Hannibal, l'un des fils du colonel Kadhafi, a été interpellé par la police genevoise à l'Hôtel Président Wilson. L'un des quatre fils du colonel Kadhafi a été arrêté mardi par la police genevoise. Hannibal Kadhafi et sa femme sont accusés d'avoir frappé deux de leurs domestiques
Avec le fils du président libyen, Muammar Kadhafi, on comprend mieux la signification du terme «violence domestique»... Hannibal Kadhafi, l'un des fils du colonel, a été interpellé mardi après-midi par la police genevoise. Il est soupçonné d'avoir frappé deux de ses employés de maison, qui ont déposé plainte samedi dernier. L'arrestation a eu lieu mardi dans la suite d'un des plus beaux palaces genevois, l'Hôtel Président Wilson. L'enfant terrible de la Libye, comme on le surnomme (lire encadré), est aujourd'hui inculpé de lésions corporelles simples, de menaces et de contrainte, tout comme son épouse.
Hier matin, une dizaine de policiers sont retournés au palace pour mener leur enquête. Mais que s'est-il vraiment passé dans le cinq-étoiles feutré de la rive droite? Un établissement où les employés n'ont pas intérêt à commenter ce qui s'est produit mardi. Le portier, sourire crispé jusqu'aux oreilles, avait bien retenu la leçon... «Je n'étais pas là mardi!»
Selon nos informations, la famille Kadhafi est arrivée à Genève début juillet. La femme d'Hannibal Kadhafi, enceinte de huit mois, aurait choisi la Cité de Calvin pour accoucher. Depuis l'arrivé du couple, plusieurs cas de violences auraient été commis. L'une des domestiques, de nationalité tunisienne, aurait été ébouillantée par l'épouse du fils Kadhafi. Celui-ci aurait aussi frappé l'employée de maison, qui a dû être conduite à l'hôpital.
Menottes aux poignets
Lors de la descente de police, l'épouse d'Hannibal Kadhafi a fait un malaise et a été transportée aux HUG. Le Libyen, lui, est sorti par la petite porte du grand hôtel les mains menottées. Il a été entendu par la police avant d'être conduit au violon du Palais de Justice et non à la prison de Champ-Dollon.
Deux des gardes du corps du fils du président libyen ont également été arrêtés pour s'être opposés aux forces de l'ordre lors de l'arrestation. De source policière, l'intervention a été musclée. On a même craint le pire: «Si les gardes du corps avaient été armés, cela aurait pu tourner au bain de sang!»
L'affaire, très sensible, a été confiée au président du collège des juges d'instruction, Michel-Alexandre Graber. Un bataillon d'avocats a été mandaté par le fils Kadhafi. En tête, Me Robert Assaël. «Mon client et son épouse contestent formellement tous les faits qui leur sont reprochés. Ce ne sont que mensonges et calomnies», clame le défenseur. Hier, l'audience s'est prolongée jusque tard dans la soirée dans le cabinet du juge. Une nouvelle audience est agendée ce matin. Après le confort du palace genevois, Hannibal Kadhafi a passé sa deuxième nuit en détention.
http://www.lematin.ch/fr/actu/suisse...rrous_9-198444
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Avec le fils du président libyen, Muammar Kadhafi, on comprend mieux la signification du terme «violence domestique»... Hannibal Kadhafi, l'un des fils du colonel, a été interpellé mardi après-midi par la police genevoise. Il est soupçonné d'avoir frappé deux de ses employés de maison, qui ont déposé plainte samedi dernier. L'arrestation a eu lieu mardi dans la suite d'un des plus beaux palaces genevois, l'Hôtel Président Wilson. L'enfant terrible de la Libye, comme on le surnomme (lire encadré), est aujourd'hui inculpé de lésions corporelles simples, de menaces et de contrainte, tout comme son épouse.
Hier matin, une dizaine de policiers sont retournés au palace pour mener leur enquête. Mais que s'est-il vraiment passé dans le cinq-étoiles feutré de la rive droite? Un établissement où les employés n'ont pas intérêt à commenter ce qui s'est produit mardi. Le portier, sourire crispé jusqu'aux oreilles, avait bien retenu la leçon... «Je n'étais pas là mardi!»
Selon nos informations, la famille Kadhafi est arrivée à Genève début juillet. La femme d'Hannibal Kadhafi, enceinte de huit mois, aurait choisi la Cité de Calvin pour accoucher. Depuis l'arrivé du couple, plusieurs cas de violences auraient été commis. L'une des domestiques, de nationalité tunisienne, aurait été ébouillantée par l'épouse du fils Kadhafi. Celui-ci aurait aussi frappé l'employée de maison, qui a dû être conduite à l'hôpital.
Menottes aux poignets
Lors de la descente de police, l'épouse d'Hannibal Kadhafi a fait un malaise et a été transportée aux HUG. Le Libyen, lui, est sorti par la petite porte du grand hôtel les mains menottées. Il a été entendu par la police avant d'être conduit au violon du Palais de Justice et non à la prison de Champ-Dollon.
Deux des gardes du corps du fils du président libyen ont également été arrêtés pour s'être opposés aux forces de l'ordre lors de l'arrestation. De source policière, l'intervention a été musclée. On a même craint le pire: «Si les gardes du corps avaient été armés, cela aurait pu tourner au bain de sang!»
L'affaire, très sensible, a été confiée au président du collège des juges d'instruction, Michel-Alexandre Graber. Un bataillon d'avocats a été mandaté par le fils Kadhafi. En tête, Me Robert Assaël. «Mon client et son épouse contestent formellement tous les faits qui leur sont reprochés. Ce ne sont que mensonges et calomnies», clame le défenseur. Hier, l'audience s'est prolongée jusque tard dans la soirée dans le cabinet du juge. Une nouvelle audience est agendée ce matin. Après le confort du palace genevois, Hannibal Kadhafi a passé sa deuxième nuit en détention.
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