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Musulmans pratiquants ou pas, peu importe !
Cet Euro 2008 constitue en effet une première dans les annales du football du Vieux Continent, dont l’identité originelle a de tout temps été dominée par la présence de joueurs exclusivement chrétiens. Cette édition a brillé par cette nouveauté à laquelle le publique européen devra désormais s’habituer. Mais, en parlant de religion, l’on veut surtout dire que ces joueurs sont nés au moins d’un parent issu d’un pays musulman. Maintenant de là à dire qu’ils sont pratiquants assidus ou pas, la question ne mérite même pas d’être posée sur ces colonnes, tellement elle relève de l’intimité des gens, que, bien évidemment l’on se doit de respecter. Là n’est pas le sujet. Ce qui importe, c’est juste cette originalité de certains effectifs qui ont pris des couleurs et des sonorités exotiques dans les patronymes de leur composante. Avouez qu’un gardien de buts suédois black, ou un Arabe dans l’équipe d’Autriche, cela n’avait jamais été observé sur les terrains par le passé. C’est ce qui attire justement les curiosités dans cet Euro 2008, qui symbolise, à lui seul, la réussite d’un brassage multiculturel qui a donné ce beau monde coloré et diversifié. Loin de tout chauvinisme religieux, culturel, identitaire quels qu’ils soient, ce dossier relève plus de la curiosité et du folklore que d’un quelconque relent taquin vis-à-vis du monde chrétien. La seule motivation de ce constat pour le moins surprenant, n’est autre qu’une modeste contribution en vue de lever le voile sur le nouveau visage d’une Europe d’abord, en pleine mutation interne en raison des mouvements migratoires multiples, mais aussi une Europe qui commence à admettre les changements d’aujourd’hui, dus aux brassages d’hier et qui augurent, espérons-le, un futur moins passionné et plus souple entre les différents nouveaux peuples du Vieux Continent.
La France en tête avec six musulmans
En dehors de la Turquie donc, dont le pays est majoritairement musulman, qui compte en son sein un joueur brésilien d’origine, mais qui s’est convertie à l’Islam, en l’occurrence Mehmet Aurelio, la France s’est présentée avec le plus grand nombre de joueurs musulmans (6). En effet, Eric Abidal, Lassana Diarra, Samir Nasri, Franck Ribery, Karim Benzema et Nicolas Anelka sont tous d’obédience musulmane. Samir Nasri et Karim Benzema sont tous deux issus de familles musulmanes émigrées d’Algérie, notamment le joueur de Lyon dont la famille est, selon les témoignages de certains de ses cousins, est restée conservatrice et très à cheval sur la religion.
Les Benzema, ces conservateurs
Un des oncles de Benzema est l’imam de la mosquée de son village originel, situé à Ath Jlil, à 70 km au sud-est de Béjaïa. Vers la fin des années 1950, le grand-père de Karim, Da Lakehal Benzema, a quitté le village de Tighzert pour s'installer dans le département 69 avec sa famille. Karim est issu de la troisième génération des Benzema. Chez lui tout le monde respecte les piliers de l’Islam, même s’il ne l’affiche pas sur le terrain. Dans une interview accordée à la chaîne de son club OL TV, Benzema à qui le journaliste avait osé une question " cool " sur sa relation avec les filles, a rougi comme un enfant, gêné qu’il était de devoir faire face à une telle question. " On ne parle pas de ces choses-là à la télé dans ma famille ", répondra Karim tout offusqué. Le journaliste français a dû reconnaître qu’il avait beaucoup d’admiration pour les pudiques de son espèce….
Nasri ne s’en cache pas
Si Karim Benzema ne montre pas son côté religieux sur le terrain, ce n’est pas le cas de Samir Nasri qui ne se soucie pas du qu’en- dira-t-on. A chaque début de rencontre que ce soit avec l’Olympique de Marseille ou avec les Bleus, Nasri s’isole quelques secondes, les deux mains levés vers le ciel, pour réciter la Fatiha. Idem pour les convertis que sont Ribery, Anelka et Abidal qui, si l’on se réfère aux nombreux écrits des internautes «agacent avec leur prières» sur le terrain. Il est vrai que ces pratiques sont un fait nouveau auquel les Français n’étaient pas habitués. Les Fernandez, Platini, Cantona, Boli et les autres joueurs des générations précédentes, bien qu’ils soient d’origines étrangères, n’ont pas ramené de culture nouvelle en équipe de France.
Domenech connaît le halal et le haram
Mais les six musulmans de l’Equipe de France ont instauré des pratiques nouvelles auxquelles les dirigeants ont fini par s’habituer. Il faut dire que le climat était favorable avec Raymond Domenech aux commandes, lui qui connaît bien les joueurs qu’il a sélectionnés, leurs différences culturelles et leurs pratiques religieuses. En effet, Domenech avait déjà été confronté au «haram et au halal» (le licite et l’illicite) par le passé, puisqu’il entraînait les espoirs français parmi lesquels pullulaient des musulmans. Des joueurs d’origine maghrébine ou africaine, très pratiquants comme c’est le cas de Mourad Meguenni, Lassana Diarra, Chaouki Bensaâda, Nabil Taïder, Mohamed Fofana et celui qui allait se convertir à l’Islam un an plus tard, Julien Faubert, l’actuel Bordelais. Cet ensemble qui a eu à vivre des semaines entières en sélection, a fini par imposer un minimum de réaménagement dans le quotidien de l’équipe.
Pas de porc à table pour les musulmans
Leurs repas étaient devenus obligatoirement halal. Pas de porc, pas de charcuteries à table pour les musulmans de l’Equipe de France et les temps des prières quotidiennes étaient plus ou moins prises en compte par le staff dirigeant. Il n’y avait plus également de champagne pour arroser les grandes victoires. Sans vraiment croiser le fer avec le coach, ces pratiques nouvelles se sont introduites disons naturellement, de manière respectueuse de part et d’autre, avec le temps. Mais tant qu’ils jouaient dans des stades vides, les prières d’avant-match ne suscitaient pas de débat au sein des supporters des «Bleuets». Seulement, depuis l’avènement de la nouvelle génération composée de Benzema et Nasri, les choses ont beaucoup évolué. Le lutin marseillais, décomplexé et se sentant aussi français que les autres, ne se cache pas sur le terrain, affichant son Islam à la face des caméras qui ne ratent manifestement jamais de filmer son geste. Kaka et tous les autres chrétiens du monde du football n’oublient jamais de se signer avant, pendant et après les matchs.
L’image d’un Nasri récitant la Fatiha
L’équipe du Brésil de 2002 avait bien arboré des maillots de propagande sur lesquels on pouvait lire «I belong to Jesus» (je crois en Jesus), sans que personne ne trouva à redire. Pourquoi donc, les footballeurs musulmans devraient-ils s’en priver à leur tour ? Il est vrai que l’image est plus attractive de par ce qu’elle peut susciter chez les téléspectateurs des chaînes françaises et du monde entier. Un joueur français d’origine algérienne, vêtu du maillot tricolore, récitant des versets du Coran après avoir été à l’écoute de la Marseillaise dont s’en sont pourtant débarrassée ses grands-parents quelques années auparavant pendant la guerre entre les deux pays de son cœur… Avouez que l’image est truffée de symboles ! Mais ces symboles ne semblent pas hanter que les esprits des anciens. Car à vrai dire, ces jeunes joueurs, même s’ils comprennent assez bien les récupérations des uns et des autres, se gardent bien de verser dans un camp ou dans l’autre. Ils vivent en fait leur double culture de la manière la plus simple qui soit. Car pour eux, ce n’est pas antinomique d’être français musulman.
Le Coran, Le Pen et le drapeau français
Ils sont nés en France et la religion est une conviction plutôt intime. Ce n’est pas à eux de changer, mais plutôt à ceux qui continuent d’être surpris qu’on les voit les mains levées, récitant le Coran avant de défendre les couleurs françaises. D’autres pourtant les avaient précédés il y a bien des années de cela pour donner leur sang pour cette terre de France. C’est de cette bravoure de leurs aïeuls qu’ils s’inspirent pour honorer le drapeau de leur pays natal. Beaucoup leur reprochent de ne pas chanter la Marseillaise avant le match. Beaucoup, c’est en fait peut-être ces 20% qui avaient voté pour Jean Marie Le Pen et ses idées racistes. Car même s’il est vrai que les Maghrébins de l’Equipe de France ne fredonnent pas l’hymne national, personne ne trouvera mieux qu’eux pour défendre le maillot tricolore. Ce même maillot qu’un certain Zinédine Zidane avait embrassé trois fois le soir du 12 juillet 1998 qui propulsait la France sur le toit du monde. Ce jour-là, Zizou qui n’avait jamais fredonné la Marseillaise, avait réussi, sans un seul mot, sans la moindre petite note musicale, à faire retentir l’hymne du drapeau français aux quatre coins de la planète. Pour un long voyage, il vaut mieux un muet sincère qu’un bavard hypocrite, dit-on au pays d’origine de Zidane…
Nicolas Anelka : «L’Islam me paraît la vérité»
Seulement, la magie de Zizou n’a semble-t-il pas continué d’opérer après sa retraite, puisque l’image des musulmans arabes ou noirs de l’EDF est restée malgré tout gênante dans le champ audiovisuel français. Il y en a qui ont été descendus en flammes par les médias, quelques jours seulement après que leur conversion eut été confirmée. C’est le cas de Nicolas Anelka, qui, en prenant le prénom musulman de Bilal, en référence à Bilal l’Ethiopien, muezzin black du Prophète Mohammed (SAWS), avait pratiquement scellé son destin chez l’ensemble des journalistes français. A tel enseigne, que cette étiquette de «bad boy» le poursuivra en Espagne lorsqu’il jouait au Real Madrid. Anelka trouvera refuge en Turquie, terre musulmane, où les supporters de Fenerbahce l’accueillirent en sage héros. Anelka, le dit sans détour : «l’Islam me parait être la vérité.»
source : le buteur
Cet Euro 2008 constitue en effet une première dans les annales du football du Vieux Continent, dont l’identité originelle a de tout temps été dominée par la présence de joueurs exclusivement chrétiens. Cette édition a brillé par cette nouveauté à laquelle le publique européen devra désormais s’habituer. Mais, en parlant de religion, l’on veut surtout dire que ces joueurs sont nés au moins d’un parent issu d’un pays musulman. Maintenant de là à dire qu’ils sont pratiquants assidus ou pas, la question ne mérite même pas d’être posée sur ces colonnes, tellement elle relève de l’intimité des gens, que, bien évidemment l’on se doit de respecter. Là n’est pas le sujet. Ce qui importe, c’est juste cette originalité de certains effectifs qui ont pris des couleurs et des sonorités exotiques dans les patronymes de leur composante. Avouez qu’un gardien de buts suédois black, ou un Arabe dans l’équipe d’Autriche, cela n’avait jamais été observé sur les terrains par le passé. C’est ce qui attire justement les curiosités dans cet Euro 2008, qui symbolise, à lui seul, la réussite d’un brassage multiculturel qui a donné ce beau monde coloré et diversifié. Loin de tout chauvinisme religieux, culturel, identitaire quels qu’ils soient, ce dossier relève plus de la curiosité et du folklore que d’un quelconque relent taquin vis-à-vis du monde chrétien. La seule motivation de ce constat pour le moins surprenant, n’est autre qu’une modeste contribution en vue de lever le voile sur le nouveau visage d’une Europe d’abord, en pleine mutation interne en raison des mouvements migratoires multiples, mais aussi une Europe qui commence à admettre les changements d’aujourd’hui, dus aux brassages d’hier et qui augurent, espérons-le, un futur moins passionné et plus souple entre les différents nouveaux peuples du Vieux Continent.
La France en tête avec six musulmans
En dehors de la Turquie donc, dont le pays est majoritairement musulman, qui compte en son sein un joueur brésilien d’origine, mais qui s’est convertie à l’Islam, en l’occurrence Mehmet Aurelio, la France s’est présentée avec le plus grand nombre de joueurs musulmans (6). En effet, Eric Abidal, Lassana Diarra, Samir Nasri, Franck Ribery, Karim Benzema et Nicolas Anelka sont tous d’obédience musulmane. Samir Nasri et Karim Benzema sont tous deux issus de familles musulmanes émigrées d’Algérie, notamment le joueur de Lyon dont la famille est, selon les témoignages de certains de ses cousins, est restée conservatrice et très à cheval sur la religion.
Les Benzema, ces conservateurs
Un des oncles de Benzema est l’imam de la mosquée de son village originel, situé à Ath Jlil, à 70 km au sud-est de Béjaïa. Vers la fin des années 1950, le grand-père de Karim, Da Lakehal Benzema, a quitté le village de Tighzert pour s'installer dans le département 69 avec sa famille. Karim est issu de la troisième génération des Benzema. Chez lui tout le monde respecte les piliers de l’Islam, même s’il ne l’affiche pas sur le terrain. Dans une interview accordée à la chaîne de son club OL TV, Benzema à qui le journaliste avait osé une question " cool " sur sa relation avec les filles, a rougi comme un enfant, gêné qu’il était de devoir faire face à une telle question. " On ne parle pas de ces choses-là à la télé dans ma famille ", répondra Karim tout offusqué. Le journaliste français a dû reconnaître qu’il avait beaucoup d’admiration pour les pudiques de son espèce….
Nasri ne s’en cache pas
Si Karim Benzema ne montre pas son côté religieux sur le terrain, ce n’est pas le cas de Samir Nasri qui ne se soucie pas du qu’en- dira-t-on. A chaque début de rencontre que ce soit avec l’Olympique de Marseille ou avec les Bleus, Nasri s’isole quelques secondes, les deux mains levés vers le ciel, pour réciter la Fatiha. Idem pour les convertis que sont Ribery, Anelka et Abidal qui, si l’on se réfère aux nombreux écrits des internautes «agacent avec leur prières» sur le terrain. Il est vrai que ces pratiques sont un fait nouveau auquel les Français n’étaient pas habitués. Les Fernandez, Platini, Cantona, Boli et les autres joueurs des générations précédentes, bien qu’ils soient d’origines étrangères, n’ont pas ramené de culture nouvelle en équipe de France.
Domenech connaît le halal et le haram
Mais les six musulmans de l’Equipe de France ont instauré des pratiques nouvelles auxquelles les dirigeants ont fini par s’habituer. Il faut dire que le climat était favorable avec Raymond Domenech aux commandes, lui qui connaît bien les joueurs qu’il a sélectionnés, leurs différences culturelles et leurs pratiques religieuses. En effet, Domenech avait déjà été confronté au «haram et au halal» (le licite et l’illicite) par le passé, puisqu’il entraînait les espoirs français parmi lesquels pullulaient des musulmans. Des joueurs d’origine maghrébine ou africaine, très pratiquants comme c’est le cas de Mourad Meguenni, Lassana Diarra, Chaouki Bensaâda, Nabil Taïder, Mohamed Fofana et celui qui allait se convertir à l’Islam un an plus tard, Julien Faubert, l’actuel Bordelais. Cet ensemble qui a eu à vivre des semaines entières en sélection, a fini par imposer un minimum de réaménagement dans le quotidien de l’équipe.
Pas de porc à table pour les musulmans
Leurs repas étaient devenus obligatoirement halal. Pas de porc, pas de charcuteries à table pour les musulmans de l’Equipe de France et les temps des prières quotidiennes étaient plus ou moins prises en compte par le staff dirigeant. Il n’y avait plus également de champagne pour arroser les grandes victoires. Sans vraiment croiser le fer avec le coach, ces pratiques nouvelles se sont introduites disons naturellement, de manière respectueuse de part et d’autre, avec le temps. Mais tant qu’ils jouaient dans des stades vides, les prières d’avant-match ne suscitaient pas de débat au sein des supporters des «Bleuets». Seulement, depuis l’avènement de la nouvelle génération composée de Benzema et Nasri, les choses ont beaucoup évolué. Le lutin marseillais, décomplexé et se sentant aussi français que les autres, ne se cache pas sur le terrain, affichant son Islam à la face des caméras qui ne ratent manifestement jamais de filmer son geste. Kaka et tous les autres chrétiens du monde du football n’oublient jamais de se signer avant, pendant et après les matchs.
L’image d’un Nasri récitant la Fatiha
L’équipe du Brésil de 2002 avait bien arboré des maillots de propagande sur lesquels on pouvait lire «I belong to Jesus» (je crois en Jesus), sans que personne ne trouva à redire. Pourquoi donc, les footballeurs musulmans devraient-ils s’en priver à leur tour ? Il est vrai que l’image est plus attractive de par ce qu’elle peut susciter chez les téléspectateurs des chaînes françaises et du monde entier. Un joueur français d’origine algérienne, vêtu du maillot tricolore, récitant des versets du Coran après avoir été à l’écoute de la Marseillaise dont s’en sont pourtant débarrassée ses grands-parents quelques années auparavant pendant la guerre entre les deux pays de son cœur… Avouez que l’image est truffée de symboles ! Mais ces symboles ne semblent pas hanter que les esprits des anciens. Car à vrai dire, ces jeunes joueurs, même s’ils comprennent assez bien les récupérations des uns et des autres, se gardent bien de verser dans un camp ou dans l’autre. Ils vivent en fait leur double culture de la manière la plus simple qui soit. Car pour eux, ce n’est pas antinomique d’être français musulman.
Le Coran, Le Pen et le drapeau français
Ils sont nés en France et la religion est une conviction plutôt intime. Ce n’est pas à eux de changer, mais plutôt à ceux qui continuent d’être surpris qu’on les voit les mains levées, récitant le Coran avant de défendre les couleurs françaises. D’autres pourtant les avaient précédés il y a bien des années de cela pour donner leur sang pour cette terre de France. C’est de cette bravoure de leurs aïeuls qu’ils s’inspirent pour honorer le drapeau de leur pays natal. Beaucoup leur reprochent de ne pas chanter la Marseillaise avant le match. Beaucoup, c’est en fait peut-être ces 20% qui avaient voté pour Jean Marie Le Pen et ses idées racistes. Car même s’il est vrai que les Maghrébins de l’Equipe de France ne fredonnent pas l’hymne national, personne ne trouvera mieux qu’eux pour défendre le maillot tricolore. Ce même maillot qu’un certain Zinédine Zidane avait embrassé trois fois le soir du 12 juillet 1998 qui propulsait la France sur le toit du monde. Ce jour-là, Zizou qui n’avait jamais fredonné la Marseillaise, avait réussi, sans un seul mot, sans la moindre petite note musicale, à faire retentir l’hymne du drapeau français aux quatre coins de la planète. Pour un long voyage, il vaut mieux un muet sincère qu’un bavard hypocrite, dit-on au pays d’origine de Zidane…
Nicolas Anelka : «L’Islam me paraît la vérité»
Seulement, la magie de Zizou n’a semble-t-il pas continué d’opérer après sa retraite, puisque l’image des musulmans arabes ou noirs de l’EDF est restée malgré tout gênante dans le champ audiovisuel français. Il y en a qui ont été descendus en flammes par les médias, quelques jours seulement après que leur conversion eut été confirmée. C’est le cas de Nicolas Anelka, qui, en prenant le prénom musulman de Bilal, en référence à Bilal l’Ethiopien, muezzin black du Prophète Mohammed (SAWS), avait pratiquement scellé son destin chez l’ensemble des journalistes français. A tel enseigne, que cette étiquette de «bad boy» le poursuivra en Espagne lorsqu’il jouait au Real Madrid. Anelka trouvera refuge en Turquie, terre musulmane, où les supporters de Fenerbahce l’accueillirent en sage héros. Anelka, le dit sans détour : «l’Islam me parait être la vérité.»
source : le buteur
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