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L'Algérie accueillera une réunion de l'OPEP en décembre

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  • L'Algérie accueillera une réunion de l'OPEP en décembre

    L’espace d’une journée, la capitale de l’ouest du pays, Oran, sera la mecque de l’énergie. Pour cause, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra, le 17 décembre prochain, une réunion extraordinaire en Algérie (Oran), a-t-on appris hier, auprès du ministère de l’Energie et des Mines. Cette réunion sera consacrée à «l’examen de la situation du marché pétrolier», a-t-on précisé de même source. L’Organisation tiendra sa réunion ordinaire, en septembre prochain, à Vienne. L’Algérie, qui assure actuellement la présidence de l’Opep avait déjà accueilli, en 2004, une réunion de la conférence ministérielle de l’Opep. En attendant ce rendez-vous extraordinaire, la question pétrolière occupe le devant de la scène médiatique.
    En effet, après l’Algérie, c’est l’Iran qui exprime son opposition quant à l’augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

    Pour ce deuxième producteur du pétrole de l’Opep et quatrième producteur mondial de brut, le marché est correctement approvisionné. «La situation du marché est bonne», a déclaré le ministre du Pétrole Gholam Hossein Nozari à la presse, à l’occasion d’une conférence sur la pétrochimie, organisée, hier, à Téhéran. «Préserver l’actuelle situation me paraît le plus approprié en prévision de la prochaine réunion de l’Opep (en septembre à Vienne), avant l’hiver», a-t-il expliqué. Il faut rappeler que l’Organisation des pays producteurs du pétrole a maintenu sa production inchangée depuis près d’une année.

    Pour l’Opep, l’envolée des prix de l’or noir n’est pas favorisée par le manque de production, mais plutôt par d’autres facteurs comme la spéculation, les tensions géopolitiques, la chute du dollar et les insuffisances des raffineries. S’exprimant à l’ouverture, lundi dernier à Alger, du Conseil exécutif de la Fédération arabe du pétrole, des mines et de la chimie, le ministre de l’Energie et des Mines et non moins président de l’Opep, Chakib Khelil, a estimé que les capacités excédentaires de l’Opep étaient en mesure de satisfaire toute hausse de la demande de pétrole. «Les pays de l’Organisation possèdent des capacités de production excédentaires considérables de pétrole en mesure de satisfaire toute hausse de la demande du brut et de pallier à une éventuelle insuffisance résultant d’une rupture de l’approvisionnement», a-t-il souligné. Expliquant l’envolée des prix du pétrole, le président en exercice de l’Opep a expliqué que cela est dû «à la spéculation entretenue par des analyses tendancieuses et d’autres alarmistes, annonciatrices d’un pic oil (épuisement des capacités de production du pétrole)».

    Dans le même contexte, M.Khelil a estimé que les politiques monétaires des pays industrialisés et leurs retombées ont affaibli le dollar, ce qui a amené les investisseurs à se tourner vers les matières premières, notamment le pétrole. Poursuivant son analyse, le ministre de l’Energie a indiqué que l’absence de législation et de transparence dans les marchés financiers ouvrant la voie à tous les dépassements, est un autre facteur ayant favorisé l’augmentation des prix de l’or noir. Ecartant «toute relation entre la flambée des prix du pétrole et celle des produits alimentaires», le ministre de l’Energie et des Mines a estimé que la production du bioéthanol a favorisé l’exploitation des terres agricoles détournées de leur vocation originelle.

    La production de cette énergie à coût élevé a contribué à l’envolée des prix du pétrole qui se sont alignés sur ceux du bioéthanol, a-t-il expliqué. Par ailleurs, le baril de Brent, livraison en septembre, s’est stabilisé à 132,61 dollars, inchangé par rapport à la clôture de lundi soir, sur l’InterContinental Exchange de Londres alors que le baril de light sweet crude, livraison en août, cédait 26 cents à 130,78 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les craintes de tempête dans le golfe du Mexique où se concentrent environ un quart des installations pétrolières américaines, avaient fait prendre au pétrole deux dollars lundi et continuaient hier à soutenir les prix.

    source : l'Expression
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