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Coopération algéro-germanique
4 centrales hybrides gaz-solaires d’ici 2012
Mohamed Chami, président de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI) et co-président du forum d'affaires algéro-allemand nous a fait hier un point de conjoncture sur les relations économiques entre l'Algérie et l'Allemagne à l'occasion de la visite à Alger depuis hier de la chancelière Angela Merkel. Les relations bilatérales entre l'Allemagne et l'Algérie ont été caractérisées, notamment par les prédominances des échanges commerciaux du fait que Berlin, qui s'approvisionne à hauteur de 40% en gaz en provenance de Russie, veut diversifier ses sources d'approvisionnement en s'adressant à l'Algérie. En revanche, la part algérienne dans les approvisionnements allemands ne dépasse pas 1% actuellement, contre 12% en moyenne pour l'Union européenne (UE). Les deux pays souhaitent intensifier leur coopération dans les énergies renouvelables.
Aussi, il est à rappeler que l'Agence spatiale allemande a signé, au début de l'année en cours, une convention de coopération dans ce domaine avec New Energy Algeria (Neal), la filiale spécialisée dans le solaire de Sonatrach et Sonelgaz. Selon Neal, l'Algérie envisage la construction, d'ici 2012, de quatre centrales hybrides gaz-solaires. La première, d'une capacité de 150 mégawatts est en cours de construction à Hassi R'Mel, alors que les trois autres, d'une capacité de 400 MW chacune, doivent être lancées entre 2010 et 2012. Neal a également en projet quatre fermes d'éoliennes à Timinoun et à Tindouf.
En attendant les PME
Les discussions avec les responsables algériens devraient porter également sur la coopération militaire du fait que Berlin voudrait explorer la possibilité de vendre des équipements militaires à l'Algérie et participer à la formation de ses officiers. Actuellement, 160 entreprises allemandes opèrent dans le pays et la dernière venue n'est autre que la Deutsche Bank qui vient d'ouvrir une antenne à Alger.
Ceci pour les caractéristiques des relations bilatérales entre les deux pays qui sont restées à l'état embryonnaire et se sont limitées à un cadre industriel et n'atteignant jamais le stade commercial jusqu'en 1997, date de la création du forum d'affaires algéro-allemand. Sur ce qui a été réalisé depuis, Mohamed Chami estime que cela est dû à la cherté des produits allemands et dont les prix ne peuvent pas être accessibles dans le marché national. Mais cela a été compensé par un regain des investissements des opérateurs en provenance du pays du Rhin du fait que les IDE de ce pays ont atteint les 400 millions d'euros, notamment suite au rapprochement opéré depuis le lancement du processus de privatisation. Le premier opérateur n'a été autre que Henckel qui a souscrit à l'ouverture du capital de l'entreprise nationale des détergents (ENAD) et qui a su replacer cette entreprise dans un marché national où la concurrence était pourtant rude en raison de l'entrée en lice de produits étrangers. Le second exemple est Knauf qui a racheté les actifs de l'entreprise spécialisée dans la production du plâtre et dont l'unité est située à Fleurus, dans la wilaya d'Oran. L'opérateur allemand, après avoir reconquis d'importantes parts du marché national, s'apprête à lancer le placoplâtre, un matériau qui va révolutionner le secteur de la construction en raison de ses incidences sur le coût à la construction et des délais de réalisation, deux des plus importants goulots d'étranglements auxquels fait face ce secteur. Le partenaire allemand compte, dans un premier temps, répondre aux besoins nationaux du fait que les insignifiantes quantités utilisées sont importées à coups de devises, avant d'investir les marchés tunisien et marocain. Mais ce qui est le plus attendu, demeure, aux yeux de M. Chami, la venue des PME allemandes et ceci est tributaire du développement en Algérie du secteur de la construction automobile, un domaine où les petites entreprises germaniques excellent. Reste le mégaprojet du réseau électrique d'acheminement d'énergie obtenue à base du solaire et gaz et qui devait relier Adrar à Aachen. Pour l'heure, les études ont été achevées et le coût avoisinerait les 20 milliards d'euros.
Le Financier
4 centrales hybrides gaz-solaires d’ici 2012
Mohamed Chami, président de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI) et co-président du forum d'affaires algéro-allemand nous a fait hier un point de conjoncture sur les relations économiques entre l'Algérie et l'Allemagne à l'occasion de la visite à Alger depuis hier de la chancelière Angela Merkel. Les relations bilatérales entre l'Allemagne et l'Algérie ont été caractérisées, notamment par les prédominances des échanges commerciaux du fait que Berlin, qui s'approvisionne à hauteur de 40% en gaz en provenance de Russie, veut diversifier ses sources d'approvisionnement en s'adressant à l'Algérie. En revanche, la part algérienne dans les approvisionnements allemands ne dépasse pas 1% actuellement, contre 12% en moyenne pour l'Union européenne (UE). Les deux pays souhaitent intensifier leur coopération dans les énergies renouvelables.
Aussi, il est à rappeler que l'Agence spatiale allemande a signé, au début de l'année en cours, une convention de coopération dans ce domaine avec New Energy Algeria (Neal), la filiale spécialisée dans le solaire de Sonatrach et Sonelgaz. Selon Neal, l'Algérie envisage la construction, d'ici 2012, de quatre centrales hybrides gaz-solaires. La première, d'une capacité de 150 mégawatts est en cours de construction à Hassi R'Mel, alors que les trois autres, d'une capacité de 400 MW chacune, doivent être lancées entre 2010 et 2012. Neal a également en projet quatre fermes d'éoliennes à Timinoun et à Tindouf.
En attendant les PME
Les discussions avec les responsables algériens devraient porter également sur la coopération militaire du fait que Berlin voudrait explorer la possibilité de vendre des équipements militaires à l'Algérie et participer à la formation de ses officiers. Actuellement, 160 entreprises allemandes opèrent dans le pays et la dernière venue n'est autre que la Deutsche Bank qui vient d'ouvrir une antenne à Alger.
Ceci pour les caractéristiques des relations bilatérales entre les deux pays qui sont restées à l'état embryonnaire et se sont limitées à un cadre industriel et n'atteignant jamais le stade commercial jusqu'en 1997, date de la création du forum d'affaires algéro-allemand. Sur ce qui a été réalisé depuis, Mohamed Chami estime que cela est dû à la cherté des produits allemands et dont les prix ne peuvent pas être accessibles dans le marché national. Mais cela a été compensé par un regain des investissements des opérateurs en provenance du pays du Rhin du fait que les IDE de ce pays ont atteint les 400 millions d'euros, notamment suite au rapprochement opéré depuis le lancement du processus de privatisation. Le premier opérateur n'a été autre que Henckel qui a souscrit à l'ouverture du capital de l'entreprise nationale des détergents (ENAD) et qui a su replacer cette entreprise dans un marché national où la concurrence était pourtant rude en raison de l'entrée en lice de produits étrangers. Le second exemple est Knauf qui a racheté les actifs de l'entreprise spécialisée dans la production du plâtre et dont l'unité est située à Fleurus, dans la wilaya d'Oran. L'opérateur allemand, après avoir reconquis d'importantes parts du marché national, s'apprête à lancer le placoplâtre, un matériau qui va révolutionner le secteur de la construction en raison de ses incidences sur le coût à la construction et des délais de réalisation, deux des plus importants goulots d'étranglements auxquels fait face ce secteur. Le partenaire allemand compte, dans un premier temps, répondre aux besoins nationaux du fait que les insignifiantes quantités utilisées sont importées à coups de devises, avant d'investir les marchés tunisien et marocain. Mais ce qui est le plus attendu, demeure, aux yeux de M. Chami, la venue des PME allemandes et ceci est tributaire du développement en Algérie du secteur de la construction automobile, un domaine où les petites entreprises germaniques excellent. Reste le mégaprojet du réseau électrique d'acheminement d'énergie obtenue à base du solaire et gaz et qui devait relier Adrar à Aachen. Pour l'heure, les études ont été achevées et le coût avoisinerait les 20 milliards d'euros.
Le Financier
les vacances se sera pour Aout, incha'Allah.
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