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La production céréalière chute de 20 millions de quintaux

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  • La production céréalière chute de 20 millions de quintaux

    2 milliards de dollars d’importation pour 2008

    Le nouveau choix opéré par les pouvoirs publics en matière de soutien des céréaliculteurs coûtera au Trésor public entre 15 et 20 milliards de dinars. C'est ce que nous a appris Omar Aït Ameur, directeur des études au secrétariat général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural en précisant que ce montant constitue l'enveloppe financière allouée pour faire faire face au différentiel désormais pris en charge par l'Etat dans le secteur de la céréaliculture. Notre interlocuteur a rappelé que cette option vient en remplacement à l'ancien dispositif d'aide et de soutien des exploitants agricoles qui venait en amont et qui consistait à subventionner les intrants. Pour cette année, les prix d'achat proposés aux agriculteurs sont passés du simple au double, se rapprochant ainsi de ceux pratiqués sur le cours mondial.
    Ainsi, l'orge est reprise à raison de 2.500 dinars, le blé tendre à 3.500 et le blé dur à 4.500 dinars. Cependant, même si les stocks de l'OAIC sont rassurants à moyen terme, il n'en demeure pas moins que la solution salutaire réside dans l'augmentation de la productivité, a estimé M. Amer. Il rappelle, à cet effet, que le la production céréalière de cette année a chuté de 20 millions de quintaux par rapport aux 3 précédentes années, durant lesquelles un niveau record a été enregistré. Ceci étant, et partant du principe que la céréaliculture dépend en grande partie de la pluviométrie, M. Amer a rappelé également que sur ce plan, l'année 2008 a été catastrophique pour toutes les zones. Comme solution, le recours à l'irrigation d'appoint dans les zones où les ressources hydriques le permettent, demeure une option. Actuellement, une opération de reconnaissance pour évaluer ces ressources et ces possibilités est en cours. Pour la zone d'intensification de la céréaliculture, où des marges de gains en production existent, il est prévu le renforcement de l'encadrement technique et l'utilisation de tous les intrants (engrais, produits phytosanitaires) et utilisation optimale des parcelles.

    Moins de terres en jachère

    Concernant les terres en jachère, le responsable au MADR indique que, pour la prochaine saison agricole, il y aura moins de terres en jachère. A ce niveau, il a rappelé que sur les 8 millions d'ha potentiellement cultivables, seuls 3 sont cultivés. A une question relative aux ressources hydriques pour l'irrigation en appoint, notre interlocuteur reconnaît que dans les conditions actuelles, les eaux conventionnelles mobilisées dans les différents équipements hydrauliques, ne permettent pas de généraliser cette option compte tenu que ces eaux sont soit destinées pour les besoins de cultures maraîchères et certaines espèces de l'arboriculture, soit pour l'alimentation en eau potable des populations. Cependant, cette année verra le lancement de cette opération dans les zones potentiellement arrosées.
    Avec un tel déficit, l’Algérie devra importer en 2008 plus de céréales que lors des années précédentes et le coût de l'importation devra avoisiner les 2 milliards de dollars. En revanche, chez les agriculteurs représentés par leur union paysanne (UNPA), on considère que même si la baisse actuelle de la production de céréales s’explique par la faible pluviométrie à l'ouest et à l'est du pays, il n'en demeure pas moins qu'elle est également due à la mauvaise qualité de la semence, au manque d’engrais et produits fertilisants qui sont aussi déterminants dans la production céréalière.

    Le Financier

  • #2
    Je suis pas du domaine, mais je trouve notre agriculture de moins en moins compétitive!!!! Pourquoi? Faire un diagnostic profond et sérieux est une nécessité urgente pour pouvoir réinventer l'agriculture algérienne qui ne tourne plus comme avant malgré son fort potentiel. peut être que l'archaïsme des méthodes de production y est pour quelque chose. A méditer...

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