«Le dossier est réglé, il reste juste à formaliser»
· A la Somaca d’honorer les commandes
· Les premières expédition en septembre
La question est réglée. «A cause» de la Logan, le Maroc et l’Egypte ont frôlé l’incidence diplomatique. Le refus des Egyptiens de laisser entrer sur leur territoire la Logan, made in Morocco, a failli remettre en question l’efficacité et la portée des tous les accords interarabes.
De sources sûres, «le dossier est bouclé, reste à formaliser les détails». Larbi Belarbi, président de l’Amica, reste prudent. Pour lui, seul le ministre du Commerce extérieur -Abdellatif Maâzouz- en charge du dossier peut se prononcer exactement. Il confie cependant que «techniquement, les industriels marocains du secteur automobile ont fait tout ce qui y avait à faire pour contribuer au dénouement heureux de cette affaire».
Contacté par L’Economiste, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ahmed Réda Chami, avoue que «c’est une bonne nouvelle pour l’industrie automobile marocaine» que de voir lever l’embargo sur cette voiture. « C’est d’autant plus appréciable que la valeur ajoutée marocaine à l’intégration de la Logan respecte les exigences en la matière», ajoute-t-il.
Pour le président du Conseil d’affaires maroco-égyptien «les Egyptiens ont simplement bien retenu la leçon, en acceptant de lever, cet embargo». Hammad Kassal, qui a multiplié les rencontres avec le patronat égyptien, avait fait sien du dossier de la Logan. «Les Egyptiens ont compris que cette voiture respecte les dispositions de l’accord d’Agadir». En effet, ces derniers, venus au Maroc fin juin visiter tout le circuit d’intégration de la Logan, «ont constaté qu’à travers les équipementiers, marocains ou non, le certificat d’origine euroméditerranéen, a atteint pratiquement un taux qui dépasse 80%». Ils ont vérifié jusque dans les composants importés d’Europe. Et le Maroc a campé sur l’avantage qu’offre l’accord d’Agadir, à savoir le cumul diagonal. Ce qui permet aux pays signataires, ayant un accord d’association avec l’Union européenne, de pouvoir importer la matière première de n’importe quel autre pays signataire, la transformer et l’exporter sur l’Europe en exonération des droits de douane. Ou encore importer d’Europe une pièce mécanique par exemple, la rajouter dans la Logan et l’exporter dans l’un des trois autres pays signataires de l’accord d’Agadir, en exonération des droits de douane. «C’est ça qui fait la force de cet accord. Un accord que les Egyptiens ne voulaient pas reconnaître au début». Ils en sont désormais convaincus.
Reste à Renault Maroc de doubler sa production annuelle (moins de 45.000 actuellement) pour répondre à la demande. Du côté de la Somaca, l’on confie pourtant que les premières voitures seront exportées dès septembre.
Accord
Le dossier technique de la Logan marocaine respecte toutes les dispositions de l’accord d’Agadir. D’ailleurs, les autorités douanières égyptiennes l’ont confirmé, lors de la réunion du Conseil d’affaires maroco-égyptien, du début du mois. Mais les autorités égyptiennes s’étaient fait une autre opinion, laissant entendre que «la valeur ajoutée marocaine dans la Logan était inférieure à 70%». De plus, elles refusaient d’admettre la règle du cumul d’origine (cf. www.leconomiste.com). C’est à croire que les Egyptiens étaient plus tentés à trouver la faille des textes qui fondent nos relations d’affaires, ignorant «la force de l’accord d’Agadir qui est effectivement le cumul diagonal».
Reste à lever le voile sur cette affaire avec nos amis Tunisiens qui ont une autre lecture de l’accord d’Agadir.
· A la Somaca d’honorer les commandes
· Les premières expédition en septembre
La question est réglée. «A cause» de la Logan, le Maroc et l’Egypte ont frôlé l’incidence diplomatique. Le refus des Egyptiens de laisser entrer sur leur territoire la Logan, made in Morocco, a failli remettre en question l’efficacité et la portée des tous les accords interarabes.
De sources sûres, «le dossier est bouclé, reste à formaliser les détails». Larbi Belarbi, président de l’Amica, reste prudent. Pour lui, seul le ministre du Commerce extérieur -Abdellatif Maâzouz- en charge du dossier peut se prononcer exactement. Il confie cependant que «techniquement, les industriels marocains du secteur automobile ont fait tout ce qui y avait à faire pour contribuer au dénouement heureux de cette affaire».
Contacté par L’Economiste, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ahmed Réda Chami, avoue que «c’est une bonne nouvelle pour l’industrie automobile marocaine» que de voir lever l’embargo sur cette voiture. « C’est d’autant plus appréciable que la valeur ajoutée marocaine à l’intégration de la Logan respecte les exigences en la matière», ajoute-t-il.
Pour le président du Conseil d’affaires maroco-égyptien «les Egyptiens ont simplement bien retenu la leçon, en acceptant de lever, cet embargo». Hammad Kassal, qui a multiplié les rencontres avec le patronat égyptien, avait fait sien du dossier de la Logan. «Les Egyptiens ont compris que cette voiture respecte les dispositions de l’accord d’Agadir». En effet, ces derniers, venus au Maroc fin juin visiter tout le circuit d’intégration de la Logan, «ont constaté qu’à travers les équipementiers, marocains ou non, le certificat d’origine euroméditerranéen, a atteint pratiquement un taux qui dépasse 80%». Ils ont vérifié jusque dans les composants importés d’Europe. Et le Maroc a campé sur l’avantage qu’offre l’accord d’Agadir, à savoir le cumul diagonal. Ce qui permet aux pays signataires, ayant un accord d’association avec l’Union européenne, de pouvoir importer la matière première de n’importe quel autre pays signataire, la transformer et l’exporter sur l’Europe en exonération des droits de douane. Ou encore importer d’Europe une pièce mécanique par exemple, la rajouter dans la Logan et l’exporter dans l’un des trois autres pays signataires de l’accord d’Agadir, en exonération des droits de douane. «C’est ça qui fait la force de cet accord. Un accord que les Egyptiens ne voulaient pas reconnaître au début». Ils en sont désormais convaincus.
Reste à Renault Maroc de doubler sa production annuelle (moins de 45.000 actuellement) pour répondre à la demande. Du côté de la Somaca, l’on confie pourtant que les premières voitures seront exportées dès septembre.
Accord
Le dossier technique de la Logan marocaine respecte toutes les dispositions de l’accord d’Agadir. D’ailleurs, les autorités douanières égyptiennes l’ont confirmé, lors de la réunion du Conseil d’affaires maroco-égyptien, du début du mois. Mais les autorités égyptiennes s’étaient fait une autre opinion, laissant entendre que «la valeur ajoutée marocaine dans la Logan était inférieure à 70%». De plus, elles refusaient d’admettre la règle du cumul d’origine (cf. www.leconomiste.com). C’est à croire que les Egyptiens étaient plus tentés à trouver la faille des textes qui fondent nos relations d’affaires, ignorant «la force de l’accord d’Agadir qui est effectivement le cumul diagonal».
Reste à lever le voile sur cette affaire avec nos amis Tunisiens qui ont une autre lecture de l’accord d’Agadir.
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