Interrogé sur la radio Europe 1, le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a fait état, lundi 14 juillet, d'un "blocage" de dernière minute entre Israéliens et Palestiniens lors du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui se tenait la veille à Paris. "Au dernier moment, nous avons échoué, peut-être à une demi-heure près sur un mot, a expliqué le ministre. Un dernier moment de blocage entre les Israéliens et Palestiniens qui a fait que le texte doit être encore un peu corrigé."
Le mot qui a causé ce blocage concerne "l'Etat nation, l'Etat national et démocratique". "National, ça sous-entend toute une difficulté de retour des réfugiés et d'Etat juif ou pas juif, Etat palestinien. Bref, ça n'a pas eu lieu", a-t-il poursuivi.
LA DÉLÉGATION PALESTINIENNE CONFIRME LE DIFFÉREND
"Les Israéliens ont insisté pour inclure la mention ''Etat pour le peuple juif', ce à quoi nous nous sommes catégoriquement opposés", a déclaré à l'AFP le ministre des affaires étrangères palestinien, Riyad Al-Maliki. "Nous aurions souhaité que la déclaration finale sur ce point soit plus claire", a renchéri, sous couvert d'anonymat, un responsable palestinien. Un responsable israélien a pour sa part expliqué que sa délégation était "d'accord avec tout ce qui a été adopté dans la déclaration car cela a été fait par consensus".
Le passage politique de la déclaration finale du sommet de l'UPM, dont le président Nicolas Sarkozy avait expliqué qu'elle avait été adoptée à l'unanimité, ne fait pas de référence directe à ce concept, et renvoie à ce sujet aux conclusions de la réunion de Lisbonne en novembre 2007, et au processus d'Annapolis.
Dans la déclaration publiée à l'issue de la conférence euro-méditerranéenne de Lisbonne, les 5 et 6 novembre, il est écrit que "les discussions bilatérales entre Israël et l'Autorité palestinienne doivent préparer le terrain (...) pour deux Etats nationaux". Le 27 novembre à Annapolis, il n'est fait mention, en revanche, que de "l'objectif de parvenir à deux Etats, Israël et la Palestine".
Le Monde
Le mot qui a causé ce blocage concerne "l'Etat nation, l'Etat national et démocratique". "National, ça sous-entend toute une difficulté de retour des réfugiés et d'Etat juif ou pas juif, Etat palestinien. Bref, ça n'a pas eu lieu", a-t-il poursuivi.
LA DÉLÉGATION PALESTINIENNE CONFIRME LE DIFFÉREND
"Les Israéliens ont insisté pour inclure la mention ''Etat pour le peuple juif', ce à quoi nous nous sommes catégoriquement opposés", a déclaré à l'AFP le ministre des affaires étrangères palestinien, Riyad Al-Maliki. "Nous aurions souhaité que la déclaration finale sur ce point soit plus claire", a renchéri, sous couvert d'anonymat, un responsable palestinien. Un responsable israélien a pour sa part expliqué que sa délégation était "d'accord avec tout ce qui a été adopté dans la déclaration car cela a été fait par consensus".
Le passage politique de la déclaration finale du sommet de l'UPM, dont le président Nicolas Sarkozy avait expliqué qu'elle avait été adoptée à l'unanimité, ne fait pas de référence directe à ce concept, et renvoie à ce sujet aux conclusions de la réunion de Lisbonne en novembre 2007, et au processus d'Annapolis.
Dans la déclaration publiée à l'issue de la conférence euro-méditerranéenne de Lisbonne, les 5 et 6 novembre, il est écrit que "les discussions bilatérales entre Israël et l'Autorité palestinienne doivent préparer le terrain (...) pour deux Etats nationaux". Le 27 novembre à Annapolis, il n'est fait mention, en revanche, que de "l'objectif de parvenir à deux Etats, Israël et la Palestine".
Le Monde
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