Tweet
Par Marc Dagher
"On dit que l'argent n'a pas d'odeur : le pétrole est là pour le démentir", ironisait fort justement l'auteur français, Pierre Mac Orlan, décédé en 1970, juste avant le fameux choc pétrolier de 1973. Il vous paraîtra alors révélateur que les mots de cet écrivain précurseur soient, 40 ans après, toujours d'actualité.
C'est donc sur cette citation que j'ai délibérément choisi d'ouvrir ce billet. En effet, le consensus pétrolier n'offre que très peu de surprise, puisque tout le monde s'accorde à dire que l'or noir n'a pas fini de grimper, et ce malgré le repli actuel, de nature corrective. Les devins ne sont plus ceux qui peuvent déterminer la tendance, mais plutôt ceux qui peuvent donner des objectifs précis. Le but du jeu n'est donc pas de savoir : "dans quel sens va-t-on ? " mais plus trivialement "jusqu'où va-t-on ? ".
Eh bien, mouillons-nous, sans pour autant nous salir, en vous donnant ici même nos propres objectifs.
◊ Les vagues de la marée noire
La plupart des principes d'analyse technique s'appuient sur l'observation de l'historique des cours. Deux cas de figure sont donc épineux.
- d'une part, les introductions en bourse relativement récentes, qui n'autorisent évidemment pas une étude poussée ni cohérente, outre sur du très court terme, et encore.
- d'autre part, mais à moindre titre, le cas de figure où les cours sont sur des plus hauts (symétriquement des plus bas dans une tendance baissière) jamais atteints. C'est dans ce second cas que nous nous trouvons ici, pour le pétrole.
Aussi, la méthode la plus efficiente qui puisse nous permettre de déterminer des objectifs précis s'appuie sur la théorie des vagues d'Elliott, qui caractérise des mouvements de marché et avec la quelle je travaille particulièrement.
Un petit résumé d'Elliott ? Cette théorie s'appuie également sur les travaux de Fibonacci -- mathématicien italien du XIIIe siècle qui a notamment permis de déterminer le célèbre "nombre d'or" -- et sur la fameuse théorie de Dow. Elle part d'un principe de base : les marchés évoluent selon des tendances (haussière ou baissière) au sein desquelles viennent s'insérer des phases de consolidation (plus ou moins longues, et plus ou moins importantes). Ces tendances et consolidations vont s'inscrire graphiquement selon le schéma suivant : la tendance en cinq vagues et la consolidation en trois.
A partir de là, viennent se greffer des règles précises qui régissent la longueur et les configurations graphiques que prennent ces vagues. A noter enfin que cette théorie assez complète intègre l'ensemble des figures et des règles chartistes, et les fameux ratios de Fibonacci.
◊ Dans quelle vague est le pétrole ?
Comme le montre le graphique du pétrole, en partant du point bas du 15 janvier 2007, nous sommes ici dans une configuration dite en "I-II, 1-2".
En langage moins barbare, ça signifie que nous avons, depuis ce point bas, entamé une phase ascendante en cinq temps (numérotés de I à V) au sein de laquelle la vague III est elle-même subdivisée en cinq autres temps (numérotés de 1 à 5).
Ce décompte provient d'une règle majeure de la théorie elliottiste, à savoir que la troisième vague n'est jamais la plus courte.
◊ Les objectifs selon Elliott et Fibonacci
Ainsi, la consolidation actuelle devrait offrir un bon point d'entrée pour se positionner sur l'or noir. En effet, j'attends une poursuite du repli vers les 123,5$.
Puis, tant que le support-clé des 112$ n'est pas nettement enfoncé (niveau de stop), j'envisage un premier objectif (cible vague 5) autour des 177$. Ce qui correspond à une projection de 200% de la vague 1 reportée en vague 2.
L'objectif suivant (cible vague V) se situera autour des 242$, soit la projection de 161,8% de l'ensemble vague I + vague 1, reportée au même point.
Et hop, il ne vous reste plus qu'à surfer tranquillement sur ces vagues !
"On dit que l'argent n'a pas d'odeur : le pétrole est là pour le démentir", ironisait fort justement l'auteur français, Pierre Mac Orlan, décédé en 1970, juste avant le fameux choc pétrolier de 1973. Il vous paraîtra alors révélateur que les mots de cet écrivain précurseur soient, 40 ans après, toujours d'actualité.
C'est donc sur cette citation que j'ai délibérément choisi d'ouvrir ce billet. En effet, le consensus pétrolier n'offre que très peu de surprise, puisque tout le monde s'accorde à dire que l'or noir n'a pas fini de grimper, et ce malgré le repli actuel, de nature corrective. Les devins ne sont plus ceux qui peuvent déterminer la tendance, mais plutôt ceux qui peuvent donner des objectifs précis. Le but du jeu n'est donc pas de savoir : "dans quel sens va-t-on ? " mais plus trivialement "jusqu'où va-t-on ? ".
Eh bien, mouillons-nous, sans pour autant nous salir, en vous donnant ici même nos propres objectifs.
◊ Les vagues de la marée noire
La plupart des principes d'analyse technique s'appuient sur l'observation de l'historique des cours. Deux cas de figure sont donc épineux.
- d'une part, les introductions en bourse relativement récentes, qui n'autorisent évidemment pas une étude poussée ni cohérente, outre sur du très court terme, et encore.
- d'autre part, mais à moindre titre, le cas de figure où les cours sont sur des plus hauts (symétriquement des plus bas dans une tendance baissière) jamais atteints. C'est dans ce second cas que nous nous trouvons ici, pour le pétrole.
Aussi, la méthode la plus efficiente qui puisse nous permettre de déterminer des objectifs précis s'appuie sur la théorie des vagues d'Elliott, qui caractérise des mouvements de marché et avec la quelle je travaille particulièrement.
Un petit résumé d'Elliott ? Cette théorie s'appuie également sur les travaux de Fibonacci -- mathématicien italien du XIIIe siècle qui a notamment permis de déterminer le célèbre "nombre d'or" -- et sur la fameuse théorie de Dow. Elle part d'un principe de base : les marchés évoluent selon des tendances (haussière ou baissière) au sein desquelles viennent s'insérer des phases de consolidation (plus ou moins longues, et plus ou moins importantes). Ces tendances et consolidations vont s'inscrire graphiquement selon le schéma suivant : la tendance en cinq vagues et la consolidation en trois.
A partir de là, viennent se greffer des règles précises qui régissent la longueur et les configurations graphiques que prennent ces vagues. A noter enfin que cette théorie assez complète intègre l'ensemble des figures et des règles chartistes, et les fameux ratios de Fibonacci.
◊ Dans quelle vague est le pétrole ?
Comme le montre le graphique du pétrole, en partant du point bas du 15 janvier 2007, nous sommes ici dans une configuration dite en "I-II, 1-2".
En langage moins barbare, ça signifie que nous avons, depuis ce point bas, entamé une phase ascendante en cinq temps (numérotés de I à V) au sein de laquelle la vague III est elle-même subdivisée en cinq autres temps (numérotés de 1 à 5).
Ce décompte provient d'une règle majeure de la théorie elliottiste, à savoir que la troisième vague n'est jamais la plus courte.
◊ Les objectifs selon Elliott et Fibonacci
Ainsi, la consolidation actuelle devrait offrir un bon point d'entrée pour se positionner sur l'or noir. En effet, j'attends une poursuite du repli vers les 123,5$.
Puis, tant que le support-clé des 112$ n'est pas nettement enfoncé (niveau de stop), j'envisage un premier objectif (cible vague 5) autour des 177$. Ce qui correspond à une projection de 200% de la vague 1 reportée en vague 2.
L'objectif suivant (cible vague V) se situera autour des 242$, soit la projection de 161,8% de l'ensemble vague I + vague 1, reportée au même point.
Et hop, il ne vous reste plus qu'à surfer tranquillement sur ces vagues !
Commentaire