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Banque Centrale:Tous les indicateurs sont au vert.

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  • Banque Centrale:Tous les indicateurs sont au vert.

    Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci a fait une évaluation de l'évolution économique et monétaire de l'Algérie, relevant les principales tendances monétaires et financières récentes de nature à renforcer la position financière du pays. Dans son intervention devant le Conseil de la Nation sur les évolutions économique et monétaire de l'Algérie, M. Laksaci a indiqué que les crédits à l'économie ont augmenté de 4,1% au premier trimestre 2008 contre 1% au premier trimestre 2007. Il a précisé, dans ce sens, que les flux de crédits distribués sont plus importants au profit du secteur public que du secteur privé et des ménages, «vu l'importance des crédits à moyen et à long termes au secteur de l'énergie». A ce propos, le Gouverneur de la Banque d'Algérie a souligné que la masse monétaire a progressé de 4,7% au premier trimestre 2008, les dépôts de l'entreprise des hydrocarbures restant relativement stables, ce qui indique une accélération probable de ses investissements, fait-il remarquer. Par ailleurs, M. Laksaci a indiqué que compte tenu des évolutions favorables des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux, les exportations des biens et services au premier trimestre 2008 sont en forte croissance, s'établissant à 20,83 milliards de dollars, contre 13,77 milliards de dollars au premier trimestre 2007. Par contre, poursuit-il, les importations des biens et services enregistrent une hausse importante de 34,1%, passant de 7,71 milliards de dollars au premier trimestre 2007 à 10,34 milliards de dollars au premier trimestre 2008. Cet important accroissement concerne, en particulier, les importations des produits alimentaires (68%) et des biens et d'équipement (47 %), selon les données de la Banque d'Algérie. Le solde global de la balance des paiements du premier trimestre 2008 a atteint 9,96 milliards de dollars, contre 5,35 milliards au premier trimestre 2007, a-t-il ajouté. Dans son analyse de la situation monétaire, le Gouverneur de la banque d'Algérie a affirmé que l'agrégat avoirs extérieurs nets dans la situation monétaire consolidée a connu une croissance «particulièrement forte» en 2007, soit un taux de 34,46%.

    Expansion monétaire

    Il a précisé, dans ce sens, que cet agrégat est passé de 6.419,44 milliards de dinars à fin juin 2007 à 7.415, 56 milliards de dinars à fin décembre 2007, contre un niveau de 5.515,05 milliards de dinars à fin décembre 2006. Sous l'effet de l'expansion structurelle de l'agrégat avoirs extérieurs nets, l'année 2007 se caractérise par «une forte croissance de la masse monétaire», a-t-il soutenu, faisant remarquer que par rapport à cet agrégat à fin décembre 2006, l'accroissement s'élève à 24,17% pour 2007, dont 10,89% au titre du second semestre 2007. Avec une croissance monétaire supérieure au rythme de 2006 (18,6%), l'année 2007 s'inscrit dans le nouveau trend de reprise du rythme d'expansion monétaire et ce, après le cycle baissier de 2001 à 2004, a-t-il ajouté. La forte expansion des dépôts des banques, soit 27 % en rythme annuel contre 19 % en 2006 a pour origine plus l'accroissement des dépôts provenant du secteur public que ceux provenant du secteur privé. Selon M. Laksaci, l'agrégat crédits à l'économie en tant que deuxième contrepartie de la masse monétaire, s'est accru de 15,22 % en 2007, contre 12,16 en 2006. L'analyse de la structure des crédits par secteur juridique montre qu'une plus grande part de crédits continue à être allouée au secteur privé, a-t-il ajouté, précisant que la part de crédits distribués au secteur privé (52,87%) est restée stable par rapport au taux atteint fin 2006 (52,95 %).
    Selon les chiffres de la Banque d'Algérie, le trend haussier pour les crédits à moyen et long termes destinés au financement des investissements, s'est maintenu à la hausse. La part relative des crédits à moyen et long termes est passée de 49,58 % à fin décembre 2006 à 51,26 % à fin décembre 2007. «Cet élan certain des crédits à moyen et long termes est en phase avec le caractère favorable des conditions de financement bancaire de l'économie nationale, d'autant plus que l'augmentation des crédits d'investissement intervient en complément au fort flux de financement en provenance de la sphère budgétaire au titre des décaissements réalisés sur le budget d'équipement», selon la Banque d'Algérie. Les statistiques de la Banque d'Algérie relève que cet agrégat est estimé à 1.420,1 milliards de dinars en 2007 alors qu'il est passé de 806,9 milliards de dinars en 2005 à 1.015 milliards de dinars en 2006. Dans sa présentation de la politique monétaire de la Banque d'Algérie, M. Laksaci a affirmé que l'encours de la liquidité bancaire est donc monté à 2.001,18 milliards de dinars à fin décembre 2007 après un passage de 732 milliards de dinars à fin décembre 2005 à 1.146,9 milliards de dinars à fin décembre 2006. Il a souligné que la conduite ordonnée de la politique monétaire au cours de l'année 2007 a permis de mener à bien la stratégie de l'objectif d'inflation, relevant que le taux d'inflation de 3,5%, en moyenne annuelle, pour 2007 est en phase avec l'objectif ultime de la politique monétaire, exprimé en terme de stabilité à moyen terme des prix autour d'un taux d'inflation de 3%. Pour l'année 2008, le gouverneur de la Banque d'Algérie prévoit «des évolutions financières favorables». Les chiffres de son institution financière font ressortir une «forte croissance» des exportations des biens et services à 20,83 milliards de dollars au 1er trimestre. Selon M. Laksaci, le solde global de la balance des paiements du 1er trimestre 2008 a atteint un montant de 9,96 milliards de dollars contre 5,35 milliards de dollars au 1er trimestre 2007. Concernant la dette extérieure, il a précisé que la poursuite de remboursement par anticipation au cours des années 2005 et 2006 a permis une forte réduction de la dette publique extérieure, qui est passée de 760 millions de dollars en 2006 à 230 millions de dollars en 2007, témoignant du «succès de la politique de désendettement extérieur de l'Algérie».

    Evolutions favorables

    Selon le Gouverneur de la Banque d'Algérie, la mise en œuvre soutenue de la décision stratégique de réduction de la dette extérieure de l'Algérie a permis un emploi économiquement «efficient» des ressources financières disponibles, d'autant plus que les turbulences sur les marchés financiers internationaux depuis mi 2007 ont conduit à un durcissement des conditions de crédit des banques internationales. Evoquant l'intégrité et la solidité du système bancaire, M. Laksaci a révélé qu'au cours des années 2002 à 2007, quelque 2.558 saisines ont été adressées aux banques et établissements financiers assujettis. Elles concernent les relances, les suites, les demandes d'explications et d'informations et notamment les retards dans la transmission des reportings, le non-respect des normes, les erreurs et incohérences et les demandes d'informations.

    Hassaïne. G (Le Financier)

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