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L'avocat du fils cadet du colonel Kadhafi, inculpé mercredi à Genève pour maltraitance de deux domestiques, a demandé jeudi la libération de son client.
Il a proposé le versement d'une caution de 100 000 francs lors de l'audience de confrontation jeudi en début d'après-midi.
Me Robert Assaël estime qu'il n'y a aucun risque de fuite, a-t- il indiqué à l'ATS au terme de l'audience qui a duré plus de deux heures. D'une part, parce que son client, Hannibal Kadhafi, nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. De l'autre, parce que son épouse, elle aussi inculpée de lésions corporelles simples, menaces et contraintes, va accoucher très prochainement.
La défense espère une libération jeudi après-midi, a-t-elle précisé. Le juge d'instruction Michel-Alexandre Graber a cependant huit jours pour l'octroyer. Le fils du président libyen est donc toujours retenu par la justice genevoise alors que son épouse, enceinte de neuf mois, est repartie en ambulance aux Hôpitaux universitaires de Genève après l'audience de confrontation.
«Esclavage moderne»
Selon Me Assaël, le domestique marocain du couple Kadhafi a déposé une demande d'asile provisoire en Suisse. La plainte qu'il a déposée contre son employeur lundi matin, après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital, ne serait qu'une «machination pour obtenir l'asile».
Des propos jugés «indécents» par Anne-Marie von Arx-Vernon, qui parle d'»esclavage moderne». La députée démocrate-chrétienne au Grand Conseil genevois et membre d'une association pour mettre fin au trafic d'êtres humains a rencontré le Marocain et sa collègue tunisienne. Les deux domestiques étaient retenus enfermés au troisième étage de l'Hôtel Président Wilson, où séjournait le couple Kadhafi.
Trois descentes de police
D'après elle, la première chose que les deux plaignants ont dit est: «Kadhafi va trouver quelqu'un pour nous tuer.» En outre, la mère du Marocain, qui s'était rendue en Libye pour voir son fils interdit de sortie, a été arrêtée à l'aéroport lors de son départ. Quant au frère du plaignant, également en visite en Libye, il se cache quelque part dans le pays.
Jeudi devant le Palais de Justice, Mme von Arx-Vernon a salué le travail de la police genevoise, qui s'est déplacée trois fois entre samedi et lundi à l'hôtel, alertée par des employés du cinq étoiles. Elle n'a pas hésité a les libérer lundi matin et ce malgré l'opposition de deux gardes du corps du couple.
Source: SDA/ATS
L'avocat du fils cadet du colonel Kadhafi, inculpé mercredi à Genève pour maltraitance de deux domestiques, a demandé jeudi la libération de son client.
Il a proposé le versement d'une caution de 100 000 francs lors de l'audience de confrontation jeudi en début d'après-midi.
Me Robert Assaël estime qu'il n'y a aucun risque de fuite, a-t- il indiqué à l'ATS au terme de l'audience qui a duré plus de deux heures. D'une part, parce que son client, Hannibal Kadhafi, nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. De l'autre, parce que son épouse, elle aussi inculpée de lésions corporelles simples, menaces et contraintes, va accoucher très prochainement.
La défense espère une libération jeudi après-midi, a-t-elle précisé. Le juge d'instruction Michel-Alexandre Graber a cependant huit jours pour l'octroyer. Le fils du président libyen est donc toujours retenu par la justice genevoise alors que son épouse, enceinte de neuf mois, est repartie en ambulance aux Hôpitaux universitaires de Genève après l'audience de confrontation.
«Esclavage moderne»
Selon Me Assaël, le domestique marocain du couple Kadhafi a déposé une demande d'asile provisoire en Suisse. La plainte qu'il a déposée contre son employeur lundi matin, après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital, ne serait qu'une «machination pour obtenir l'asile».
Des propos jugés «indécents» par Anne-Marie von Arx-Vernon, qui parle d'»esclavage moderne». La députée démocrate-chrétienne au Grand Conseil genevois et membre d'une association pour mettre fin au trafic d'êtres humains a rencontré le Marocain et sa collègue tunisienne. Les deux domestiques étaient retenus enfermés au troisième étage de l'Hôtel Président Wilson, où séjournait le couple Kadhafi.
Trois descentes de police
D'après elle, la première chose que les deux plaignants ont dit est: «Kadhafi va trouver quelqu'un pour nous tuer.» En outre, la mère du Marocain, qui s'était rendue en Libye pour voir son fils interdit de sortie, a été arrêtée à l'aéroport lors de son départ. Quant au frère du plaignant, également en visite en Libye, il se cache quelque part dans le pays.
Jeudi devant le Palais de Justice, Mme von Arx-Vernon a salué le travail de la police genevoise, qui s'est déplacée trois fois entre samedi et lundi à l'hôtel, alertée par des employés du cinq étoiles. Elle n'a pas hésité a les libérer lundi matin et ce malgré l'opposition de deux gardes du corps du couple.
Source: SDA/ATS
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