Par délà les prés, les chevaux qui piaffaient d'impatience,
voilés par la poussière, de cette terre ocre et poudreuse,
les femmes battaient des mains et criaient dans le silence
de la lumière diffuse du soleil et la poudre sulfureuse !
le scintillement des armes et l'éclat des étoffes écarlates,
les burnous fugitifs au vent, vêtus de grossières longottes,
Tel un belluaire, les cavaliers harnachés sur leurs pattes
maintenaient les montures, les pieds à l'étrier sanglés de bottes !
Les frissonnements du vent dans les feuillages, et les selles d'or,
de velours chatoyantes, les oeillères criblées de broderie aux jolis motifs
rouges vifs pareils à du feu, ruisselants de sueur et l'écume sur les mors,
ajoutaient à la scène des plastrons orangés, un spectacle émotif !
Subitement, les chevaux s'emballèrent dans le vent, leurs naseaux en l'air...
Les cris des cavaliers et la clameur des femmes, dans cette effusive émotion
emportaient dans un nuage poudreux, les pompons multicolores des têtières
et, de cette épopée magnifique, l'envolée épique des sabretaches de munitions !
Les cavaliers excités redoublaient d'ardeur, l'espingole bourrée, à l'assaut
le turban défait et la bride sur le cou des montures, face ventral au vent...
ils s'abaissèrent à l'unisson, l'arquebuse à la main, et dans un soubresaut
se relèvent, pour lâcher leurs salves d'honneur, dans un boucan émouvant !
A+
*********************
Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix ! ( GoutdeMiel )
voilés par la poussière, de cette terre ocre et poudreuse,
les femmes battaient des mains et criaient dans le silence
de la lumière diffuse du soleil et la poudre sulfureuse !
le scintillement des armes et l'éclat des étoffes écarlates,
les burnous fugitifs au vent, vêtus de grossières longottes,
Tel un belluaire, les cavaliers harnachés sur leurs pattes
maintenaient les montures, les pieds à l'étrier sanglés de bottes !
Les frissonnements du vent dans les feuillages, et les selles d'or,
de velours chatoyantes, les oeillères criblées de broderie aux jolis motifs
rouges vifs pareils à du feu, ruisselants de sueur et l'écume sur les mors,
ajoutaient à la scène des plastrons orangés, un spectacle émotif !
Subitement, les chevaux s'emballèrent dans le vent, leurs naseaux en l'air...
Les cris des cavaliers et la clameur des femmes, dans cette effusive émotion
emportaient dans un nuage poudreux, les pompons multicolores des têtières
et, de cette épopée magnifique, l'envolée épique des sabretaches de munitions !
Les cavaliers excités redoublaient d'ardeur, l'espingole bourrée, à l'assaut
le turban défait et la bride sur le cou des montures, face ventral au vent...
ils s'abaissèrent à l'unisson, l'arquebuse à la main, et dans un soubresaut
se relèvent, pour lâcher leurs salves d'honneur, dans un boucan émouvant !
A+
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Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix ! ( GoutdeMiel )
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