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La démission du président Hannachi déstabilisera-t-elle la JSK ?
La démission de Moh-Chérif Hannachi, président de la JSK, a suscité des interrogations au sein de la famille des Lions de Djurdjura, admirateurs du club le plus titré d’Algérie et les citoyens de Kabylie, qui n’arrivent pas à comprendre cette décision au moment où les Jaune et Vert ont besoin de stabilité et du soutien de leur boss.
En effet, le chairman kabyle est désormais le sujet de discussion de tous les fans et autres fans de la JSK, et tous les médias qui en font leurs choux gras depuis l’annonce officielle de sa démission qu’il a remise à la tutelle (DJS).
Cette décision a fait l’effet d’une bombe du côté de la maison JSK.
Les supporters se demandent pourquoi le président a choisi le Maroc pour annoncer sa démission, est-ce une fuite ou stratégie ? Dans tous les cafés, places publiques et même au niveau des administrations, les gens ne parlent que de cette démission, chacun commentant à sa façon le départ de l’homme fort des Canaris. Le plus souvent, les fans et autres supporters s’inquiètent de l’avenir de leur club et se posent des questions : qui prendra la responsabilité de gérer le club dans ces moments de crise ? Qui sera à la hauteur de prendre en main les affaires courantes ?
Y aura-t-il quelqu’un capable de remplacer Hannachi ?
Pour d’autres, le président ne partira pas, il a un contrat moral avec le club de son enfance, il aime trop la JSK, il changera d’avis certainement dans les prochains jours.
Cet ancien joueur et ami de longue date du boss kabyle, qui préfère garder l’anonymat, nous dira : «Je ne pense pas que Moh-Chérif Hannachi abandonnera la JSK sur un coup de colère, c’est difficile de croire qu’un jour il quittera sa deuxième famille dans des moments aussi difficiles. Certes, il vit des pressions terribles, il se consacre corps et âme à son club, il fait tout pour honorer ses obligations et ses devoirs envers son équipe, mais il est très fatigué, blasé par des promesses bidon de responsables qui veulent mettre les bâtons dans les roues à la JSK. C’est la raison pour laquelle il faut le soutenir et se battre avec lui pour arracher le club de la gueule du loup.» Avant d’ajouter : «Une chose est sûre, si la démission est confirmée, la JSK vivra des problèmes sans précédent. Hannachi est irremplaçable, nul ne peut contester sa bonne gestion, son bon travail, sa rigueur, la volonté de bien faire et l’amour qu’il porte pour le club. Je risque de me tromper peut-être, mais c’est une réalité, tout le monde peut témoigner du travail de titan qu’il a entamé depuis son intronisation à la tête de la JSK, son bilan est la seule preuve.» «Donc, le seul moyen à ma connaissance de l’empêcher de jeter l’éponge est d’être solidaire avec lui. J’imagine mal la JSK sans Hannachi», a-t-il conclu.
Cependant, si cette annonce de démission ne cesse de prendre de l’ampleur au sein de la famille canari, il n’en demeure pas moins qu’il y a des gens dans l’ombre qui se réjouissent de ce départ. De toutes les façons, lorsqu’on occupe un poste aussi important que celui de président d’un club aussi prestigieux que la JSK, il fallait s’y attendre, ce sont les risques du métier, surtout lorsqu’on est un homme public. Toutefois, le président est conscient de son poids et de sa notoriété pour ne pas tomber dans le piège, car la JSK a besoin de lui et le public le réclame, le reste viendra, bien sûr avec la transparence, la communication et l’alternative, puis tout rentrera dans l’ordre.
Par ailleurs, on a appris auprès de la direction du club qu’une réunion des comités des quartiers de la ville des Genêts et des villages sera organisée à la Maison de la culture pour appeler le président à changer d’avis. Pourtant, le président a, dans ses précédentes sorties médiatiques, annoncé que sa décision de démissionner est irrévocable.
Contacté par nos soins, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou affirme avoir reçu la démission du président du club kabyle mais, selon lui, il n’est pas du ressort de cette institution de décider à sa place. «J’en ai prix acte, mais c’est à l’assemblée générale de la JSK d’entériner cette décision ou de la rejeter», nous a-t-il confié. Dans ce cas, la DJS nommerait un président par intérim en attendant qu’il fasse appel à une AG extraordinaire pour élire officiellement un président.
L. A.
source:Compétition.dz
La démission de Moh-Chérif Hannachi, président de la JSK, a suscité des interrogations au sein de la famille des Lions de Djurdjura, admirateurs du club le plus titré d’Algérie et les citoyens de Kabylie, qui n’arrivent pas à comprendre cette décision au moment où les Jaune et Vert ont besoin de stabilité et du soutien de leur boss.
En effet, le chairman kabyle est désormais le sujet de discussion de tous les fans et autres fans de la JSK, et tous les médias qui en font leurs choux gras depuis l’annonce officielle de sa démission qu’il a remise à la tutelle (DJS).
Cette décision a fait l’effet d’une bombe du côté de la maison JSK.
Les supporters se demandent pourquoi le président a choisi le Maroc pour annoncer sa démission, est-ce une fuite ou stratégie ? Dans tous les cafés, places publiques et même au niveau des administrations, les gens ne parlent que de cette démission, chacun commentant à sa façon le départ de l’homme fort des Canaris. Le plus souvent, les fans et autres supporters s’inquiètent de l’avenir de leur club et se posent des questions : qui prendra la responsabilité de gérer le club dans ces moments de crise ? Qui sera à la hauteur de prendre en main les affaires courantes ?
Y aura-t-il quelqu’un capable de remplacer Hannachi ?
Pour d’autres, le président ne partira pas, il a un contrat moral avec le club de son enfance, il aime trop la JSK, il changera d’avis certainement dans les prochains jours.
Cet ancien joueur et ami de longue date du boss kabyle, qui préfère garder l’anonymat, nous dira : «Je ne pense pas que Moh-Chérif Hannachi abandonnera la JSK sur un coup de colère, c’est difficile de croire qu’un jour il quittera sa deuxième famille dans des moments aussi difficiles. Certes, il vit des pressions terribles, il se consacre corps et âme à son club, il fait tout pour honorer ses obligations et ses devoirs envers son équipe, mais il est très fatigué, blasé par des promesses bidon de responsables qui veulent mettre les bâtons dans les roues à la JSK. C’est la raison pour laquelle il faut le soutenir et se battre avec lui pour arracher le club de la gueule du loup.» Avant d’ajouter : «Une chose est sûre, si la démission est confirmée, la JSK vivra des problèmes sans précédent. Hannachi est irremplaçable, nul ne peut contester sa bonne gestion, son bon travail, sa rigueur, la volonté de bien faire et l’amour qu’il porte pour le club. Je risque de me tromper peut-être, mais c’est une réalité, tout le monde peut témoigner du travail de titan qu’il a entamé depuis son intronisation à la tête de la JSK, son bilan est la seule preuve.» «Donc, le seul moyen à ma connaissance de l’empêcher de jeter l’éponge est d’être solidaire avec lui. J’imagine mal la JSK sans Hannachi», a-t-il conclu.
Cependant, si cette annonce de démission ne cesse de prendre de l’ampleur au sein de la famille canari, il n’en demeure pas moins qu’il y a des gens dans l’ombre qui se réjouissent de ce départ. De toutes les façons, lorsqu’on occupe un poste aussi important que celui de président d’un club aussi prestigieux que la JSK, il fallait s’y attendre, ce sont les risques du métier, surtout lorsqu’on est un homme public. Toutefois, le président est conscient de son poids et de sa notoriété pour ne pas tomber dans le piège, car la JSK a besoin de lui et le public le réclame, le reste viendra, bien sûr avec la transparence, la communication et l’alternative, puis tout rentrera dans l’ordre.
Par ailleurs, on a appris auprès de la direction du club qu’une réunion des comités des quartiers de la ville des Genêts et des villages sera organisée à la Maison de la culture pour appeler le président à changer d’avis. Pourtant, le président a, dans ses précédentes sorties médiatiques, annoncé que sa décision de démissionner est irrévocable.
Contacté par nos soins, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou affirme avoir reçu la démission du président du club kabyle mais, selon lui, il n’est pas du ressort de cette institution de décider à sa place. «J’en ai prix acte, mais c’est à l’assemblée générale de la JSK d’entériner cette décision ou de la rejeter», nous a-t-il confié. Dans ce cas, la DJS nommerait un président par intérim en attendant qu’il fasse appel à une AG extraordinaire pour élire officiellement un président.
L. A.
source:Compétition.dz
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