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L’Union africaine met en garde la CPI

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  • L’Union africaine met en garde la CPI

    Khartoum a vivement réagi contre toute mesure de la Cour pénale internationale (CPI) visant le président
    El Béchir, estimant que cela ne ferait que casser le déjà fragile processus de paix entamé au Darfour. L’UA avait déployé dès 2004 une force de paix au Darfour nommée Amis.
    Cette dernière a été remplacée sur le terrain par une force hybride UA-ONU, la Minuad. Mais cette force semble faire du surplace, ne disposant au sol pour l’instant que d’environ 9 200 soldats et policiers, ainsi que de 1 300 civils. Seuls les contingents africains issus de l’Amis sont effectivement sur le terrain, alors que Khartoum bloquerait, selon les Occidentaux, l’arrivée de troupes non africaines.
    Le président soudanais Omar El Béchir, qui risque d’être le premier chef d’Etat inculpé par la Cour pénale internationale (CPI), est un soldat de carrière propulsé à la tête du Soudan à la faveur d’un coup d’Etat.
    Il a passé 19 années comme président du plus grand pays d’Afrique par la superficie.
    Une période marquée par une guerre suivie de paix avec le Sud, des relations difficiles avec les pays occidentaux et, enfin, marquée par un conflit majeur qui, en cinq ans, a déjà fait, selon l’ONU, près de 300 000 morts au Darfour dans l’ouest du pays. Le général Béchir s’est refusé pour des raisons de souveraineté à remettre à la CPI des présumés coupables de crimes de guerre au Darfour, dont plusieurs responsables ayant occupé de hautes fonctions. Devant les cadres de son parti, le Congrès national (CN), Omar El Béchir aurait fait le serment de ne jamais permettre qu’un Soudanais soit jugé par un tribunal étranger. La Ligue arabe a, de son côté, indiqué qu’elle allait tenir à une date qui n’a pas encore été fixée une réunion extraordinaire pour s’enquérir de l’affaire.
    L’organisme panarabe basé au Caire a reçu une demande officielle du gouvernement soudanais en ce sens pour examiner «les derniers développements de la situation entre le Soudan et la Cour pénale internationale». Officiellement, le Soudan a mis en garde contre les conséquences des mesures visant son président, estimant que cela risquerait de détruire le compliqué processus de paix au Darfour. Depuis 2003, les forces gouvernementales appuyées par les milices nommées janjawid luttent contre des mouvements rebelles de cette province de l’ouest du Soudan. Le conflit aurait fait jusqu’à présent 300 000 morts et déplacé 2,2 millions de
    personnes, selon l’ONU. Chiffres non reconnus par Khartoum qui parle de quelque 10 000 morts. Une mise en cause du chef de l’Etat soudanais serait la première d’un président en exercice par la CPI. Notamment pour génocide et crimes contre l’humanité. Même des responsables de l’ONU s’en inquiètent, craignant une atomisation des efforts de paix au Darfour et le déclenchement d’une réaction militaire soudanaise contre les soldats de la force mixte ONU-Union africaine (Minuad) chargée du maintien de la paix dans cette région difficile.

    La Tribune.

  • #2
    C'est pour qui le CPI enfin de compte , pour les petits pays , les faibles , et qui décide de qui doit passer au tribunal , et pourquoi ce mort vivant de sharon ne passe pas lui , combien a t-il tué de palestinien ? pourquoi le CPI ne peut poursuivre des Américains , BUSH par exemple , ne me dites pas que c'est un ange , combien d'Irakiens sont morts a cause de lui ! s non ce n'est pas lui , ils se sont entre-tués !

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    • #3
      toujours l'odeur du petrole et les ressources du sol africain qui sont en jeux !

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