L'Algérie a appelé aujourd’hui les pays arabes à saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour s'opposer à la Cour Pénale Internationale (CPI) qui a lancé un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar Hassan al-Bashir. Le procureur de la cour criminelle Luis Moreno-Ocampo a lancé la semaine dernière un mandat contre Bashir le soupçonnant d'être l'inspirateur de crimes contre l'humanité au Darfour.
« Ce que le procureur de la cour a fait est un dangereux précédent », a déclaré Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères demandant à ses partenaires arabes de réunir une réunion d'urgence au Caire pour discuter de l'action de la Cour contre Bashir. « Nous devons prendre une position forte en solidarité avec nos frères au Soudan et réunir les organisations régionales et internationales ainsi que les Etats du Conseil de sécurité pour reconsidérer la position du procureur », a insisté le ministre des Affaires étrangères.
Il a souligné que la demande du procureur de la CPI avait un "caractère politique qui consacre la thèse de l'ingérence dans les affaires internes des Etats sous prétexte de la protection des droits de l'Homme, même si cela se fait au détriment d'un Etat souverain dirigé par un président légitime". La demande du procureur de la CPI "compliquera sans nul doute la situation et entravera les efforts en faveur de la paix au Darfour", province de l'ouest
du Soudan en proie à la guerre civile, a-t-il dit. Cette demande "nous interpelle sur ses motifs, ses dimensions et ses retombées sur l'intégrité, la sécurité et la souveraineté du Soudan", a-t-il ajouté.
Le Soudan a demandé à la Chine et à la Russie ainsi qu'à la Ligue arabe d'obtenir une résolution des Nations Unies pour suspendre le mandat contre Bashir pendant douze mois.
« Ce que le procureur de la cour a fait est un dangereux précédent », a déclaré Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères demandant à ses partenaires arabes de réunir une réunion d'urgence au Caire pour discuter de l'action de la Cour contre Bashir. « Nous devons prendre une position forte en solidarité avec nos frères au Soudan et réunir les organisations régionales et internationales ainsi que les Etats du Conseil de sécurité pour reconsidérer la position du procureur », a insisté le ministre des Affaires étrangères.
Il a souligné que la demande du procureur de la CPI avait un "caractère politique qui consacre la thèse de l'ingérence dans les affaires internes des Etats sous prétexte de la protection des droits de l'Homme, même si cela se fait au détriment d'un Etat souverain dirigé par un président légitime". La demande du procureur de la CPI "compliquera sans nul doute la situation et entravera les efforts en faveur de la paix au Darfour", province de l'ouest
du Soudan en proie à la guerre civile, a-t-il dit. Cette demande "nous interpelle sur ses motifs, ses dimensions et ses retombées sur l'intégrité, la sécurité et la souveraineté du Soudan", a-t-il ajouté.
Le Soudan a demandé à la Chine et à la Russie ainsi qu'à la Ligue arabe d'obtenir une résolution des Nations Unies pour suspendre le mandat contre Bashir pendant douze mois.
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