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Echange de prisonniers et dépouilles entre le Hezbollah et Israël

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  • Echange de prisonniers et dépouilles entre le Hezbollah et Israël

    Echange de prisonniers et dépouilles entre le Hezbollah et Israël
    Israël et le Hezbollah ont échangé mercredi les dépouilles de deux soldats israéliens enlevés en 2006 et ceux combattants du mouvement chiite libanais dans le cadre d'un accord qui a provoqué jubilation au Liban et tristesse en Israël.

    Israël a identifié les deux corps comme ceux de ses deux soldats, a annoncé la radio publique israélienne. Une information qui n'a pas été confirmée par l'armée israélienne.

    La remise de cinq prisonniers libanais, dont la libération par Israël est prévue par l'accord, devait suivre.

    "Nous remettons aujourd'hui Ehud Goldwasser et Eldad Regev", les deux soldats israéliens capturés il y a deux ans, a déclaré le représentant du Hezbollah, Wafik Safa, devant deux cercueils noirs confiés au Comité international de la Croix rouge (CICR) à Naqoura, dans le sud du Liban, à proximité de la frontière israélienne.

    L'enlèvement des deux Israéliens, le 12 juillet 2006 en territoire israélien, à la frontière libanaise, avait été déclencher une offensive israélienne de 34 jours où 1.200 personnes ont été tuées côté libanais, pour la plupart des civils, et 160 côté israélien, essentiellement des soldats.

    Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que le processus d'identification des deux dépouilles avait commencé.

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait laissé entendre que les deux soldats étaient morts mais le Hezbollah n'avait jamais donné d'information sur leur sort.

    De son coté, Israël a remis les restes de huit combattants qui étaient conservés en Israël, selon un responsable du CICR. Ils figurent parmi les près de 200 restes de combattants du Hezbollah et palestiniens qui doivent retourner au Liban dans le cadre de l'échange.

    Alors que le Liban s'apprêtait à célébrer le retour des prisonniers en héros, l'atmosphère était sombre du coté israélien.

    Devant les domiciles des familles d'Ehud Goldwasser et Eldad Regev, à Nahariya et à Kyriat Motzkin, dans le nord d'Israël, de nombreuses personnes se sont mises à pleurer à la vue des cercueils dont les images ont été diffusées par les télévisions.

    "Il a été difficile de voir un cercueil posé au sol, puis un autre. C'était horrible. J'ai demandé à ce qu'on éteigne la télévision car je ne voulais plus regarder ça", a affirmé le père de Eldad Regev, Zvi.

    "Nous avions toujours espéré qu'Eldad et Udi (Ehud) rentreraient à la maison vivants pour pouvoir les prendre dans nos bras", a-t-il ajouté.

    Tous les commentateurs en Israël évoquaient mercredi "l'inhumanité" du Hezbollah qui a attendu la dernière minute pour confirmer leur mort.

    Beaucoup dans le pays trouvent aussi cher payé l'échange de prisonniers contre des dépouilles dans cette huitième transaction avec le Hezbollah depuis 1991.

    Particulièrement douloureux aux yeux des Israéliens est le fait que parmi les Libanais qui doivent être libérés figure Samir Kantar, du Front de libération de Palestine (FLP), condamné en 1980 à cinq peines de prison à vie et 47 ans additionnels.

    En 1979, Kantar avait tué dans le nord d'Israël un policier, pris en otage un civil israélien qu'il avait abattu, puis tué d'un coup de crosse la fille de ce dernier, agée de 4 ans.

    Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, l'a qualifié de "meurtrier cruel d'enfants. Quiconque le célèbre comme héros, foule au pied les principes élémentaires de la décence humaine".

    Les autres prisonniers sont Khodr Zaidane, Maher Kourani, Mohammad Sorour et Hussein Sleimane. Ils avaient été pris lors de la guerre de l'été 2006.

    Contrastant avec l'atmosphère sombre en Israel, la jubilation était visible au Liban. Mercredi y a été décrété journée fériée par le gouvernement et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, devait prononcer un discours.

    "Le Liban verse des larmes de joie, Israël verse des larmes de douleur", clame, triomphale, une banderole géante déployée près de la frontière.

    "La liberté offerte par Nasrallah", pouvait-on lire sur une autre.

    Cinq cavaliers du mouvement chiite jûchés sur des chevaux couverts de drapeaux jaunes du Hezbollah attendaient l'arrivée des cinq prisonniers qu'Israël doit libérer et pour lesquels un tapis rouge a été déroulé.

    A Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas a qualifié l'échange de "victoire pour la résistance".
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