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Ouyahia lutte contre le gaspillage et la corruption en Algérie

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  • Ouyahia lutte contre le gaspillage et la corruption en Algérie

    Ahmed Ouyahia a adressé aux membres de son gouvernement et à l’ensemble des institutions de l’Etat, une instruction visant à instaurer plus de rigueur dans la dépense des deniers publics. Dans ce cadre, le chef du gouvernement a instruit les services de sécurité, l’appareil judiciaire ainsi que les services de l’Inspection générale des finances (IGF) afin de lutter activement contre le gaspillage et la corruption.

    Dans cette instruction datée du 13 juillet 2008, le chef du gouvernement note, en guise de préambule, que la période actuelle est marquée par «d’importantes recettes pétrolières ayant permis à l’Etat d’améliorer ses ressources budgétaires ». «Cependant, cette situation a également généré dans les administrations publiques une mentalité de pays riches, entraînant une tendance regrettable aux dépassements dans la dépense publique, voire même à des comportements qui ne peuvent manquer d’être assimilés à du gaspillage pur et simple. Or, actuellement, le seul budget de fonctionnement de l’Etat représente 247% des recettes budgétaires hors de la fiscalité pétrolière (…) Cela est donc un motif supplémentaire pour rappeler aux différentes administrations publiques et démembrements de l’Etat l’impératif de la rigueur dans la dépense des deniers de l’Etat», précise Ahmed Ouyahia. Ce dernier indique que ces mesures ne sont «point une politique d’austérité», mais visent plutôt à sauvegarder «la crédibilité de l’Etat aux yeux de la population et à préserver les deniers publics des dépenses injustifiées».
    Les ministres sommés de donner l’exemple

    Dans ce cadre, Ahmed Ouyahia appelle chaque membre de son gouvernement à «donner l’exemple» et à faire preuve de «rigueur» dans la gestion des dépenses des services et organismes placés sous sa tutelle. «Les besoins nécessaires au bon fonctionnement des différentes administrations et institutions devront être couverts.

    Cependant, toute dépense excessive ou indue devra être bannie, y compris, par exemple, l’acquisition de véhicules de luxe pour les besoins des services et responsables de l’Etat.» Le chef du gouvernement est également décidé à mettre un holà au phénomène des séminaires, évènements onéreux et souvent inutiles. «Les conférences et séminaires organisés par les services de l’Etat ainsi que les prises en charge de manifestations diverses doivent également être réduits au minimum nécessaire. Il va de soit que cela ne saurait se faire au détriment de l’action gouvernementale, ni de la concrétisation des objectifs politiques du pays, y compris la promotion de l’identité et de la culture nationales. Cependant, les excès actuels, relevés par tous, doivent connaître un terme. De surcroît, cela libérera les responsables et cadres des différents services de l’Etat, pour qu’ils consacrent davantage leur temps à leurs missions respectives. Cette directive vaut également pour les organismes économiques publics.»
    Opérateurs et fonctionnaires véreux

    Le chef de l’exécutif compte également sévir pour mettre un terme à la corruption. Les collectivités locales sont ses premières cibles. «Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, à travers mesdames et messieurs les walis et, ces derniers, à travers les autorités locales placées sous leur responsabilité, doivent veiller davantage à l’exécution des programmes décentralisés et des budgets des communes, dans la rigueur et la probité les plus élevés. En effet, nul n’ignore, et les citoyens d’abord, la tendance aux conclusions de marchés par concussion, y compris sous couvert du besoin de changer des mobiliers publics encore valables ou de réfections répétées de voiries. Cela sert en fait de couverture à l’octroi de contrats à des opérateurs véreux par des fonctionnaires véreux également, au détriment du budget de l’Etat. Cela a également cours dans le cadre de la mise en œuvre, au niveau local, de la politique de solidarité nationale. L’Etat est déterminé à contenir ces dépassements et à leur mettre graduellement un terme, y compris en ordonnant, à partir du plus haut niveau, des enquêtes et des poursuites judiciaires», précise Ouyahia. Il est également décidé à imposer rigueur et vigilance dans le cadre de la réalisation des projets d’investissement de l’Etat. «L’exécution du programme public d’investissement doit, de la phase des appels d’offres à celle des réalisations, être entourée des garanties nécessaires pour barrer la voie aux partenaires véreux, aux intermédiaires prohibés et aux dérives passibles de la loi, de la part de responsables et agents publics corrompus. » Une «série d’instructions précises» sera émise dans ce cadre, note le chef du gouvernement.

    L’Etat sur le pied de guerre

    Pour mener à bien ce qui semble être une campagne de moralisation de la vie publique, Ahmed Ouyahia a mis sur le pied de guerre tous les services de contrôle et de coercition de l’Etat. A commencer par l’appareil judiciaire, la Gendarmerie nationale et la police. «Dans le cadre de ces instructions, je charge Monsieur le Ministre de la Justice, garde des Sceaux, d’instruire les parquets généraux et parquets de la République à accorder un intérêt accru aux affaires liées aux malversations financières et à l’atteinte aux deniers de l’Etat. J’ordonne également à Monsieur le Commandant de la Gendarmerie nationale et à Monsieur le Directeur général de la Sûreté nationale, d’instruire les corps placés sous leur autorité respective, à l’effet d’activer les brigades chargées des questions économiques et financières et de veiller à ce qu’elles assument leurs missions de manière plus dynamique. » De son côté, le ministère des Finances aura à intervenir à travers l’Inspection générale des finances (IGF). «Monsieur le Ministre des Finances est chargé d’instruire les contrôleurs financiers des différentes administrations et institutions publiques, centrales ou décentralisées, de veiller à la rigueur dans la dépense des crédits budgétaires, d’objecter à toutes dépenses excessives ou injustifiées et, le cas échéant, de la rejeter. Les gestionnaires des capitaux publics, à tous les niveaux, devront également veiller au respect de cette instruction.

    Le cas échéant, l’Inspection générale des finances sera requise pour enquête, avec les conséquences légales y afférentes. » Autre mission du département de Karim Djoudi : surveiller de très près les différents comptes d’affectation spéciale mis à la disposition des ministères. A ce titre, Ouyahia insiste sur le fait de «garantir l’usage des crédits qui y sont affectés pour les seules fins ayant motivé la création de ces comptes publics respectifs». En lançant cette guerre au gaspillage des deniers publics et à la corruption, Ahmed Ouyahia reconnaît, de facto, que la situation au sein des institutions publiques a atteint un stade de déliquescence avancé.


    Par le Soir

  • #2
    Le Hmimid Rahou Fak !! (pris conscience) Mais il n'est jamais trop tard de bien faire car il y a vraiment le feu a la maison! man!!

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    • #3
      Soyons clairs et directs.Cette "lutte" soudaine contre la corruption (omniprésente en Algérie) est louche.
      Peut être que certains se rendent compte finalement que l'Algérie court à sa perte et de façon irréversible si une lutte sans merci n'est pas dirigée contre les corrompus.
      C'est possible d'en éliminer une grande partie.Même en italie ils ont réussi.

      Moi si j'étais Ouyahia je commencerai par les maires.90 % de ces énerguménes sont corrompus et se sont enrichis illégalement.En plus ce sera un bon éxemple.Ensuite les hauts-fonctionnaires (civils et militaires).Je finirai par les lampistes.
      Mais bon soyons lucides c'est un voeux pieux.

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      • #4
        mieux vaut tard que jamais...
        pour un lendemain meilleur..
        je crois en l'algerie...
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

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        • #5
          Ouyahia lutte contre le gaspillage et la corruption en Algérie

          Bonjour tout le monde.

          Ce qui est nouveau c'est le terme "Gaspillage" c'est la première fois et peut etre le premier homme "d'état" dans notre pays qui utilise ce terme.
          La corruption nait se propage se trouve toute les raisons "grace" au Gaspillage...

          Qu'Allah nous Entende.
          Amine.


          A+.
          La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
          De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
          .
          Merci.
          " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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          • #6
            Revoilà l'opération mains propres..
            As usual, les innocents vont payer pour les ordures.

            Vous croyez bien qu'ils vont arrêter et inculper plusieurs milliers de personnes pour une "consommation propagandiste". Excusez moi la formulation.

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            • #7
              Des cas de gaspillages et de malversations des deniers publics dans une université ont été signalés et les preuves apportées; les responsables n'ont pas été sanctionnés à ce jour. Mais, toute action visant à lutter contre le comportement de certains responsables corrompus est fortement appréciée.

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              • #8
                vous croyez vraimant qu'Ouyahia est sincere ? toujours des coups d'epée dans l'eau pour donner du change et discourir l'année prochaine pour le mandat de boutef ou un autre !
                les vraies reformes, il n'a pas l'air de vouloir en parler, de toute maniere, il n'est pas la pour ça

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                • #9
                  ça pue le troisième mandat, le premier gaspilleur c notre président !
                  J'étais là...

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                  • #10
                    Réponse du berger à la bergère:
                    Par Hakim Laâlam
                    En 2007, les Marocains ont fumé près de 2 milliards de cigarettes bourrées au hachich. Y a plus qu’à espérer un…
                    …p’tit vent d’ouest
                    Ouyahia, chef du gouvernement sans accoutrement soudanais, en tenue de travail légalement admise pour ce poste-là (costume cravate), a décidé d’entrer en guerre ouverte contre le gaspillage de l’argent public et les dépenses injustifiées. Eh bien, je veux faire œuvre citoyenne aujourd’hui en lui désignant, à visage découvert, sans ch’kara, une cible toute indiquée, un truc qui ressemble de près comme de loin à un gaspillage éhonté et à une dépense de prestige. Car la lutte contre le gaspillage doit être l’œuvre de chacun de nous. Nous sommes tous interpellés par ce vaste et exaltant chantier. Alors retroussons les manches ! Monsieur le chef du gouvernement, les miennes sont retroussées et je m’en vais donc vous livrer sur un plateau d’argent (acheté avec mon pécule) cette cible hideuse, symbole du gaspillage à large échelle : il s’agit d’un édifice. Un édifice en devenir. Il devrait être construit dans la proche banlieue d’Alger. La très proche banlieue. Le coût de cette construction s’élève à 100 milliards de dinars. Eh oui, M’sieur le chef du gouvernement ! 100 milliards pour un bâtiment. Je vous sais très à cheval sur les études d’utilité publique avant tout lancement d’un projet. Et si je vous disais qu’il n’y en a pas eu vraiment ? Ben voilà, je viens de vous le dire. On n’a jamais réellement consulté les citoyens sur l’utilité d’un ouvrage de cette envergure à cet endroit-là. Plus grave, M’sieur le chef du gouvernement ! Ce projet-là est sorti de la tête d’un seul homme. Un homme comme vous et moi. Avec deux jambes. Deux bras. Une tête. Un cœu… heu... des yeux et une bouche. Et de cette tête-là, de cette bouche-là est sorti l’ordre de faire construire cet édifice pharaonique. C’est-il pas scandaleux, M’sieur le chef du gouvernement ? D’autant plus scandaleux que ce bâtiment là ne devrait pas être utilisé à plus de 15% de ses capacités et ne devrait pas être ouvert au grand public, sauf à de rares occasions. C’est-il pas encore plus scandaleux ? 100 milliards pour un immeuble pratiquement toujours fermé. Et cela juste pour faire plaisir à une personne ! Vous voyez bien, Monsieur le chef du gouvernement ! Je n’exagérais pas lorsque je vous promettais de vous livrer une cible rêvée dans votre lutte acharnée contre le gaspillage. J’ai fait mon boulot de citoyen. A vous de faire le vôtre, celui d’ennemi déclaré et juré des dépenses publiques injustifiées. Et maintenant que j’ai accompli mon devoir, je peux revenir à mon occupation favorite, laquelle ne coûte pas un centime à la collectivité : fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
                    H. L.

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