«Si vous avez compris la politique belge, c'est qu'on vous a mal expliqué!». En ce jour de fête nationale, célébrée alors que le premier ministre Yves Leterme a été reconduit par le roi Albert II et que la crise se poursuit entre Flamands et francophones sur la question des réformes institutionnelles, La Libre Belgique ne peut s'empêcher de livrer cette maxime dont l'auteur est inconnu mais «ne peut être que l'un de nos compatriotes». Car comme le résume le quotidien bruxellois, «trois sages ont douze jours pour démêler l'écheveau inextricable qui résiste depuis treize mois aux meilleurs spécialistes du genre. Bonne chance, messieurs! L'équipe "Leterme & Co" attend que, tels les Rois mages, vous lui apportiez sur un plat d'argent la solution miracle qui conduira à cette profonde réforme de l'État qui se refuse à elle depuis des mois. Et la pièce à livrer devra être assortie, comme pour un frigo ou une lessiveuse, de "garanties" et du mode d'emploi. Pas moins!»
«Tant qu'à faire, poursuit La Libre, négociez cette réforme entre vous, là, tout de suite, sur un coin de table. Ça ne devrait pas être trop compliqué, en somme, puisque vous êtes entre francophones. Pour une fois que les Flamands vous ficheront la paix, profitez-en, parbleu! C'est tellement mission impossible que l'on se dit que le but réel de votre mission, malgré vos qualités qui sont grandes, est de donner le temps à Leterme et à son cartel, le CD & V/N-VA [l'alliance entre chrétiens-démocrates et nationalistes flamands], de se ressaisir et de retrouver le sens des réalités.»
«En attendant, on ne sait trop quelles sont encore les compétences du gouvernement, remarque le journal. Le roi a certes confirmé Yves Leterme dans ses fonctions. Tout en lui retirant, temporairement, le communautaire. Reste le socio-économique, ce qui intéresse vraiment les gens, comme on dit chez nous. Des pouvoirs pleins et entiers en ce domaine? Le gouvernement veut en tout cas éviter, à tout prix, que la question de confiance soit posée vendredi à la Chambre. Pour le parti du premier ministre, Yves Leterme est en "affaires courantes". Sans plus. Et si la question de confiance devait être posée, rien ne dit que le CD & V/N-VA – profondément malade, gangrené par le virus communautaire – sauverait la tête de Leterme. Il faut passer le cap du 25 juillet. Après cela, le Parlement sera en vacances jusqu'en octobre. Deux mois de gagnés. C'est pour cela que les sages sont là.»
Sources : canoe.com.
«Tant qu'à faire, poursuit La Libre, négociez cette réforme entre vous, là, tout de suite, sur un coin de table. Ça ne devrait pas être trop compliqué, en somme, puisque vous êtes entre francophones. Pour une fois que les Flamands vous ficheront la paix, profitez-en, parbleu! C'est tellement mission impossible que l'on se dit que le but réel de votre mission, malgré vos qualités qui sont grandes, est de donner le temps à Leterme et à son cartel, le CD & V/N-VA [l'alliance entre chrétiens-démocrates et nationalistes flamands], de se ressaisir et de retrouver le sens des réalités.»
«En attendant, on ne sait trop quelles sont encore les compétences du gouvernement, remarque le journal. Le roi a certes confirmé Yves Leterme dans ses fonctions. Tout en lui retirant, temporairement, le communautaire. Reste le socio-économique, ce qui intéresse vraiment les gens, comme on dit chez nous. Des pouvoirs pleins et entiers en ce domaine? Le gouvernement veut en tout cas éviter, à tout prix, que la question de confiance soit posée vendredi à la Chambre. Pour le parti du premier ministre, Yves Leterme est en "affaires courantes". Sans plus. Et si la question de confiance devait être posée, rien ne dit que le CD & V/N-VA – profondément malade, gangrené par le virus communautaire – sauverait la tête de Leterme. Il faut passer le cap du 25 juillet. Après cela, le Parlement sera en vacances jusqu'en octobre. Deux mois de gagnés. C'est pour cela que les sages sont là.»
Sources : canoe.com.
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