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Le secteur de la sous-traitance peu développé en Algérie

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  • Le secteur de la sous-traitance peu développé en Algérie

    Des Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat selon le processus Onudi ont été déjà créées en Algérie. “Au sein des pays développés, il est rapidement apparu un réel besoin de la fonction de traitance. Ce besoin a apporté la preuve de ses capacités de réactivité, d’innovation, d’accompagnement sécurisé du développement des grandes entreprises, de sa création de valeur ajoutée”. C’est ce qu’a déclaré récemment M. Delattre Michel, spécialiste en stratégie de développement et d’alliance. Pour cet expert, de grands salons internationaux et en particulier le Midest (n°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle de Paris) sont la preuve vivante d’un développement effectif et sans cesse renouvelé de ce constat. “Aujourd’hui et partout dans le monde, chaque entreprise, qu’elle soit de service ou de production, se retrouve à l’intérieur d’une même période en qualité de donneur d’ordres et de sous-traitant”, a-t-il souligné lors d’une journée nationale sur la sous-traitance industrielle organisée au siège d’Algex à Alger.

    La fonction traitance concerne toutes les entreprises, elle s’inscrit donc dans une dimension économique naturelle mobilisant l’ensemble des partenaires concourant à la valeur ajoutée du pays. Elle inclue banques, assurances, fournisseurs et même en termes d’image les institutions concernées. “L’évolution économique prévisible de l’Algérie, l’implication des différents ministères et institutions au profit de la mise à niveau des entreprises : petites ou grandes, privées ou publiques, sont un gage de réussite sous réserve d’utiliser toutes les voies (voix) possibles de développement”, a indiqué M. Delattre. La traitance est une voie peu explorée. Elle constitue pourtant, a-t-il précisé, une opportunité significative pour valoriser la production locale et s’insérer dans les échanges économiques internationaux.
    Pour rappel, en Algérie, au lendemain des réformes économiques, les pouvoirs publics avaient sollicité le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) et l’Onudi (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) pour assister notre pays à la mise en place d’un réseau de Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat selon le processus Onudi.

    Dès la mise en œuvre de la convention entre l’État, représenté dans une phase initiale par le ministère de l’Industrie et dans une seconde phase par le département de la PME et le Pnud et l’Onudi, il a été mis en place progressivement un véritable réseau de Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat. Une chose est certaine, la mise en place de réels contrats de sous-traitance, a avoué M. Delattre, présente une meilleure visibilité juridique en cas de différend. Ce qui créera aussi de nouveaux liens à même d’optimiser et de sécuriser tout développement y compris à l’international. Résultats : croissance interne avec optimisation des marges, croissance externe (ou résistance à l’importation) en développant des synergies locales et création de stratégies d’alliance à l’international. La sous-traitance devra en outre permettre l’utilisation la plus optimale des capacités techniques dont disposent les entreprises de production de biens et de services en Algérie. Une entreprise décide de recourir à la sous-traitance pour toute activité qui ne figure pas parmi ses priorités. Elle ne peut en outre faire tout, elle-même, sous peine d’être dépassée rapidement et la spécialisation exige le recours à la sous-traitance. Il est nettement plus économique de faire appel à des concours extérieurs plutôt que de tout réaliser soi-même lorsque ni les équipements ni les hommes ne sont adaptés à des fabrications, par ailleurs, soumises à une concurrence toujours plus vive.

    source : Liberté

  • #2
    liberté propriété de monsieur rebrab reflète sa vision de l'industrie algérienne.qui se résume comme suit.
    pas de grands groupes industiels de production
    donc ilfaut liquider ces grand groupes
    l'état ne doit plus investir dans l'industrie.
    il nous faut que des petits groupes. de sous traitance des grands groupes internationaux.
    monsieur rabrab est un dangereux personnage pour notre economie.

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    • #3
      Rebrab ne fait que refleter la politique economico bureaucratique de l'Algerie ( pour etre gentil et ne pas dire mafieuse ), la folie des grandeurs ou les geants au pieds d'argile, c'est la seule politique constante chez nous depuis les années Boumedienne
      mais on avance quand meme, du moment que le journal Liberté proche sinon propriété de Rebrab parle de sous traitance, c'est deja pas mal
      en realité, bien que je ne connais strictement rien à l'economie, la chose saute aux yeux, l'algerie aurait du changer de fusil d'epaule depuis quelques années, et favoriser la petite industrie de la sous traitance, et notament dans les services ou nous risquons moins de voir jeter nos invesstissement par la fenetre une fois l'algerie entre à l'OMC, le Maroc et la tunisie ont compris cela assez tot, et il y'a une armée de petits entrepreneurs qui font de l'aller retour avec l'europe le moyen orient et meme l'afrique sub sahara, pendant que les algeriens se roulent ( encore ) les pouces dans les bureaux crasses mais climatisés,
      quand à Rebrab et consorts( milliardaires, comme le RND, bébé à moustaches) au mieux, il vendra un de ces quatres son entreprise à des geants chinois ou occidentaux, si entretemps, on lui fera pas le coup de khalifa !

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      • #4
        Il y a un potentiel énorme en Algérie pour la sous-traitance. Tellement de produits simples à fabriquer sont importés !

        Pour ce qui est de Rebrab, je ne serai pas surpris qu'il tombe très bientôt.
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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