. Il a néanmoins souligné sa volonté de "libérer le Proche-Orient de toute arme de destruction massive".

    A Washington, si l'on se dit "heureux de voir qu'il [Bachar el-Assad] propose d'aider dans la région", on attend du concret. Le porte-parole du département d'Etat américain, Rob McInturff, a en effet déclaré que "les Etats-Unis continuraient de limiter leur propre engagement diplomatique tant que le gouvernement syrien ne prendra pas de mesures concrètes pour limiter sa stratégie de déstabilisation dans la région. Nous, tout comme le reste de la communauté internationale, attendons un signe montrant que les Syriens sont vraiment prêts à renoncer à leur soutien au terrorisme et à faire davantage pour mettre un terme à l'entrée de combattants étrangers en Irak, à expulser de Syrie les dirigeants de groupes terroristes palestiniens et (à cesser) les violations des droits de l'homme." Bachar el-Assad, qui avait justement remercié Nicolas Sarkozy de ne pas avoir pratiqué la langue de bois, va être servi...

  • #2
    Et M6 ne va pas assister à cette heureuse retrouvaille historique entre deux pays freres.

    Vraiment il a le don de rater les occasions.....

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    • #3
      ça ca sent le feu vert de Sarko à mille kilometres ! le liban n'est pas independant, et contrairement à ce qu'on nous chante, ce n'est pas la faute à la syrie, c'est bel et bien la France !
      pour leur propres interets, les Européens nous incitent à nous rapprocher entre nous, que c'est gentils !
      allez ouste, le maroc, algerie,et autre kadafi et tunisie, regroupez vous sous un meme campement de tentes pour vous nourir comme du betail !

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      • #4
        Et M6 ne va pas assister à cette heureuse retrouvaille historique entre deux pays freres.
        J'aurai Preféré que ca soit à Alger ou à Rabat

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        • #5
          La Syrie et le Liban vont ouvrir des ambassades dans leurs capitales respectives

          Le chef de l'Etat français, qui a rencontré ce samedi le président syrien Bachar al-Assad, se rendra en Syrie "avant la mi-septembre". Il s'est félicité de la "forte détermination" du président syrien à établir des relations diplomatiques avec le Liban.
          Le président de la République Nicolas Sarkozy se rendra en Syrie "avant la mi-septembre 2008", a annoncé samedi un communiqué commun franco-syrien publié à l'issue d'un entretien du président français avec le président syrien Bachar al-Assad. Cette visite sera préparée par un déplacement à Paris du vice-Premier ministre syrien Dardari, les 21 et 22 juillet, et par une visite à Damas du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a précisé le communiqué.

          Lors de cet entretien, "le président français s'est félicité de la forte détermination du président syrien à établir des relations diplomatiques avec le Liban, après la formation d'un gouvernement d'union nationale libanais", selon le communiqué. Lors d'une conférence de presse samedi en fin d'après-midi, Nicolas Sarkozy a précisé que la Syrie et le Liban vont ouvrir des "ambassades" dans leurs capitales respectives. La Syrie et le Liban n'ont jamais entretenu de relations diplomatiques depuis leur indépendance, respectivement en 1945 et 1943.

          Le président syrien a, par ailleurs, "souhaité que la France, avec les Etats-Unis, puisse apporter toute sa contribution à un futur accord de paix entre Israël et la Syrie,dans la phase de négociation directe comme dans la mise en oeuvre de l'accord, y compris pour les arrangements de sécurité qui pourraient être nécessaires. Le président français a marqué la disponibilité de la France à répondre à toute demande en ce sens, si les parties y trouvaient intérêt", a indiqué également le communiqué.

          Nicolas Sarkozy a demandé à la Syrie de "convaincre l'Iran" d'apporter "les preuves" que Téhéran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire. "Pour la France, la détention de l'arme nucléaire par l'Iran n'est pas envisageable. Le président Bachar al-Assad s'en tient à la déclaration des autorités iraniennes sur le fait qu'elles n'ont pas la volonté d'accéder à cette arme", a affirmé le président français. "Alors, nous demandons à la Syrie de convaincre l'Iran d'en apporter les preuves, pas les intentions, mais les preuves", a insisté le chef de l'Etat français.

          L'entretien entre les présidents français et syrien normalise les relations entre Paris et Damas, gelées par la France après l'assassinat en 2005 de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. Damas effectue ainsi son retour sur la scène diplomatique, malgré les protestations d'opposants au régime et de défenseurs des droits de l'Homme, après sa mise en quarantaine par les Occidentaux.

          Paris, qui explique qu'on ne "peut pas travailler qu'avec des démocrates", dit vouloir "encourager" l'évolution de Damas après le déblocage de la situation au Liban marqué par l'élection du président Michel Sleimane. Le chef de l'Etat syrien assistera aussi lundi au défilé militaire de la fête nationale à Paris, une présence qui suscite de vives critiques.

          Dimanche, lors du sommet lançant l'Union pour la Méditerranée (UPM), l'énigmatique président syrien se retrouvera assis autour de la même table que le Premier ministre israélien Ehud Olmert, mais toutefois à distance. Si un entretien n'est pas à l'ordre du jour, tout le monde guettera une éventuelle poignée de main entre les dirigeants de deux pays formellement en état de guerre depuis 1948. Un invité de marque boudera le rendez-vous : Mouammar Kadhafi, pour qui l'UPM est une machination destinée à replacer les Arabes sous la coupe des Européens.

          Ce sommet, coprésidé par Nicolas Sarkozy et le président égyptien Hosni Moubarak, arrivé dès vendredi à Paris, se tiendra sous haute surveillance policière dans le cadre majestueux du Grand Palais et ne durera que trois heures dimanche après-midi. Il donnera naissance à une Union d'au moins 43 membres regroupant quelque 765 millions de personnes : les 27 de l'Union européenne, dix pays du sud-Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Tunisie et Turquie- et l'Autorité palestinienne, ainsi que l'Albanie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et Monaco.

          Pour Nicolas Sarkozy, qui estime que "l'avenir de l'Europe est au Sud", ce partenariat doit permettre de gagner le combat contre le "terrorisme, l'intégrisme, le fondamentalisme". Les responsables français expliquent que l'UPM permettra de faire travailler ensemble Européens, pays arabes et Israël autour de projets concrets de coopération comme la dépollution, l'énergie solaire ou la sécurité civile.

          En revanche, la "partie politique" de la déclaration de l'UPM qui sera adoptée dimanche devrait être "la moins politique possible", notamment sur le processus de paix au Proche Orient, a reconnu un diplomate.

          La naissance de l'UPM, projet phare de Nicolas Sarkozy, a été laborieuse et de nombreux doutes persistent sur son avenir. La chancelière allemande Angela Merkel a refusé tout net le projet initial du président français, limité aux seuls pays du pourtour méditerranéen. Elle a obtenu que l'UPM intègre les 27 de l'Union européenne et se place dans la continuité du "processus de Barcelone" enclenché en 1995.

          Certains pays arabes, comme l'Algérie, se sont montrés réticents, et même si elle y participe, la Turquie s'inquiète quant à elle d'un projet pouvant apparaître comme un moyen de contourner son adhésion à l'Union européenne, que refuse Nicolas Sarkozy. Le sommet remettra sans doute à plus tard des questions épineuses sur le fonctionnement de l'UPM, notamment la taille et le siège de son secrétariat général que se disputent Rabat et Tunis, mais aussi Barcelone ou La Valette. (source AFP)

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