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Une journée nationale sur le cancer du sein a été organisée, jeudi dernier, au théâtre régional, par l’association Russicada de lutte contre le cancer. Y ont participé des médecins, des spécialistes, des représentants de la DDS et d’autres wilayas limitrophes, ainsi que des associations du cancer de six régions du pays, à savoir Jijel, Adrar, Oued Souf, Batna, Alger, Ghardaïa et Guelma.
Placée sous les slogans, «Avec la maturité on vaincra la maladie», «Le dépistage constitue 90% de la guérison», cette rencontre, placée sous l’égide du wali de Skikda, a eu toutes les peines du monde pour se tenir. Elle a failli être annulée pour des raisons de problème d’autorisation liée à la disponibilité de la salle. Cheval de bataille de la présidente de l’association, Kebab Nouara, l’ambition de regrouper différentes régions du pays autour de la même table de réflexion sur l’une des maladies du siècle, a été relativement atteint. Petit regret au bout du compte, l’absence du professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’oncologie (SAO). Selon les statistiques, on recense «250 000 cas de cancer en Algérie, regroupant ceux qui sont en rémission, ceux qui sont en phase terminale de la maladie et ceux qui sont encore sous traitement, alors que 30 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année».
Considéré le plus répandu chez les femmes, le cancer du sein suscite inquiétudes et appréhensions dans le milieu des spécialistes. Skikda est l’une des wilayas les plus fortement touchées, quoique des bilans chiffrés nous manquent. Même l’association qui en fait sa raison de vivre est incapable de justifier la place de leader à cette pathologie.
Au cours de cette journée, on a tenté de se pencher sur les généralités, les symptômes et les répercussions psychologiques du cancer en général sur le patient, ainsi que sur diagnostic et le traitement du KC à la lumière des développements technologiques.
Pour cela, des communications présentées par des médecins et spécialistes ont été au menu du programme, «Dépistage clinique du cancer du sein», Dr Benslama, «Aspect anatomopathologique du cancer du sein», Dr Dilmi, «généralités sur le cancer du sein», Dr Meriksi, «Cancer du sein : diagnostic et traitement », Dr Kerboua, «cancer du col : prévention primaire de dépistage», Dr Abad, «Cancer du cavum : les données actuelles : diagnostic et traitement», Dr Tadjroun et «Retentissement psychologique du cancer sur le malade», Dr Amran.
Skikda est une ville industrielle par excellence, une vocation génératrice de beaucoup de maladies et pathologies dont le cancer. Tout le monde devrait donc contribuer sur les plans financier et idéel pour la prise en charge du cancer. D’ailleurs, on s’interroge sur l’absence des officiels qui, hormis le directeur de wilaya de la santé et de la population, n’ont pas daigné répondre à l’invitation qui leur a été adressée par l’association.
Par Le Soir
Placée sous les slogans, «Avec la maturité on vaincra la maladie», «Le dépistage constitue 90% de la guérison», cette rencontre, placée sous l’égide du wali de Skikda, a eu toutes les peines du monde pour se tenir. Elle a failli être annulée pour des raisons de problème d’autorisation liée à la disponibilité de la salle. Cheval de bataille de la présidente de l’association, Kebab Nouara, l’ambition de regrouper différentes régions du pays autour de la même table de réflexion sur l’une des maladies du siècle, a été relativement atteint. Petit regret au bout du compte, l’absence du professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’oncologie (SAO). Selon les statistiques, on recense «250 000 cas de cancer en Algérie, regroupant ceux qui sont en rémission, ceux qui sont en phase terminale de la maladie et ceux qui sont encore sous traitement, alors que 30 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année».
Considéré le plus répandu chez les femmes, le cancer du sein suscite inquiétudes et appréhensions dans le milieu des spécialistes. Skikda est l’une des wilayas les plus fortement touchées, quoique des bilans chiffrés nous manquent. Même l’association qui en fait sa raison de vivre est incapable de justifier la place de leader à cette pathologie.
Au cours de cette journée, on a tenté de se pencher sur les généralités, les symptômes et les répercussions psychologiques du cancer en général sur le patient, ainsi que sur diagnostic et le traitement du KC à la lumière des développements technologiques.
Pour cela, des communications présentées par des médecins et spécialistes ont été au menu du programme, «Dépistage clinique du cancer du sein», Dr Benslama, «Aspect anatomopathologique du cancer du sein», Dr Dilmi, «généralités sur le cancer du sein», Dr Meriksi, «Cancer du sein : diagnostic et traitement », Dr Kerboua, «cancer du col : prévention primaire de dépistage», Dr Abad, «Cancer du cavum : les données actuelles : diagnostic et traitement», Dr Tadjroun et «Retentissement psychologique du cancer sur le malade», Dr Amran.
Skikda est une ville industrielle par excellence, une vocation génératrice de beaucoup de maladies et pathologies dont le cancer. Tout le monde devrait donc contribuer sur les plans financier et idéel pour la prise en charge du cancer. D’ailleurs, on s’interroge sur l’absence des officiels qui, hormis le directeur de wilaya de la santé et de la population, n’ont pas daigné répondre à l’invitation qui leur a été adressée par l’association.
Par Le Soir