Le trabendo est un cancer pour l'Algérie car il gangrène l'économie car c'est une économie parallèle et échappe à tout controle de l'Etat. Lequel voit s'échapper des taxes qu'il ne percevra jamais et se développer une économie parallèle et puissante.
Une lutte contre l'informel est d'ailleurs entreprise depuis quelques temps de façon assez vigoureuse d'ailleurs. Mais le fléau est grand car il touche toute l'économie du pays, à tous les niveaux et apporte des ressources à ceux qui n'en aurait peut etre pas sans cela.
Le journal Le monde a publié un reportage que je vous invite à lire et qu'en pensez-vous? Trouvez vous véridique ce qui est décrit et que pensez vous du marché de l'informel en général et de la position du pouvoir qui est actuellement à la répression mais répréssion ciblée et pas forcèment juste.
(...)Juillet et août sont les mois de retour des immigrés au pays. Il est alors fortement conseillé aux convoyeurs et aux petits trabendistes (qui vivent du trabendo, commerce informel) de lever le pied. Ils sont cependant encore nombreux, l'été, sur les bateaux, à faire la liaison Marseille-Alger. "Nous, on préfère ces mois-là. A l'arrivée, la douane et la police algériennes sont tellement débordées qu'elles n'ont pas le temps de s'occuper de nous", avouent-ils sans détour.
(...) Tout à l'heure, en descendant du ferry, ils déclareront leur véhicule d'occasion à la douane. Ils paieront l'équivalent d'environ 1 000 euros de taxes par voiture. Fermera-t-on les yeux sur les cargaisons dont ils ont empli leurs véhicules à ras bord ? Ils croisent les doigts. En cas de problème, ils verseront une tchipa (pot-de-vin) aux douaniers, soit en piochant dans leur marchandise, soit en glissant un billet de 50 euros.
Longtemps tolérée par le pouvoir algérien, car elle constitue une soupape de sécurité contre le chômage, l'économie de bazar est à présent considérée comme "un cancer" . En 2004, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a promis de s'attaquer au secteur informel "aussi durement qu'au terrorisme" . Il faut dire que le marché noir draine environ 35 % de l'activité en Algérie et emploie plus d'un million de personnes. De mois en mois, les trabendistes voient l'étau se resserrer sur eux et leurs difficultés grandir. Plus que jamais, ils ont le sentiment "de jouer chaque fois au poker" .
(...) Un visa pour la France, c'est devenu impossible" , dit-il avec regret, avant d'avouer qu'il en a acheté un 800 euros, il y a quatre ans. Cauchemars des pays de l'Union européenne, les filières de trafic de visas ne cessent de se reconstruire à Alger, sitôt démantelées. "On achète aujourd'hui 1 500 euros un visa de six mois pour la France et 2 300 euros un visa d'un an" , assure ce connaisseur.
(...) Fin août, l'un de leurs créneaux préférés disparaîtra : un décret vient d'interdire l'importation de voitures d'occasion, ce que réclamaient les concessionnaires automobiles installés à Alger.
Le trabendo, nouveau "cancer" pour le pouvoir d'Alger
Une lutte contre l'informel est d'ailleurs entreprise depuis quelques temps de façon assez vigoureuse d'ailleurs. Mais le fléau est grand car il touche toute l'économie du pays, à tous les niveaux et apporte des ressources à ceux qui n'en aurait peut etre pas sans cela.
Le journal Le monde a publié un reportage que je vous invite à lire et qu'en pensez-vous? Trouvez vous véridique ce qui est décrit et que pensez vous du marché de l'informel en général et de la position du pouvoir qui est actuellement à la répression mais répréssion ciblée et pas forcèment juste.
(...)Juillet et août sont les mois de retour des immigrés au pays. Il est alors fortement conseillé aux convoyeurs et aux petits trabendistes (qui vivent du trabendo, commerce informel) de lever le pied. Ils sont cependant encore nombreux, l'été, sur les bateaux, à faire la liaison Marseille-Alger. "Nous, on préfère ces mois-là. A l'arrivée, la douane et la police algériennes sont tellement débordées qu'elles n'ont pas le temps de s'occuper de nous", avouent-ils sans détour.
(...) Tout à l'heure, en descendant du ferry, ils déclareront leur véhicule d'occasion à la douane. Ils paieront l'équivalent d'environ 1 000 euros de taxes par voiture. Fermera-t-on les yeux sur les cargaisons dont ils ont empli leurs véhicules à ras bord ? Ils croisent les doigts. En cas de problème, ils verseront une tchipa (pot-de-vin) aux douaniers, soit en piochant dans leur marchandise, soit en glissant un billet de 50 euros.
Longtemps tolérée par le pouvoir algérien, car elle constitue une soupape de sécurité contre le chômage, l'économie de bazar est à présent considérée comme "un cancer" . En 2004, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a promis de s'attaquer au secteur informel "aussi durement qu'au terrorisme" . Il faut dire que le marché noir draine environ 35 % de l'activité en Algérie et emploie plus d'un million de personnes. De mois en mois, les trabendistes voient l'étau se resserrer sur eux et leurs difficultés grandir. Plus que jamais, ils ont le sentiment "de jouer chaque fois au poker" .
(...) Un visa pour la France, c'est devenu impossible" , dit-il avec regret, avant d'avouer qu'il en a acheté un 800 euros, il y a quatre ans. Cauchemars des pays de l'Union européenne, les filières de trafic de visas ne cessent de se reconstruire à Alger, sitôt démantelées. "On achète aujourd'hui 1 500 euros un visa de six mois pour la France et 2 300 euros un visa d'un an" , assure ce connaisseur.
(...) Fin août, l'un de leurs créneaux préférés disparaîtra : un décret vient d'interdire l'importation de voitures d'occasion, ce que réclamaient les concessionnaires automobiles installés à Alger.
Le trabendo, nouveau "cancer" pour le pouvoir d'Alger
Commentaire