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Les Palestiniens ont été "choqués" et "déçus" par la déclaration finale du sommet de l'Union pour la Méditerranée, mais ont subi "des pressions extrêmement fortes" pour ne pas faire échouer le lancement de l'UPM, a indiqué mardi le ministre palestinien des Affaires étrangères.
Responsables en cas d'échec
"Nous avons subi des pressions extrêmements fortes, on nous a dit que nous serions considérés comme responsables en cas d'échec, si on n'arrivait pas à parvenir à un accord sur le texte", a affirmé Riyad al-Maliki sur la radio RFI.
Il a expliqué que le passage du texte fondateur de l'UPM consacré à la résolution du conflit israélo-palestinien ne citait nullement "les termes de référence" qui encadrent le processus de paix, comme les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Pourquoi les termes de référence ont été totalement annulés? Sur quelle base? Pour quelle raison? Jusqu'à maintenant, nous ne savons pas. Nous n'avons jamais reçu une explication satisfaisante", a-t-il dit, estimant que le texte avait été changé à la dernière minute par rapport au projet de déclaration initial.
Choqués et déçus
"Ce n'est pas seulement nous les Palestiniens qui avons été totalement choqués et surpris", a-t-il dit, assurant que de "nombreux pays" avaient "formulé des réserves à propos du texte". "Nous avons été très déçus", a dit M. Maliki. Mais "nous n'étions pas prêts à être responsables de l'échec de quelque chose que nous voulions voir réussir du plus profond de notre coeur", a-t-il dit.
Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait fait état d'un "blocage" de dernière minute entre Israéliens et Palestiniens lors du sommet de l'UPM.
L'Union pour la Méditerranée, projet cher au président français Nicolas Sarkozy, a été lancé dimanche en grande pompe à Paris, en présence des dirigeants de 43 pays. (belga/7sur7)
Responsables en cas d'échec
"Nous avons subi des pressions extrêmements fortes, on nous a dit que nous serions considérés comme responsables en cas d'échec, si on n'arrivait pas à parvenir à un accord sur le texte", a affirmé Riyad al-Maliki sur la radio RFI.
Il a expliqué que le passage du texte fondateur de l'UPM consacré à la résolution du conflit israélo-palestinien ne citait nullement "les termes de référence" qui encadrent le processus de paix, comme les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Pourquoi les termes de référence ont été totalement annulés? Sur quelle base? Pour quelle raison? Jusqu'à maintenant, nous ne savons pas. Nous n'avons jamais reçu une explication satisfaisante", a-t-il dit, estimant que le texte avait été changé à la dernière minute par rapport au projet de déclaration initial.
Choqués et déçus
"Ce n'est pas seulement nous les Palestiniens qui avons été totalement choqués et surpris", a-t-il dit, assurant que de "nombreux pays" avaient "formulé des réserves à propos du texte". "Nous avons été très déçus", a dit M. Maliki. Mais "nous n'étions pas prêts à être responsables de l'échec de quelque chose que nous voulions voir réussir du plus profond de notre coeur", a-t-il dit.
Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait fait état d'un "blocage" de dernière minute entre Israéliens et Palestiniens lors du sommet de l'UPM.
L'Union pour la Méditerranée, projet cher au président français Nicolas Sarkozy, a été lancé dimanche en grande pompe à Paris, en présence des dirigeants de 43 pays. (belga/7sur7)
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