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Martinsa-Fadesa. Addoha en position de force au Maroc.

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  • Martinsa-Fadesa. Addoha en position de force au Maroc.

    Martinsa-Fadesa va mal. Très mal. Détenue à 50% par Addoha, la filiale marocaine du groupe espagnol peut encore compter sur son partenaire.

    L'information est tombée tel un couperet. Après avoir essuyé des pertes considérables et mérité une suspension par la bourse de Madrid, le groupe immobilier Martinsa-Fadesa a décidé, dans la nuit du lundi à mardi 15 juillet, de se mettre en cessation de paiement. Autrement dit, la société, avec son actif disponible, ne peut plus faire face à son passif déclaré. Pis encore, le groupe espagnol s'est vu opposer une fin de non-recevoir de l'Institut du crédit officiel (ICO, banque publique) de proroger jusqu'au 7 août prochain le délai nécessaire pour l'obtention par le groupe d'un prêt de 150 millions d'euros. Ce prêt est destiné au financement de projets à l'étranger. Pour quelle raison le grand groupe s'est il effondré ? Et pourquoi a-t-il autant de mal à obtenir un crédit bancaire pour financer ces investissements ? Les analystes espagnols expliquent que Martinsa-Fadesa est la première victime de l'effondrement du secteur de l'immobilier ibérique. De plus, la société avait signé en mai dernier un contrat pour le refinancement d'une grande partie de sa dette totale qui s'élève à 5,1 milliards d'euros.

    Les nouvelles espagnoles seront à l'évidence scrupuleusement analysées par la direction d'Addoha, qui détient 50% de la filiale marocaine de Fadesa. La «débandade» de la société mère en Espagne ne passera pas inaperçue de ce côté-ci de la Méditerranée. Et les rumeurs vont bon train sur la prochaine manœuvre de la direction d'Addoha. Le groupe marocain se retrouve en pôle position pour devenir actionnaire unique de Fadesa Maroc. Mais va-t-il passer à l'action ? Et quand ? Abderrazak Waliallah, DGA de Douja Promotion, se veut rassurant : «Fadesa Maroc n'est pas concernée par la cessation de paiement de la société mère et, au pire des cas, Addoha dispose d'un droit de préemption sur les 50% restant de la filiale marocaine».

    Même son de cloche auprès de la direction de l'investissement. Contacté par notre rédaction, Hassan Bernoussi directeur des investissements semble confiant quant au respect des engagements de Fadesa Maroc. «Nous n'avons pas contacté Fadesa Maroc car nous estimons qu 'il n'y a aucun souci à se faire. La société est détenue à 50% par Addoha, qui reste un opérateur de référence au Maroc. Je pense que la présence d'Addoha représente une garantie suffisante pour l'accomplissement des projets et des investissements de Fadesa Maroc», souligne le directeur des investissements. Selon lui, il y aura toujours une solution même en cas de scénario catastrophe. «Je pense qu'Addoha pourrait très bien racheter les 50% de Fadesa Maroc pour détenir la totalité des parts de la société», commente Bernoussi. Quoi qu'il en soit, les boursicoteurs marocains sont dans l'expectative. À l'heure où nous mettions sous presse, la valeur Addoha était toujours stable à la bourse des valeurs de Casablanca. Mais les décisions de la direction influeront certainement sur sa cotation.

    Rappelons que le géant de la promotion immobilière au Maroc s'est offert 50% des parts dans la filiale marocaine du groupe espagnol Fadesa. Une opération qui avait coûté la bagatelle de 1,3 milliard de dirhams à Addoha. Le contrat relatif à cette acquisition a été signé en décembre 2007 à Madrid par le top-management des deux groupes.

    Source: Le Soir Echos

  • #2
    Martinsa-Fadesa va mal. Très mal. Détenue à 50% par Addoha, la filiale marocaine du groupe espagnol peut encore compter sur son partenaire.
    waw , il a trop de chance ce group

    Addoha:construction de 35.000 logements en Algérie

    Le carnet de commandes plein jusqu’en 2010
    · 23.000 logements vendus en 2007

    · Le groupe sollicité au Sénégal, Mauritanie, Gabon, mais également en France

    «Addoha est une boîte qui marche très bien», c’est ainsi qu’a qualifié Anas Sefrioui, invité au Club de L’Economiste le 4 juillet dernier, le succès du 1er groupe immobilier au Maroc. En 2007, l’entreprise a vendu 23.000 logements. Et c’est chaque année pareil. "Pour 2008, nous n’allons pouvoir livrer que 19.000 logements", souligne Sefrioui. Le groupe vend aujourd’hui des produits qu’il ne pourra livrer qu’en 2010. C’est la raison pour laquelle il ne pense pas encore exporter son savoir-faire. Il s’agit pour lui d’abord de répondre à la demande locale. "Nous sommes submergés de travail au Maroc, c’est la raison pour laquelle nous ne nous sommes pas encore positionnés ailleurs". Pour l’exercice 2007, le groupe a réalisé 3 milliards de DH de chiffre d’affaires, soit une hausse de 98% par rapport à 2006.
    Cela ne reflète pas forcément la situation du marché de l’immobilier. Mais, avec de telles performances, il n’est pas question de parler de crise immobilière, selon le PDG de Addoha. Pour lui, la crise à laquelle le secteur est confronté est le manque flagrant en main-d’œuvre. Le besoin réel de son entreprise se chiffre à 27.000 personnes, or, ils sont seulement 22.000 à travailler sur les chantiers.
    Cependant, le développement de l’activité n’a pas empêché Addoha de signer un contrat avec un partenaire (dont le président ne révèle pas le nom) pour la construction de 35.000 logements en Algérie. L’entreprise est sollicitée notamment par le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Gabon, mais également la France.
    L’accord signé avec la Caisse d’épargne en juin dernier, pour la commercialisation et la promotion de ses produits à travers son réseau d’agences, est un prélude au développement de la boîte à l’international . L’opération devrait mettre à la disposition du groupe un potentiel de plus de 27 millions de clients français et MRE. Ces derniers auront la possibilité de financer leur acquisition Addoha par le biais de la banque française. La cible de ce produit est large puisqu’elle intègre les citoyens français à revenu moyen et les MRE pouvant acquérir un logement dans une fourchette allant de 150 à 300.000 euros. Le groupe, en capitalisant sur son image, a choisi pour se diversifier de créer de nouvelles marques à l’instar de «Addoha prestige» qui représente l’enseigne haut standing du groupe. «Nous avons choisi de conserver la marque Addoha pour ne pas risquer une déperdition du label». Auparavant, c’étaient les groupes étrangers qui décrochaient les gros projets immobiliers, dit Sefrioui. Aujourd’hui, les entreprises marocaines arrivent à se positionner.
    Dernière modification par zakaria89, 16 juillet 2008, 19h05.

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    • #3
      · Fadesa Maroc à Saïdia épargnée

      · Le contrôle à 100% par Addoha écarté pour le moment


      LA bulle immobilière a éclaté outre-Méditerranée. Martinsa-Fadesa en est sa première victime. Le groupe espagnol s’est placé, hier 15 juillet, en cessation de paiement, de quoi donner des sueurs froides à beaucoup de parties concernées au Maroc. D’abord, l’Etat marocain. Fadesa est le concessionnaire de la station Saïdia, première station du plan Azur. Celle-ci est censée servir de locomotive pour le reste des stations programmées. De sa réussite dépend donc, ne serait-ce que partiellement, la bonne marche de la suite du plan Azur. La cessation de paiement de Martinsa-Fadesa soulève des interrogations sur la viabilité de ses chantiers et plus particulièrement celui de Saïdia. En fait, il y a assez peu de risques, puisque le groupe marocain Douja Promotion Addoha a pris le contrôle de ce projet l’année dernière. C’est la réponse donnée par une voix autorisée dès lundi chez le groupe marocain qui souligne que ses actifs et patrimoine sont au Maroc. Lundi, le cours d’Addoha avait baissé de 0,66% ce qui n’a pas de signification. Hier, le cours a clôturé à moins 0,22%.
      Mais, l’éventualité d’un contrôle à 100% de Fadesa Maroc par Addoha est écartée pour le moment. Le cas échéant, la première station du plan Azur sera donc à 100% marocaine. «On n’est jamais mieux servi que par soi-même», l’adage serait alors toujours d’actualité.
      Martinsa-Fadesa a plongé dans cette crise à cause du refus de financement de ses projets de la part de ses banquiers. Il s’agit notamment de la banque publique Institut du crédit officiel (ICO). Le groupe espagnol demandait 4 milliards d’euros pour achever ses plans de développement, notamment à l’étranger. Une somme qui représente près du tiers de son patrimoine estimé à 10,8 milliards d’euros! Parmi les arguments cités par le management d’Addoha pour défendre la santé de sa filiale Fadesa Maroc le fait que, pour les crédits, l’entreprise s’adresse exclusivement aux banques marocaines.
      La grande question est de savoir comment l’économie immobilière et touristique du Maroc va se comporter face à la crise occidentale. Pour l’instant, les effets sont plutôt positifs puisque depuis quelques temps les promoteurs espagnols et européens tentent leur chance au Maroc sachant que tôt ou tard la bulle allait éclater chez eux.

      L'Economiste

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      • #4
        Ce qui explique sans doute en partie tous les retards de la station saidia
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Ce qui explique sans doute en partie tous les retards de la station saidia

          Bledard

          ..........................................

          Elle a le mérite d'exister ET TOT OU TARD ELLE VERRA LE JOUR.

          C'est mieux que de thésauriser des milliards de dollars dans les banques américaines ( officiellement) et suisses ( officieusement).

          Commentaire


          • #6
            Ce qui explique sans doute en partie tous les retards de la station saidia

            Bledard

            ..........................................

            Elle a le mérite d'exister ET TOT OU TARD ELLE VERRA LE JOUR.

            C'est mieux que de thésauriser des milliards de dollars dans les banques américaines ( officiellement) et suisses ( officieusement).
            t'as quel age ??
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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            • #7
              Hbibna chicha51 bonjour.

              Elle a le mérite d'exister ET TOT OU TARD ELLE VERRA LE JOUR.

              Mais puisqu'elle existe pourquoi attendre donc qu'elle voit le jour?


              C'est mieux que de thésauriser des milliards de dollars dans les banques américaines ( officiellement)
              C'est HS tant fais pas pour "EUX" ils existent et font m^me des petits...

              et suisses ( officieusement).
              Les miettes seulement les miettes ..les Intêr^ts sont plus importants l'ami ou est-ce que tu vis?


              A+.
              La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
              De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
              .
              Merci.
              " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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              • #8
                Mais, l’éventualité d’un contrôle à 100% de Fadesa Maroc par Addoha est écartée pour le moment.
                Parce que Addoha n'arrive pas encore à lever les 3 milliards de DH necessaires au rachat des 50% de Fadesa.

                Abderrazak Waliallah, DGA de Douja Promotion, se veut rassurant : «Fadesa Maroc n'est pas concernée par la cessation de paiement de la société mère ...
                Ah bon !!! quelqu'un peut nous expliquer ???

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                • #9
                  Addoha lèvera bien la somme requise, et sans grand problème, les banques sont déjà prêtes à Financer. Ils cherchent juste à faire baisser les prix, en mettant Fadesa en crise encore plus que maintenant. Ils seront alors obligé de brader leurs parts.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    Les choses sont moins simples que tu ne le pense Geass.

                    A supposer que les 3 milliards soient levés, ce rachat pesera sur l'endettement du groupe Addoha au detriment du developpement de ses projets

                    Deuxio, ce rachet aura des repercussion dans les bilans du groupe lorsqu'il s'agira de consolider ses comptes

                    Tertio, qu'en est-il des autres projets du groupe Fadesa, notemment ceux de Marrakech ??

                    Commentaire


                    • #11
                      En effet jawzia, le rachat des 50% pourrait peser bien lourd sur le bilan financier du groupe, ce qui aggravera l'endettement du groupe.

                      Pas certain que cela une bonne nouvelle pour Addoha :
                      - Ce rachat devrait peser sur l’endettement du groupe, au détriment du développement de projets.
                      - En devenant actionnaire à 100% de Fadesa, il lui faudra consolider des ses comptes les résultats de cette filiale dont certains projets semblent connaitre quelques ratés (à Saïdia comme à Marrakech).
                      - La possible faillite d’un promoteur proche du Maroc pourrait encourager les analystes à se pencher les valorisations (en bourse) excessives des promoteurs marocains.

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                      • #12
                        Je vois Hamza qu'on est (au moins) deux à partager l'avis de notre ami Laurent !

                        Dans la suite de son commentaire, voilà ce qu'il répond à un lecteur
                        On est (semble t’il) au Maroc dans une spirale spéculative qui est montée bien plus haut qu’ailleurs :

                        Ce n’est pas seulement les start’up qui ont gonflé, ce sont les banques, les promoteurs immobilier et toute la bourse de Casablanca.

                        Les promoteurs affirment que les produit se vendent et que les prix augmentent tout les mois, les journalistes reprennent le message sans avoir le recul nécessaire … on fait des introductions en bourses et les banques gagnent de l’argent lors de l’introduction, prêtent de l’argent aux promoteurs et ont eux même des actifs immobiliers ou placés en bourse et bénéficient du gonflement de la bulle.

                        Dans cette ronde le promoteur comme le banquier sont très contents, sauf que tout cela repose sur la promesse que “les promoteurs immobiliers arrivent à vendre comme des petits pains des produits super cher et pas (toujours) très bien fini”.

                        Dans la réalité les promoteurs espagnol n’arrivent plus à vendre, tout comme (très probablement) les promoteurs marocains n’arrivent plus à vendre.

                        La différence c’est qu’au Maroc il n’y a pas de contre pouvoir (journalistes ou autorités de contrôle) solide pour siffler la fin de partie !
                        Dernière modification par jawzia, 17 juillet 2008, 15h43.

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                        • #13
                          Oui Jawzia, tout a fait, Addoha ne doit pas se précipiter dans sa décision. Elle devrait patienter plutôt.

                          Commentaire


                          • #14
                            Et c'est ce qu'elle fait mon ami T Hamza. Bien sûr que l'endettement pèsera sur le bilan du groupe. Bien sûr que ce n'est pas une décision qu'il faut prendre à la légère. Bien sûr qu'il y a un gonflement artificiel de Start up, de groupes côtés en bourse et qui n'est pas justifié sur le court terme.

                            Mais, les résultats d'Addoha, sont quasi garanties sur des projets comme ceux de Saidia ou à Marrakech. Surtout quand on voit la frénésie d'achat dans le segment moyen et haut standing. Et même avec une baisse des prix, il sera toujours possible d'écouler les biens, avec une marge intéressante dans la limite où les prix des matières premières ont exposé, et qu'il coute plus chers de construire maintenant à partir de rien.

                            Là Addoha hériterait d'un projet ficelé bien avancé, et il ne reste qu'à finaliser et à vendre.

                            Il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé à Bouznika et c'est moins intéressant qu'à Saidia.
                            On ne peut pas encore comparer ce qui se passe au Maroc, à ce qui se passe en Espagne.

                            Peut être dans deux ans ça sera le cas, mais là il y a encore de la marge. Il n'y a qu'à voir les résultats des groupes immobiliers de cette année.
                            Celui de la CDG a explosé à +281%!
                            Ca ce n'est pas artificiel.

                            Mais je comprends vos réserves. Il faudra attendre un peu pour voir la stratégie d'Addoha. Je penche pour ma part à une coopération entre CDG et Addoha sur la récupération des biens de Fadesa.

                            Après je peux me tromper.
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              Je ne me fais pas trop de souci pour Addoha quand au jugement qu'elle portera sur l'opportunite, sa Direction generale est dirigee par un vieux de la vieille qui a fait toute sa carriere dans la Banque et la Finance.

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