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Tébessa
Une richesse nommée phosphate
Progression n La production de phosphate est en «nette évolution» dans la wilaya. Elle passera à 12 millions de tonnes par an à partir de 2020 contre 2,5 millions actuellement, selon le directeur de la société des mines de phosphate, Somiphos.
«La production attendue, permettrait à l'Algérie de rejoindre les plus grands pays producteurs et fournisseurs de phosphate dans le monde», a indiqué M. Harkat à l’APS. Pour lui, cette production prévisionnelle «exige la mise en place de nouvelles chaînes de production très performantes répondant aux normes et besoins des marchés internationaux».
Les trois carrières de production de phosphate brut de Somiphos, opérationnelles depuis des années au Djebel Onk, dans la commune de Bir El-Atter, avec une production attendue pour cette année de 2,5 millions de tonnes, seront renforcées dans quelques mois par une autre en phase de montage dans la localité d’El-Hedhba à 14 km au sud des gisements de Djebel Onk. Les réserves de phosphate dans les gisements de Djebel Onk sont évaluées à 2 milliards de tonnes, affirme-t-on. D’ici à 2020, cette entreprise pourra transformer entre huit et dix millions de tonnes d’acide phosphorique, un produit très demandé sur le marché international.
La quantité d’acide phosphorique attendue pourra apporter au pays, plus de 8 milliards de dollars par an, soit la deuxième ressource financière en devises de l’Algérie après le pétrole.
A cet effet, il a été décidé de réaliser deux unités de traitement, d’enrichissement et de transformation de phosphate en acide phosphorique, dans les wilayas de Souk Ahras et de Guelma, avec une transformation globale au départ de six millions de tonnes d’acide phosphorique.
Ces deux usines pourront générer plus de 5 000 emplois permanents. La production de phosphate de Djebel Onk passera de 2,5 millions de tonnes cette année à 3 millions de tonnes/an en 2009, puis à près de 10 millions de tonnes en 2015, pour atteindre les 12 millions de tonnes en 2020, a estimé la même source, rappelant que le produit brut de phosphate est acheminé actuellement vers les installations de l’entreprise nationale Asmidal à Annaba qui en assure l’exportation, notamment vers les pays d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie. La direction de la société des mines de phosphate de la wilaya a rappelé, en outre, que son entreprise a entamé depuis quelques mois des contacts avec des entreprises pakistanaises pour l’exploitation, en partenariat, des gisements de phosphate de la wilaya. Les travaux de terrassement des sites de gisements seront entrepris par des turcs, a-t-on fait savoir.
Une richesse nommée phosphate
Progression n La production de phosphate est en «nette évolution» dans la wilaya. Elle passera à 12 millions de tonnes par an à partir de 2020 contre 2,5 millions actuellement, selon le directeur de la société des mines de phosphate, Somiphos.
«La production attendue, permettrait à l'Algérie de rejoindre les plus grands pays producteurs et fournisseurs de phosphate dans le monde», a indiqué M. Harkat à l’APS. Pour lui, cette production prévisionnelle «exige la mise en place de nouvelles chaînes de production très performantes répondant aux normes et besoins des marchés internationaux».
Les trois carrières de production de phosphate brut de Somiphos, opérationnelles depuis des années au Djebel Onk, dans la commune de Bir El-Atter, avec une production attendue pour cette année de 2,5 millions de tonnes, seront renforcées dans quelques mois par une autre en phase de montage dans la localité d’El-Hedhba à 14 km au sud des gisements de Djebel Onk. Les réserves de phosphate dans les gisements de Djebel Onk sont évaluées à 2 milliards de tonnes, affirme-t-on. D’ici à 2020, cette entreprise pourra transformer entre huit et dix millions de tonnes d’acide phosphorique, un produit très demandé sur le marché international.
La quantité d’acide phosphorique attendue pourra apporter au pays, plus de 8 milliards de dollars par an, soit la deuxième ressource financière en devises de l’Algérie après le pétrole.
A cet effet, il a été décidé de réaliser deux unités de traitement, d’enrichissement et de transformation de phosphate en acide phosphorique, dans les wilayas de Souk Ahras et de Guelma, avec une transformation globale au départ de six millions de tonnes d’acide phosphorique.
Ces deux usines pourront générer plus de 5 000 emplois permanents. La production de phosphate de Djebel Onk passera de 2,5 millions de tonnes cette année à 3 millions de tonnes/an en 2009, puis à près de 10 millions de tonnes en 2015, pour atteindre les 12 millions de tonnes en 2020, a estimé la même source, rappelant que le produit brut de phosphate est acheminé actuellement vers les installations de l’entreprise nationale Asmidal à Annaba qui en assure l’exportation, notamment vers les pays d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie. La direction de la société des mines de phosphate de la wilaya a rappelé, en outre, que son entreprise a entamé depuis quelques mois des contacts avec des entreprises pakistanaises pour l’exploitation, en partenariat, des gisements de phosphate de la wilaya. Les travaux de terrassement des sites de gisements seront entrepris par des turcs, a-t-on fait savoir.
R. L. / APS