LONDRES (AFP) — Les prix du pétrole dégringolaient de presque cinq dollars le baril à Londres mardi en fin d'après-midi, prolongeant la tendance à la baisse amorcée dix jours plus tôt par les propos de Ben Bernanke le président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent pour livraison en septembre chutait de 4,35 dollars, à 128,26 dollars par rapport à la clôture de lundi soir sur l'InterContinental Exchange de Londres.
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en août cédait 4,63 dollars à 126,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
En l'espace de douze jours, les cours ont perdu presque 20 dollars, soit 13% environ de leur valeur.
Après avoir touché les prix record de 147,50 dollars à Londres le 11 juillet, le pétrole a plongé mardi jusqu'à 127,60 dollars à Londres et 126,63 dollars à New York, des plus bas depuis début juin.
Ce nouveau plongeon des prix mardi est "le prolongement de la tendance amorcée par les propos négatifs de Ben Bernanke sur l'économie américaine. Nous sommes engagés dans une tendance à la baisse", estime Mike Wittner, analyste de la Société Générale.
Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke avait entraîné un premier plongeon des prix de cinq dollars mardi dernier en pronostiquant que la croissance économique aux Etats-Unis serait positive au second semestre, mais pas "robuste".
"En termes de nouvelles sur l'offre et la demande, il n'y a pas vraiment d'éléments nouveaux, c'est la psychologie du marché qui a changé", a souligné Mike Wittner.
Depuis deux semaine, les opérateurs se sont en effet mis à redouter l'effet sur la demande pétrolière d'un fort ralentissement économique aux Etats-Unis.
"La demande pétrolière américaine s'est contractée tout au long de l'année, ce n'est pas vraiment une nouveauté mais le marché se concentre à présent là-dessus", a ajouté Mike Wittner.
Lundi et mardi matin, la glissade des prix avait été momentanément interrompue par l'irruption de la tempête Dolly dans le Golfe du Mexique, où se concentrent environ un quart des installations pétrolières américaines.
Un bulletin d'alerte ouragan a été émis mardi alors que la tempête se renforçait, avec des vents atteignant 100 km/h, a prévenu le Centre national des ouragans (NHC), ajoutant que son centre devrait frôler la côte ouest du Golfe du Mexique mercredi.
La semaine dernière, les prix avaient également perdu du terrain à la faveur d'une détente diplomatique avec l'Iran, quatrième producteur de brut. Le marché avait notamment accueilli avec soulagement la présence inédite d'un diplomate américain aux négociations à Genève le week-end dernier.
Ces discussions se sont cependant achevées sans réelle percée, l'Iran ayant désormais deux semaines pour répondre à l'offre du groupe d'un "gel pour gel": le maintien dans un premier temps de l'enrichissement d'uranium à son niveau actuel alors que les Six renonceraient à durcir les sanctions existantes.
Pour Mike Wittner, le risque géopolitique lié à l'Iran reste néanmoins intact: si l'Iran n'acceptait pas cette offre, "les prochaines sanctions à son encontre pourraient être très haussières. On parle de cesser les importations iraniennes d'essence. Le marché s'inquiète de la façon dont l'Iran pourrait répondre à cela", a-t-il précisé.
D'autre part, les prix devraient rester soutenus par l'essor de la demande pétrolière dans les pays non-membres de l'OCDE, Chine en tête.
"Les chiffres du commerce extérieur chinois en juin continuent à peindre le tableau d'une robuste demande de pétrole", soulignaient ainsi les analystes de la banque Barclays Capital.
Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra une réunion extraordinaire en Algérie, le pays qui assure sa présidence tournante, le 17 décembre à Oran, ont indiqué mardi l'Opep et le ministère algérien de l'Energie.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent pour livraison en septembre chutait de 4,35 dollars, à 128,26 dollars par rapport à la clôture de lundi soir sur l'InterContinental Exchange de Londres.
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en août cédait 4,63 dollars à 126,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
En l'espace de douze jours, les cours ont perdu presque 20 dollars, soit 13% environ de leur valeur.
Après avoir touché les prix record de 147,50 dollars à Londres le 11 juillet, le pétrole a plongé mardi jusqu'à 127,60 dollars à Londres et 126,63 dollars à New York, des plus bas depuis début juin.
Ce nouveau plongeon des prix mardi est "le prolongement de la tendance amorcée par les propos négatifs de Ben Bernanke sur l'économie américaine. Nous sommes engagés dans une tendance à la baisse", estime Mike Wittner, analyste de la Société Générale.
Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke avait entraîné un premier plongeon des prix de cinq dollars mardi dernier en pronostiquant que la croissance économique aux Etats-Unis serait positive au second semestre, mais pas "robuste".
"En termes de nouvelles sur l'offre et la demande, il n'y a pas vraiment d'éléments nouveaux, c'est la psychologie du marché qui a changé", a souligné Mike Wittner.
Depuis deux semaine, les opérateurs se sont en effet mis à redouter l'effet sur la demande pétrolière d'un fort ralentissement économique aux Etats-Unis.
"La demande pétrolière américaine s'est contractée tout au long de l'année, ce n'est pas vraiment une nouveauté mais le marché se concentre à présent là-dessus", a ajouté Mike Wittner.
Lundi et mardi matin, la glissade des prix avait été momentanément interrompue par l'irruption de la tempête Dolly dans le Golfe du Mexique, où se concentrent environ un quart des installations pétrolières américaines.
Un bulletin d'alerte ouragan a été émis mardi alors que la tempête se renforçait, avec des vents atteignant 100 km/h, a prévenu le Centre national des ouragans (NHC), ajoutant que son centre devrait frôler la côte ouest du Golfe du Mexique mercredi.
La semaine dernière, les prix avaient également perdu du terrain à la faveur d'une détente diplomatique avec l'Iran, quatrième producteur de brut. Le marché avait notamment accueilli avec soulagement la présence inédite d'un diplomate américain aux négociations à Genève le week-end dernier.
Ces discussions se sont cependant achevées sans réelle percée, l'Iran ayant désormais deux semaines pour répondre à l'offre du groupe d'un "gel pour gel": le maintien dans un premier temps de l'enrichissement d'uranium à son niveau actuel alors que les Six renonceraient à durcir les sanctions existantes.
Pour Mike Wittner, le risque géopolitique lié à l'Iran reste néanmoins intact: si l'Iran n'acceptait pas cette offre, "les prochaines sanctions à son encontre pourraient être très haussières. On parle de cesser les importations iraniennes d'essence. Le marché s'inquiète de la façon dont l'Iran pourrait répondre à cela", a-t-il précisé.
D'autre part, les prix devraient rester soutenus par l'essor de la demande pétrolière dans les pays non-membres de l'OCDE, Chine en tête.
"Les chiffres du commerce extérieur chinois en juin continuent à peindre le tableau d'une robuste demande de pétrole", soulignaient ainsi les analystes de la banque Barclays Capital.
Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra une réunion extraordinaire en Algérie, le pays qui assure sa présidence tournante, le 17 décembre à Oran, ont indiqué mardi l'Opep et le ministère algérien de l'Energie.
Commentaire