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la Bourse algérienne en sommeil permanent?

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  • la Bourse algérienne en sommeil permanent?

    « La bourse d’Alger attendait l’arrivée des douze privatisables promis par le gouvernement et ce sont des bons du trésor qu’on nous apporte », ce commentaire un peu désabusé d’un courtier du boulevard Amirouche résume un peu l’ambiance mitigée qui règne sur la place après l’inscription à la mi-février, pour 145 milliards de dinars (environ 1,4 milliard d’euros), d’obligations assimilables du trésor (OAT).
    Le ministre des finances, Karim Djoudi a décidé de venir au secours de la Bourse d’Alger après la publication de chiffres déprimants sur son activité en 2007, 587 millions de dinars de transactions validées. Même si le montant dépasse à lui seul toutes les opérations d’émission d’obligations d’entreprises qui ont animé la bourse d’Alger entre 2002 et 2005, il ne satisfait qu’à moitié les investisseurs car « la place manque cruellement de titres de capital, les seuls capables de faible bouger les lignes dans le mode de financement de l’économie réelle ». Deux titres d’entreprises publiques subsistent, celui de l’hôtel El Aurassi et celui du groupe de pharmacie Saidal. Un troisième celui de Eriad Sétif (céréales) a été retiré en décembre 2006 à cause de la déstructuration de l’entreprise, ancien monopole public. L’annonce, début 2007, du passage par la Bourse d’Alger pour l’ouverture du capital de 12 entreprises publiques dans le cadre du programme de privatisations, avait soulevé un espoir, rapidement effacé par les difficultés du département de Abdelhamid Temmar, ministre des participation de l’Etat et de la promotion de l’investissement, dans la mise en œuvre de son plan.
    L’arrivée des OAT va renforcer l’identité de la Bourse d’Alger comme simple marché obligataire. Le ministre des finances algérien en attend beaucoup : «l'introduction en Bourse des OAT permettra sans aucun doute aux investisseurs et aux particuliers l'accès à ces mêmes valeurs qui constituent un instrument financier répondant à leurs besoins, dans la mesure où ces titres sont liquides et sécurisés». Au total, et après cette opération, la Bourse d’Alger affiche un portefeuille de 300 milliards de dinars (environs 3 milliards d’euros). Outre les OAT, nouveaux venus, et les deux actions d’entreprises citées, la Bourse d’Alger comporte encore les obligations de trois entreprises. « L'OAT est un type de créance émis par l'Etat par voie d'adjudication sur le marché primaire des valeurs du Trésor » explique, Mostapha Fefara, le directeur général de la Bourse d'Alger. Le nombre d'OAT introduites en Bourse est de 14 lignes. Ces titres seront négociés à raison de trois séances par semaine.
    Ne dites jamais : A demain,
    Pour adoucir une blessure ;
    Donnez aux pauvres du chemin,
    Donnez sans compter : Dieu mesure

  • #2
    Bourse d’Alger : Deux nouveaux intermédiaires autorisés


    Strategica Finance et la Compagnie financière d’Algérie se sont vu accorder l’autorisation de se constituer en intermédiaires en opérations de bourse, selon un communiqué de l’autorité boursière Cosob, repris hier par l’APS.



    « Suite aux demandes introduites par Strategica Finance Spa, appartenant à la Deutsche Friedland, et de la Compagnie financière d’Algérie, filiale de la Compagnie gestion et finances de Tunisie, pour exercer l’activité d’intermédiation boursière, la Cosob a décidé d’accorder aux organismes indiqués l’autorisation de se constituer en intermédiaires en opérations de bourse de pleine activité », a précisé la même source. La Cosob a toutefois affirmé que l’agrément définitif de ces deux organismes n’interviendra que lorsque les conditions exigées par la législation et la réglementation en vigueur seront remplies. Pour rappel, la commission avait accordé en juillet 2007 à Integra Brokerage Algérie, filiale de Tunisie Valeurs, l’autorisation de constitution pour exercer l’activité d’intermédiaire en bourse.


    Sans vouloir être chauvin je comprends pas pourquoi les étrangers s'interessent à notre pays mais les algériens eux-même non!! je vis en France on parle de la bourse tous les jours, elle reflète l'économie du pays et des ses acteurs... est ce que sa vient de la religion ou du bon vouloir des algériens??
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    • #3
      Salam;
      Les titres de créances sont toujours les bien venus dans une place financière en phase de démarrage
      (Aglietta http://www.univ-cefi.fr/IMG/pdf/Aglietta.pdf)
      ce sont là des facteurs de développement et de dynamisme d’un marché financiers.
      Quand aux entreprises privatisables. Ce n’est pas du tout compliqué… c’est la volonté politique qui manque.
      PS : il faux mentionné la source du texte (Les Afriques - Le: 08/03/2008). dsl
      Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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      • #4
        Merci milios, je suis nouveau j'ai jamais fait de forum je connait pas encore les bonnes pratiques mais merci!

        Je ne dis pas que les OAT sont mauvaises au contraire mais c'est l'Etat qui intervient dans l'économie!
        d'après toi c'est la politique qui intervient sur la participation des algériens au marché boursier?? je ne parle pas des institutionnels bien sur!
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        • #5
          Pas de koi cher faysal .. je suis moi-même nouveau mais je trouve ce terrain intéressant pour échanger des idées.. bref.
          J’aime pas trop le mot politique. L’Etat intervient d’une façon permanente autant que régulateur. Il intervient, dans certains cas comme "dérégulateur" (les subventions, le protectionnisme, l’attribution suspectes des marchés…) et ces cette intervention qu’il faut limité voire la supprimer. Ici l’état intervient comme agent économique qui, par nature (3ème secteur de la comptabilité national) est demandeur de liquidité.
          Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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          • #6
            Limiter l'intervention de l'état serait une bonne idée mais son intervention dans certains secteurs est parfois la bienvenue... Je ne pense pas que le protectionnisme soit réellement "déregulateur" (sauf si on considère que le marché doit se réguler tout seul) en pratique, je parle en référence à la France et à son secteur agricole où les subventions sont les bienvenues pour "limiter la hausse des prix" sauf le grand choc de cette année bien sur. Mais il est clair que si le pays veut du libéralisme pur, limiter l'intervention de l'état est passage quasi obligatoire !!

            Dans le cas de l'algérie, l'Etat ne demande pas de liquidités mais en introduit sur le marché...je le vois plutôt comme ça en ce moment?
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            • #7
              Qu’est ce que l’Etat ? la Banque d’Algérie ; les banques étatique ou le Trésor.
              Pour mon intervention je considère l’Etat par le Trésor. Le autre acteur ne sont pas directement lié par la demande de liquidité.
              Au contraire…
              Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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              • #8
                tant que l'algérie aura un marché informel surdimensionné et connecté avec les milieux mafieux dans un manque de transparence totale concocté par des baron bien connus et qui tire les ficelles d'une situation propre à une république bananière, avec un système fiscal inéfficace, la bourse sera le reflet de ce type de comportement la bourse sera un nain de jardin, comparée avec nos voisins marocains(capitalisation de la bourse de casa à près de 100 mrds $) et la petite tunisie (15 mrds $ env.).
                la bourse est le lieu ou les etp lèvent des capitaux et non pas un casino. les titre émis sont ensuite échangé dans ce marché et reflétent la confiance des investisseurs sur certains titres. le manque de capitaux et de titres au nieau de cette bourse doit etre recheché du coté de l'informel qui draine des milliards sans que l'état ou les etp n'en profitent pleinement.

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                • #9
                  Tout à fait d'accord! sa me rappelle qu'il faudra que révise mes classiques...Les théories économiques j'ai quasiment tout oublié bref...

                  difficile d'analyser l'économie algérienne depuis la France!

                  Milio2 tu vis en France ou en Algérie...ou ailleurs peut etre??
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                  • #10
                    non suis à Alger... sous le soleil
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                    • #11
                      En France aussi on a le soleil en ce moment...un peu quand il est motivé!!

                      Zmigri qui sont les mafieux dont tu parles? les généraux? De France on a l'impression que l'algérie est un bateau qui tangue sur une mer à faire vomir le meilleur matelot...un jour on entend dire que le pays est en pleine croissance et le lendemain on entend parler de ses généraux et autres qui tirent les ficelles et qui pourissent le pays!! milio2 toi qui vit à alger c'est quoi ton analyse du pays en ce moment??
                      Ne dites jamais : A demain,
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                      • #12
                        Presque d’accord zmigri pour la situation. Mais la bourse ne reflètera pas ses mauvais pratiques. Ces derniers sont des obstacles à son dynamisme. L’économie algériennes restent remarquablement dominées par une économie souterraine (ou clandestine) et d’une gestion opportuniste, dont les conséquences atteignent d’une part la transparence, indispensable à l’économie de marché, et d’autre part la stabilité et la pérennité de l’activité des entreprises, facteur de confiance pour les partenaires externes.
                        Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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                        • #13
                          D’un autre point de vu. L’économie souterraine est indispensable en absence d’autre alternative.
                          La nature à horreur du vide. Que pensez vous ?
                          Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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                          • #14
                            Le marché financier est jeune. Il y a un effort considérable pour asseoir ce marché et l’économie algérienne e général. Je le vois dans les textes juridiques. Mais il y a toujours quelque chose qui freine tous.
                            Ce ne sont pas les généraux. Je n’aime pas cette idée. Ni d’ailleurs le « système ». un mot qui ne veut rien dire. Ce sont « nous » tous les algérien sont le Système. c'est la mentalité entrepreunarial et pragmatique qui est toute absente.
                            Lèves-toi! nous avons l'éternité pour dormir. Omar el KHAYYAM

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                            • #15
                              L'économie souterraine est nécessaire certes elle existe partout et existera toujours...mais l'économie souterraine "classique" est souvent voire tout le temps liée au commerces illégaux (drogues, armes, travail au noir,etc)...Dans ce cas il faudrait que l'économie souterraine se transforme en économie réelle un peu comme en russie ou c'est la mafia qui à reussi à remonter le pays.
                              Mais l'économie souterraine ne doit pas être l'economie principale dans ce pays!

                              Si j'ai bien compris milio2 en Algérie ce n'est même pas de l'économie souterraine parce que tout le monde la pratique!!
                              Ne dites jamais : A demain,
                              Pour adoucir une blessure ;
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