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Les femmes d'âge moyen ayant souffert de dépression courraient plus de risques de développer une maladie cardiaque, indique une étude dévoilée mercredi.
Statistique Canada a examiné les dossiers médicaux de près de 5000 hommes et femmes âgés de 40 ans et plus, pendant une période de 12 ans. L'agence a constaté que les femmes étaient nettement plus susceptibles de recevoir un diagnostic de maladie du coeur si elles avaient connu la dépression. En fait, leur risque de maladie cardiaque était plus élevé de 70 pour cent, tandis que chez les hommes, ce risque ne grimpait que d'un pour cent, note l'auteure de la recherche, Heather Gilmour.
C'est la première fois qu'on étudie la corrélation possible entre dépression et maladie du coeur chez les Canadiens au niveau national. Ces résultats sont à la fois similaires et différents de ceux d'études internationales.
D'autres études ont conclu que les hommes ayant souffert de dépression couraient eux aussi un risque accru de développer une maladie du coeur. Selon Mme Gilmour, son étude aurait pu donner des résultats semblables pour les Canadiens si la période de suivi avait été plus longue, puisque la maladie met du temps à se développer.
Une autre révélation intéressante de l'enquête est que la corrélation entre dépression et maladie cardiaque va au-delà des mauvaises habitudes de vie qui constituent les facteurs habituels de risques, comme la consommation de tabac, d'alcool ou de drogue, une mauvaise condition physique et les excès alimentaires, fait remarquer Mme Gilmour.
D'après l'étude, la maladie cardiaque est la deuxième cause d'invalidité pour les hommes et la troisième cause pour les femmes à l'échelle mondiale, tandis que la dépression est la quatrième cause d'invalidité chez les hommes et la première chez les femmes.
Des 4948 personnes impliquées dans l'étude, 16,8 pour cent des femmes et 10,9 pour cent des hommes ont dit avoir souffert de dépression au cours de la période de 12 ans.
- AFP
Statistique Canada a examiné les dossiers médicaux de près de 5000 hommes et femmes âgés de 40 ans et plus, pendant une période de 12 ans. L'agence a constaté que les femmes étaient nettement plus susceptibles de recevoir un diagnostic de maladie du coeur si elles avaient connu la dépression. En fait, leur risque de maladie cardiaque était plus élevé de 70 pour cent, tandis que chez les hommes, ce risque ne grimpait que d'un pour cent, note l'auteure de la recherche, Heather Gilmour.
C'est la première fois qu'on étudie la corrélation possible entre dépression et maladie du coeur chez les Canadiens au niveau national. Ces résultats sont à la fois similaires et différents de ceux d'études internationales.
D'autres études ont conclu que les hommes ayant souffert de dépression couraient eux aussi un risque accru de développer une maladie du coeur. Selon Mme Gilmour, son étude aurait pu donner des résultats semblables pour les Canadiens si la période de suivi avait été plus longue, puisque la maladie met du temps à se développer.
Une autre révélation intéressante de l'enquête est que la corrélation entre dépression et maladie cardiaque va au-delà des mauvaises habitudes de vie qui constituent les facteurs habituels de risques, comme la consommation de tabac, d'alcool ou de drogue, une mauvaise condition physique et les excès alimentaires, fait remarquer Mme Gilmour.
D'après l'étude, la maladie cardiaque est la deuxième cause d'invalidité pour les hommes et la troisième cause pour les femmes à l'échelle mondiale, tandis que la dépression est la quatrième cause d'invalidité chez les hommes et la première chez les femmes.
Des 4948 personnes impliquées dans l'étude, 16,8 pour cent des femmes et 10,9 pour cent des hommes ont dit avoir souffert de dépression au cours de la période de 12 ans.
- AFP