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Les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Allemagne n’ont pas atteint un niveau important durant ces dernières années. Cela est essentiellement dû à la cherté des produits, justifiée par la qualité. La coopération entre les deux pays a concerné beaucoup plus le secteur industriel. Une bonne partie des unités industrielles du pays ont été équipées avec du matériel allemand. Cette vaste opération se poursuivra également à l’avenir. Plus de 160 entreprises allemandes sont implantées en Algérie. Les investissements directs allemands dans notre pays sont évalués à plus de 400 millions d’euros. Ils sont en nette augmentation depuis plusieurs années. Depuis 1997, et après avoir créé le forum qui réunit les industriels des deux pays, les Allemands se sont intéressés au processus de privatisation pour reprendre les unités dont ils étaient déjà équipementiers en Algérie.
On cite le premier, Henkel avec l’Enad, dans les détergents, et Knauf qui veut racheter à 100% l’entreprise algérienne de production du plâtre Fleurus d’Oran. Ce qui est plus intéressant aussi, la société allemande va produire un nouveau plâtre qui va révolutionner le secteur de l’habitat avec des incidences directes sur le coût et les délais de réalisation. Mieux, cet opérateur a en outre créé sur site une école de formation dans le domaine de l’habitat pour le transfert de technologie. Knauf a l’ambition d’exporter aussi vers les régions limitrophes, à commencer par le Maghreb. Concernant le projet de réalisation d’un câble électrique d’une longueur de 3 000 km qui reliera Adrar à une autre ville en Allemagne d'Aachen. Les études sont, selon M. Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), bien avancées. Il s'agit du premier projet de cette envergure qui va relier le continent africain à l'Europe, à travers un réseau d'électricité solaire qui va traverser la Méditerranée. Le tracé de ce mégaprojet devrait passer par la Sardaigne, le nord de l'Italie, la Suisse et enfin l'Allemagne. L'impact du câble Adrar-Aachen consiste en la diversification des ressources d'énergie propre importées par l'Union européenne et en la sécurisation des sources d'approvisionnement en énergie électrique.
Le projet de câble électrique est-il abandonné ?
Le coût de cet investissement est, rappelle-t-on, estimé à environ 20 milliards d’euros. Selon des estimations émanant de l’agence spatiale allemande, ce projet nécessite, en effet, un budget pouvant atteindre les 2 milliards d’euros, et entre 12 et 18 milliards d’euros pour la réalisation des centrales solaires qui seront installées dans le Sud algérien. Cette unité devrait produire 6 000 mégawatts d'énergie électrique. L’usine devrait produire plus de 60% d’électricité à partir du gaz algérien. “Cela devrait être un projet-pilote où l’on combinera à la fois le gaz qui est une production algérienne et le solaire où les allemands excellent”, explique M. Chami sur les ondes de la radio Chaîne III. Il est ainsi fort probable que cette question soit abordée à l’occasion de la visite de deux jours à Alger de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel. D’autres partenariats dans le domaine des matériaux de construction, du bâtiment, de la construction mécanique… sont en phase de concrétisation. Pour ces domaines, l’Allemagne va non seulement apporter son savoir-faire mais investira aussi avec ses propres capitaux. M. Chami a par ailleurs affirmé que le site de Tiaret va produire des véhicules au profit de l’Armée nationale populaire et la police, sans toutefois indiquer le partenaire étranger avec qui l’Algérie réalisera ce projet.
source : Liberté
On cite le premier, Henkel avec l’Enad, dans les détergents, et Knauf qui veut racheter à 100% l’entreprise algérienne de production du plâtre Fleurus d’Oran. Ce qui est plus intéressant aussi, la société allemande va produire un nouveau plâtre qui va révolutionner le secteur de l’habitat avec des incidences directes sur le coût et les délais de réalisation. Mieux, cet opérateur a en outre créé sur site une école de formation dans le domaine de l’habitat pour le transfert de technologie. Knauf a l’ambition d’exporter aussi vers les régions limitrophes, à commencer par le Maghreb. Concernant le projet de réalisation d’un câble électrique d’une longueur de 3 000 km qui reliera Adrar à une autre ville en Allemagne d'Aachen. Les études sont, selon M. Mohamed Chami, directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), bien avancées. Il s'agit du premier projet de cette envergure qui va relier le continent africain à l'Europe, à travers un réseau d'électricité solaire qui va traverser la Méditerranée. Le tracé de ce mégaprojet devrait passer par la Sardaigne, le nord de l'Italie, la Suisse et enfin l'Allemagne. L'impact du câble Adrar-Aachen consiste en la diversification des ressources d'énergie propre importées par l'Union européenne et en la sécurisation des sources d'approvisionnement en énergie électrique.
Le projet de câble électrique est-il abandonné ?
Le coût de cet investissement est, rappelle-t-on, estimé à environ 20 milliards d’euros. Selon des estimations émanant de l’agence spatiale allemande, ce projet nécessite, en effet, un budget pouvant atteindre les 2 milliards d’euros, et entre 12 et 18 milliards d’euros pour la réalisation des centrales solaires qui seront installées dans le Sud algérien. Cette unité devrait produire 6 000 mégawatts d'énergie électrique. L’usine devrait produire plus de 60% d’électricité à partir du gaz algérien. “Cela devrait être un projet-pilote où l’on combinera à la fois le gaz qui est une production algérienne et le solaire où les allemands excellent”, explique M. Chami sur les ondes de la radio Chaîne III. Il est ainsi fort probable que cette question soit abordée à l’occasion de la visite de deux jours à Alger de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel. D’autres partenariats dans le domaine des matériaux de construction, du bâtiment, de la construction mécanique… sont en phase de concrétisation. Pour ces domaines, l’Allemagne va non seulement apporter son savoir-faire mais investira aussi avec ses propres capitaux. M. Chami a par ailleurs affirmé que le site de Tiaret va produire des véhicules au profit de l’Armée nationale populaire et la police, sans toutefois indiquer le partenaire étranger avec qui l’Algérie réalisera ce projet.
source : Liberté