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Le cancer tue plus en Algérie qu’ailleurs

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  • Le cancer tue plus en Algérie qu’ailleurs

    Une étude britannique révèle des insuffisances dans le dépistage

    L’Algérie est le pays où l’on survit le moins au cancer, a révélé une étude publiée avant-hier à Londres qui met à nu les défaillances du système de santé algérien en matière de dépistage par rapport à un ensemble de 31 pays.

    Baptisée Concorde, l’étude élaborée par l’institut The Lancet Oncology classe l’Algérie à la 31e place pour le taux de survie au cancer du sein, de la prostate, le cancer colorectal (cancer du colon) chez la femme et chez l’homme. Selon la revue qui brasse des données recueillies auprès près de deux millions de patients dans 31 pays, les Algériens résistent mal au cancer et figurent aux côtés des Brésiliens et des Européens de l’Est au bas du classement, tandis que les chances de guérison à ces types de cancer sont généralement meilleures aux Etats-Unis et au Canada, suivis de l’Australie, du Japon et de l’Europe de l’Ouest. Pour ce qui est du cancer du sein, les taux de survie en Algérie sont de 39 % tandis que la palme revient aux Américains avec près de 84 % des patientes toujours en vie cinq ans après le diagnostic. La France n’est pas loin derrière avec des taux de survie de l’ordre de 80 %, alors que ce taux est de 70 % en Grande-Bretagne. Pour le cancer de la prostate qui frappe en général des patients âgés, les chances de survie sont de 21 % en Algérie alors qu’elles sont de 91 % aux États-Unis, de 74 % en France, mais seulement de 51 % en Grande-Bretagne.

    Selon des statistiques, 30 000 nouveaux cas de cancer sont repertoriés chaque année en Algérie dont près d’un millier concernant la prostate qui constitue la deuxième cause de mortalité chez l’homme après le cancer du poumon. Des spécialistes ont tiré la sonnette d’alarme quant à la progression aussi du cancer colorectal en Algérie où quelque 4 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année avec un taux de mortalité allant de 40 à 50 %.

    Ces spécialises estiment, toutefois, qu’un dépistage précoce réduirait fortement le taux de mortalité en Algérie grâce à une bonne stratégie qui détecte tôt les tumeurs de la prostate ainsi que des autres types de cancer.

    Le docteur Michel Coleman, professeur d’épidémiologie à Londres et directeur de l’étude, soutient, quant à lui, que l’accès universel au système de santé et la bonne qualité des soins favorisent des taux de survie élevés et assez uniformes dans les pays développés, à l’exemple des Etats-Unis.

    Plus de 100 chercheurs ont contribué à cette étude qui a brassé des données recueillies sur plus de 2 millions de malades dans les quatre continents.


    - Le Jeune Independant

  • #2
    L'étude en question, parue dans the Lancet sous le titre de "Cancer survival in five continents: a worldwide population-based study (CONCORD)", mentionne en effet que la mortalité à 5 ans est beaucoup plus élevée en Algérie, Brésil et Europe de l'est que dans les pays développées, mais à aucun moment elle ne mentionne que le cancer tue en Algérie plus qu'ailleurs. Je fais cette précision pour éviter les mauvaises lectures (1).
    Je crois que le journaliste ne mesure pas le poids des mots.

    L'autre reproche que je ferais à l'article va dans le même sens : Il parle de 40 à 50 % de mortalité chez les 4000 nouveaux cas de cancers colorectaux diagnostiqués, mais ne précise pas à quel horizon. Est-ce dans la première année ? Est-ce dans les 5 ou 10 premières années ? Cette mortalité est-elle imputable au cancer ou à d'autres causes ?

    Toutefois, on est en droit de se poser des questions sur un tel écart, notamment pour des cancers comme la prostate ou le sein, qui se soignent généralement bien.

    La précocité du diagnostic est à mon avis fondamentale. Pour la prostate par exemple, le pronostic pour un cancer localisé (T1-T2a, PSA < 10) est généralement meilleur que celui d'un cancer localement avancé (T2b-T2c). A mon avis un dépistage précoce pourrait réduire considérablement la mortalité.


    (1) Tel que formulé, le lecteur pourrait comprendre "En Algérie, le cancer tue un plus grand nombre de personnes, que PARTOUT ailleurs", ce qui est faux !
    Dernière modification par ETTARGUI, 20 juillet 2008, 09h33.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #3
      L'étude en question, parue dans the Lancet sous le titre de "Cancer survival in five continents: a worldwide population-based study (CONCORD)", mentionne en effet que la mortalité à 5 ans est beaucoup plus élevée en Algérie, Brésil et Europe de l'est que dans les pays développées, mais à aucun moment elle ne mentionne que le cancer tue en Algérie plus qu'ailleurs. Je fais cette précision pour éviter les mauvaises lectures (1).
      Je crois que le journaliste ne mesure pas le poids des mots.
      Tout à fait, c'est que j'ai compris lors d'un reportage sur une chaine télé!!!

      le problème majeur en Algérie est le dépistage de la maladie!! avec les infrastructures de santé que nous avons, on n'est pas prêt de maintenir la bonne santé des algériens!! ce qui est vraiment dommage!!!

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      • #4
        Ya oueddi le dépistage ne demande pas des moyens extraordinaires. Cela se fait par le médecin généraliste et même si la détection n'est pas exhaustive, c'est toujours mieux que rien.
        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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        • #5
          Quand je parle d'infrastructures, je parle de tout le corps médical!! pas de compagne d'information, pas de dialogue médecin patient ( en général, la culture algérienne fait qu'on va chez le médecin que lorsqu'on tombe malade et donc parfois un peu trop tard)

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          • #6
            Je suis d'accord avec toi, la dimension culturelle est fondamentale. Tu pointes du doigt les plaies du système (programme, information, l'implication du citoyen dans les décsions qui concernent sa santé...).
            Les mentalités aussi ont besoin d'être secouée, surtout chez les soignants (médecins, infirmiers et autres paramédicaux).
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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            • #7
              il ya une lutte entre les diplomés des ciences médicales et les diplomés des sciences sociale pour le controle des hopitaux. un jeu de gamin emplifié par la disparition des ecoles des formation dans l'administration. un licencié gere comme il veut l'hopitale, c'est errabou el kabir. alors qu'est ce qu'il fait il s'appuit sue le syndicat des oumal qui n'ont aucun diplome pour forcer la main au medecin et prendre l'hopitale en main. puisque il ya un licenciés dans mille sans diplome il sera entre leur mains. enfin de compte c'est le Gardien qui gére l'hopitale qui gere les ecole qui gere les lycées qui gere les universités qui gere les usines etc.....et qui va faire de la politique je vous le jure apres bouteflika on aura un gardien comme président de la republique il dira a tout le monde les universitaire kanou tahti

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